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Corsica Linea : Encore un report du tribunal de commerce de Marseille


Michel Allal-Volterra le Mercredi 18 Mai 2016 à 11:28

Le tribunal de commerce de Marseille a renvoyé l'audience prévue ce mercredi sans examiner le recours du comité d'entreprise de la MCM, l'ancienne SNCM, contre les conditions du rachat par Corsica Maritima . Ce report est dû à des motifs de forme Décision reportée au 28 juin.



Corsica Linea : Encore un report du tribunal de commerce de Marseille
"Convoquée ce matin, l’audience d’étude de la cession de 100% des parts de MCM au consortium Corsica Maritima Holding (CMH) a été reportée au 28 juin prochain pour raison de forme liée à une modification de la composition de la chambre d’étude des Procédures Collectives"  indiquent dans un communiqué les bureaux CFE-CGC MCM Corsica Linea Sédentaires et Officiers
 

"Six mois après le jugement de reprise des activités, actifs et 900 des 1500 salariés de la SNCM par Patrick Rocca, Deux mois après la vente des parts de la nouvelle société au consortium, qui a amené la marque Corsica Linea, Les plus grandes incertitudes demeurent pour le devenir immédiat comme pour l’après-saison qui verra la fin des conventions de Délégation de Service Public en cours" indiquent encore les bureaux. 
 
"Le soutien de l’exécutif, et tout particulièrement du président de l’Office des Transports de la Corse, au Consortium CMH pour obtenir cette cession s’est accompagné de positions souvent contradictoires quant au devenir économique et social de la Compagnie.
 
L’avis consultatif négatif donné par le CE de MCM sur cette cession n’a pas été entendu par les actionnaires et le rôle du Tribunal dans le suivi du plan a été écarté.
Pour mémoire, cette cession effective le 24 mars, sans requête en modification du plan au Tribunal de Commerce, n’a été annoncée que le 11 avril dans un Comité d’Entreprise convoqué à l’initiative des élus des personnels.
La tendance qui se confirme à ne pas informer les salariés et leurs représentants, nouvellement élus, correspond-elle à une volonté de s’affranchir de tout dialogue social ?
 
La CFE-CGC veut croire que ce report sera utilisé par la nouvelle direction pour éclairer sur le projet moyen et long terme des nouveaux actionnaires et les plans d’affaires correspondants. Nous attendons du Tribunal, qu’il veille au suivi de la bonne exécution du plan comme il en avait été question à l’audience du 18 février dernier, et à la garantie des droits des salariés si les prévisions initiales n’étaient pas au rendez-vous."