Cela fait un peu plus d'un mois que l'Université de Corse a fermé ses portes à cause de l'épidémie de Coronavirus. Depuis, les 5 000 étudiants de Corte se forment à distance sur une plateforme numérique l'ENT où différents supports de cours sont déposés. Certains enseignants organisent des cours en visio et utilisent des systèmes d'exercices et de quizz en ligne.
Eric Leoni, vice-président de la commission de la formation et de la vie universitaire, reçoit de la part des responsables des composantes (filières), des retours positifs sur le dispositif mis en place : "Plus de 90% des élèves n'ont pas de difficulté à se connecter à l'espace de travail.", assure-t-il. Le vice-président de la formation annonce cependant "qu'une attention particulière sera portée lors des examens finaux aux quelques élèves se trouvant en zone blanche ou sans matériel."
En cette fin d'année scolaire de nombreux étudiants devaient être en stage à l'image de ceux de Licence 3, ou de deuxième année de DUT. La plupart ont vu leur période de stage annulée et se sont vu donner à la place un travail de mémoire ou une enquête.
Pour la vingtaine d'élèves de troisième année de l'école d'ingénieur Paoli Tech, qui ont besoin de leur stage de fin d'études pour valider leur diplôme, l'université proposera de prolonger la période de stages jusqu'à décembre.
Des examens en ligne
La période des "partiels" approchant, l'équipe pédagogique de chaque composante réfléchit à un moyen d'évaluer les étudiants de façon distancielle. Chaque université a le pouvoir de choisir les modalités d'évaluation. "On essaie de trouver des solutions, pour les matières scientifiques c'est assez compliqué. Alors que pour les langues et différents oraux on pourrait imaginer un système de visio-conférence." , explique Eric Leoni.
Les examens se tiennent habituellement de de mi-mai à mi-juin. Cette année ils risquent d'être décalés de fin mai à fin juin mais Eric Leoni assure que : "L'équipe pédagogique met tout en œuvre pour que tout soit terminé avant juillet pour que les étudiants puissent attaquer leurs jobs d’été."
Dans la même veine, les rattrapages devraient être resserrés pour éviter qu’ils ne s'étalent sur juillet.
Pour 20 à 25% des élèves de l'université de Corse, la question de l'évaluation pose moins problème puisqu'ils effectuent un contrôle continu. C'est le cas de la faculté de lettres qui depuis maintenant deux ans a mis en place l'évaluation des élèves par CCI, contrôle continu intégral.
Marie-Michèle Venturini, directrice de la faculté des Lettres, Langues, Arts, Sciences Humaines et Sociales explique : " Le contrôle continu laisse d’avantage de liberté à l’organisation des évaluations et les professeurs ont, déjà, des notes pour la plupart. De plus, il a l'avantage de suivre de façon plus régulière les étudiants. C'est un accompagnement pédagogique bienveillant."
Les directeurs de composantes ont entre le 15 et le 20 avril pour proposer les modalités d'évaluations. Celles-ci, seront proposées et validées par le conseil d’administration qui se tiendra le 5 mai.
Eric Leoni, vice-président de la commission de la formation et de la vie universitaire, reçoit de la part des responsables des composantes (filières), des retours positifs sur le dispositif mis en place : "Plus de 90% des élèves n'ont pas de difficulté à se connecter à l'espace de travail.", assure-t-il. Le vice-président de la formation annonce cependant "qu'une attention particulière sera portée lors des examens finaux aux quelques élèves se trouvant en zone blanche ou sans matériel."
En cette fin d'année scolaire de nombreux étudiants devaient être en stage à l'image de ceux de Licence 3, ou de deuxième année de DUT. La plupart ont vu leur période de stage annulée et se sont vu donner à la place un travail de mémoire ou une enquête.
Pour la vingtaine d'élèves de troisième année de l'école d'ingénieur Paoli Tech, qui ont besoin de leur stage de fin d'études pour valider leur diplôme, l'université proposera de prolonger la période de stages jusqu'à décembre.
Des examens en ligne
La période des "partiels" approchant, l'équipe pédagogique de chaque composante réfléchit à un moyen d'évaluer les étudiants de façon distancielle. Chaque université a le pouvoir de choisir les modalités d'évaluation. "On essaie de trouver des solutions, pour les matières scientifiques c'est assez compliqué. Alors que pour les langues et différents oraux on pourrait imaginer un système de visio-conférence." , explique Eric Leoni.
Les examens se tiennent habituellement de de mi-mai à mi-juin. Cette année ils risquent d'être décalés de fin mai à fin juin mais Eric Leoni assure que : "L'équipe pédagogique met tout en œuvre pour que tout soit terminé avant juillet pour que les étudiants puissent attaquer leurs jobs d’été."
Dans la même veine, les rattrapages devraient être resserrés pour éviter qu’ils ne s'étalent sur juillet.
Pour 20 à 25% des élèves de l'université de Corse, la question de l'évaluation pose moins problème puisqu'ils effectuent un contrôle continu. C'est le cas de la faculté de lettres qui depuis maintenant deux ans a mis en place l'évaluation des élèves par CCI, contrôle continu intégral.
Marie-Michèle Venturini, directrice de la faculté des Lettres, Langues, Arts, Sciences Humaines et Sociales explique : " Le contrôle continu laisse d’avantage de liberté à l’organisation des évaluations et les professeurs ont, déjà, des notes pour la plupart. De plus, il a l'avantage de suivre de façon plus régulière les étudiants. C'est un accompagnement pédagogique bienveillant."
Les directeurs de composantes ont entre le 15 et le 20 avril pour proposer les modalités d'évaluations. Celles-ci, seront proposées et validées par le conseil d’administration qui se tiendra le 5 mai.