À quoi ressemblera l’enseignement de demain ? C’est sur la base de cette question qu’a été lancé, en octobre 2022, le Conseil national de la refondation de l’éducation, baptisé « Notre école, faisons-la ensemble ». Ce projet du gouvernement Macron vise a concerter les différents acteurs locaux, pour faire remonter des idées et, à terme, financer des innovations pédagogiques. Pour 2023, les fonds alloués par le gouvernement sont fixés à 150 millions d’euros. Mais sur l’ensemble du quinquennat, cette enveloppe représentera la somme totale de 500 millions d’euros.
Présent au collège de Biguglia ce vendredi 27 janvier, pour donner du poids à l’initiative, le recteur de l’Académie de Corse Jean-Philippe Agresti s’est félicité des premiers résultats obtenus sur l’île. « Nous avons déjà 70 intentions de projets qui ont été déposées en Corse. Et certains vont être validés incessamment sous peu. » Justement, le projet porté par le collège de Biguglia fait partie de cette catégorie, et bénéficiera donc de l’appui -financier ou institutionnel- du rectorat, selon ses besoins.
Présent au collège de Biguglia ce vendredi 27 janvier, pour donner du poids à l’initiative, le recteur de l’Académie de Corse Jean-Philippe Agresti s’est félicité des premiers résultats obtenus sur l’île. « Nous avons déjà 70 intentions de projets qui ont été déposées en Corse. Et certains vont être validés incessamment sous peu. » Justement, le projet porté par le collège de Biguglia fait partie de cette catégorie, et bénéficiera donc de l’appui -financier ou institutionnel- du rectorat, selon ses besoins.
« Partir des plus fines ramifications locales »
« Après des discussions, des rencontres et un partage d’idées, nous avons dégagé trois thématiques », décrit Julia Albertini, la directrice de l’établissement. « Cela comprend la réduction des inégalités via l’art et la culture, la création d’un parcours défense et sécurité centré autour de l’engagement, et le développement du bien-être en milieu scolaire. » Autant d’idées qui ont été débattues ce vendredi, lors d’une concertation entre élèves, parents d’élèves, enseignants et institutions, afin d’affiner la direction prise par le collège.
« La force de ce plan de refondation, c’est qu’il peut partir des plus fines ramifications locales », reprend Jean-Philippe Agresti. « Si une toute petite école rurale a un besoin, elle peut monter un projet, et bénéficier de l’aide de l’État. On est dans du concret ! » Pour tout le monde, l’ordre de fonctionnement est donc le suivant : concertation, puis construction du projet, et enfin validation par le rectorat, pour déboucher sur une aide. « Le soutien n’est pas forcément financier », précise Jean-Philippe Agresti. « Sur les 70 idées déposées, certaines ont simplement besoin du poids institutionnel pour dresser un partenariat par exemple. »
Le recteur de l’Académie de Corse insiste toutefois sur un point : le volontariat. Personne ne sera obligé de participer à ce plan de refondation. C’est d’ailleurs ce qui devrait permettre d’obtenir des résultats personnalisés et concrets, en Corse comme sur le continent.
« La force de ce plan de refondation, c’est qu’il peut partir des plus fines ramifications locales », reprend Jean-Philippe Agresti. « Si une toute petite école rurale a un besoin, elle peut monter un projet, et bénéficier de l’aide de l’État. On est dans du concret ! » Pour tout le monde, l’ordre de fonctionnement est donc le suivant : concertation, puis construction du projet, et enfin validation par le rectorat, pour déboucher sur une aide. « Le soutien n’est pas forcément financier », précise Jean-Philippe Agresti. « Sur les 70 idées déposées, certaines ont simplement besoin du poids institutionnel pour dresser un partenariat par exemple. »
Le recteur de l’Académie de Corse insiste toutefois sur un point : le volontariat. Personne ne sera obligé de participer à ce plan de refondation. C’est d’ailleurs ce qui devrait permettre d’obtenir des résultats personnalisés et concrets, en Corse comme sur le continent.