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Conseil général de la Haute-Corse : Anticor confirme le dépôt de trois plaintes


le Samedi 25 Avril 2015 à 14:32

Dans son blog, sous le titre "Anticor et l'exigence de clarté," Anticor-groupe local corse contre la corruption" aborde "les affaires en liaison avec des soupçons de détournements de fonds publics ou de corruption" dont on fait régulièrement état à propos de l'ancien conseil général de la Haute-Corse.



Conseil général de la Haute-Corse : Anticor confirme le dépôt de trois plaintes

"Notre association, agissant par le truchement de ses avocats M° Jérôme Karsenti et M° Jean Toussaint Giacomo, a déposé  comme l’a rapporté le 23 avril le quotidien « Le Parisien » ,  trois plaintes contre X auprès du procureur de la République à Bastia "  précise Anticor qui dit aussi pourquoi il a engagé cette action.

"A Anticor nous préférons la clarté : dans les affaires concernant l’argent public, lorsque la rumeur tient lieu d’information  il faut faire la clarté, et pour cela il faut que la justice soit saisie et appelée à se prononcer .
Dès lors, de deux choses l’une : ou bien les rumeurs sont infondées, et c’est tant mieux, ou bien elles sont fondées et alors la sanction doit intervenir
."


Quelles sont ces trois plaintes ?
Antico en donne le détai.
Elles concernent:
- Les soupçons de détournement de subventions, portant sur près de 400 000 €, destinés à l’édification de gîtes ruraux, plainte avec constitution de partie civile. Il est apparu à notre association que, dans l’instruction de cette affaire, les mises en cause auraient essentiellement porté sur des lampistes, en l’occurrence des employés des services du conseil général, ce qui ne nous parait ni juste ni recevable..

- L’opacité dans la  gestion  des fonds publics, pour un montant de plus de 700 000 € de subventions sur trois ans,  par une association mise en place pour assurer la protection de jeunes errants, dont il est apparu à notre association que l’emploi n’a pas été justifié comme le recommande la loi.

- Une affaire d’emploi fictif par un groupe d’élus du conseil général. Il est apparu à notre association que si la justice avait bien sanctionné un délit de recel d’abus de bien sociaux, elle avait  inexplicablement négligé de s’intéresser aux auteurs de ce délit.