L'inauguration a eu lieu présence de nombreux élus, Lionel Mortini, président de la CCIRB, Barthélémy Colombani, Maire de Costa, Stéphane Orsoni maire d'Ochjatana, William Monti-Rossi, maire de Ville, Françoise Soldani, référente égalité au sein du collectif "droit des femmes",, Céline Le Dref, Directrice du CIAS, Dominique Nadaud, Déléguée départementale aux Droits des Femmes et habitants des villages alentours.
De nombreux élus et le père de Julie Douib, assassinée par son ex conjoint en 2019, étaient présents ce vendredi 26 sur la place du village de Costa pour la pose du premier des 20 bancs rouges qui seront installés dans chaque village du bassin de vie de Lisula. Cette action a vu le jour à la demande de Barthélémy Colombani, qui souhaitait marquer l'engagement de la municipalité contre les violences faites aux femmes. "Suite à ça, nous avions évoqué l'idée de placer des bancs rouges dans tout le bassin de vie. Nous espérons que cela s'étendra sur celui de Calvi", précise Patricia Maestracci, de l'association Entr'aide et Loisir qui a porté ce projet avec les différentes municipalités.
En plus du banc et de sa couleur, une plaque avec un numéro de téléphone d'urgence a été installée sur le dossier, afin que toute personne puisse savoir qui appeler en cas de problème. "C’est très important de voir que les collectivités locales s'impliquent de plus en plus. Cette année, il y a un réel changement car il est plusieurs autres initiatives. Mais celle-ci est particulièrement importante car elle s'inscrit dans le cadre du contrat local contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes. C’est un signal fort !" précise Dominique Nadaud, déléguée départemental au droit des femmes et à l’égalité.
"Ces bancs seront mis en place dans chaque commune pour montrer qu’il y a la volonté d’aller partout, que ce sujet soit évoqué partout. Lorsque les jeunes se trouveront devant ce banc, ils se demanderont "pourquoi ce banc rouge", cela ouvrira une discussion et cela permettra peut-être d’éduquer les mentalités", explique Barthélémy Colombani, maire de Costa, délégué à l'interco.
Une délégation en charge des violences familiales, en appuis de l'action du CIAS a été créée, "un élu référent sera également nommé au sein de l’intercommunalité.", de plus un cycle de formation ser mis en place pour les fonctionnaires mais aussi la population pour faire face à ce genre de situation.
En plus du banc et de sa couleur, une plaque avec un numéro de téléphone d'urgence a été installée sur le dossier, afin que toute personne puisse savoir qui appeler en cas de problème. "C’est très important de voir que les collectivités locales s'impliquent de plus en plus. Cette année, il y a un réel changement car il est plusieurs autres initiatives. Mais celle-ci est particulièrement importante car elle s'inscrit dans le cadre du contrat local contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes. C’est un signal fort !" précise Dominique Nadaud, déléguée départemental au droit des femmes et à l’égalité.
"Ces bancs seront mis en place dans chaque commune pour montrer qu’il y a la volonté d’aller partout, que ce sujet soit évoqué partout. Lorsque les jeunes se trouveront devant ce banc, ils se demanderont "pourquoi ce banc rouge", cela ouvrira une discussion et cela permettra peut-être d’éduquer les mentalités", explique Barthélémy Colombani, maire de Costa, délégué à l'interco.
Une délégation en charge des violences familiales, en appuis de l'action du CIAS a été créée, "un élu référent sera également nommé au sein de l’intercommunalité.", de plus un cycle de formation ser mis en place pour les fonctionnaires mais aussi la population pour faire face à ce genre de situation.
"Aujourd’hui, ce n’est plus tabou"
Sur place, Lucien Douib, père de Julie, présent pour l'occasion, après la présentation officielle, exprimait son émotion. "Je suis très touché par cette initiative, de mettre en place des bancs rouges en Corse. Depuis l’assassinat de ma fille, nous avons enfin vu que tout cela a été pris en compte. Ce symbole de banc rouge qui représente la violence faite aux femmes, aujourd’hui ce n’est plus tabou ! C’est un fléau qui malheureusement est présent partout et le fait de prendre conscience de ce que c'est, est important. Depuis trois ans, nous nous battons, et nous nous apercevons que cela bouge enfin. Je suis très touché également que ces bancs portent le nom de ma fille Julie. Même si c’est très dur. C’est Julie qui a déclenché tout ça et c'est tant mieux".
De plus, la CCIRB, a également mis à disposition afin d'héberger dans l'urgence les victimes de violence, un appartement dont l’adresse reste secrète.
Le numéro en cas d'urgence : 0800 400235
De plus, la CCIRB, a également mis à disposition afin d'héberger dans l'urgence les victimes de violence, un appartement dont l’adresse reste secrète.
Le numéro en cas d'urgence : 0800 400235