« Bonjour, je m’appelle Francescu. Je suis à la recherche d’enquêteurs qui accepteraient de m’aider à résoudre l’enquête qui vient de m’être confiée. » Francescu, c’est l’enquêteur fictif de l’Escape Game « Investigemu nant’à u focu », un jeu imaginé par le pôle science de l’università Pasquale Paoli. Aider Francescu revient à comprendre comment un feu trouve son origine. Une entrée en matière ludique pour naviguer au coeur de cette expo qui a vocation à s’installer dans les médiathèques en Corse, pour permettre au public – et en premier lieu les scolaires - de découvrir les outils qu’utilisent les chercheurs dans la prévention et la lutte contre les incendies.
Des universitaires en première ligne contre le feu
Leurs recherches ont débuté en 1993, à une époque où les feux de forêt se sont montrés particulièrement dévastateurs : en effet, en 1990 et 1992, les surfaces brûlées ont dépassé les 10 000 hectares. Et si depuis 2010, le nombre de départs de feux et les superficies brûlées n’ont cessé de diminuer chaque année en Corse, c’est à la fois le fruit du travail de terrain mené par les sapeurs forestiers que celui d’universitaires à Corte qui étudient depuis 1993 les mécanismes de propagation des feux de forêt, dans le cadre du projet FEUX. Initialement composée de physiciens, l’équipe a progressivement élargi son champ disciplinaire en intégrant des chercheurs en chimie, écologie et informatique. A ce jour, elle regroupe onze enseignants-chercheurs et un chargé de recherche CNRS.
L’exposition « Au coeur des feux de forêt » met en lumière ces différents travaux interdisciplinaires à travers quatre thématiques : prévision numérique des méga-feux, écologie du feu, physique du feu, réactions et pollutions chimiques. Toussaint Barboni, responsable du projet FEUX, est venu mercredi soir à Portivechju présenter l’exposition, accompagné de deux membres de son équipe : Jean-Valère Lorenzetti, docteur en chimie, et Camille Luciani, qui va prochainement soutenir sa thèse en physique énergétique. Ils ont insisté sur les mesures à adopter dans les zones à risque, à savoir celles qui accueillent de l’habitat : respecter les obligations légales de débroussaillement (sur une distance minimale de 50 mètres) ou bien recouvrir les volets de sa maison d’une peinture intumescente. Et d’une manière générale, « il faut se réapproprier la forêt, encourage Toussaint Barboni. Développer la filière bois, liège ou châtaigne, c’est aussi se donner les moyens d’organiser une véritable protection contre les incendies. »
"Anticiper les risques"
A Porto-Vecchio, où le couvert végétal avoisine les 70 % de la superficie globale de la commune, la problématique des feux de forêt ne laisse pas indifférent et le but, comme le précise l’adjointe au maire porto-vecchiaise Dumenica Verdoni, « c’est d’anticiper les risques ». Et ce par l’entremise de Lià, le projet de gouvernance par la donnée qui est mené depuis plusieurs années à Porto-Vecchio, et qui vise notamment à équiper le territoire « de capteurs météo un peu plus sophistiqués que ceux que l’on rencontre dans les stations de Météo-France ».
Des universitaires en première ligne contre le feu
Leurs recherches ont débuté en 1993, à une époque où les feux de forêt se sont montrés particulièrement dévastateurs : en effet, en 1990 et 1992, les surfaces brûlées ont dépassé les 10 000 hectares. Et si depuis 2010, le nombre de départs de feux et les superficies brûlées n’ont cessé de diminuer chaque année en Corse, c’est à la fois le fruit du travail de terrain mené par les sapeurs forestiers que celui d’universitaires à Corte qui étudient depuis 1993 les mécanismes de propagation des feux de forêt, dans le cadre du projet FEUX. Initialement composée de physiciens, l’équipe a progressivement élargi son champ disciplinaire en intégrant des chercheurs en chimie, écologie et informatique. A ce jour, elle regroupe onze enseignants-chercheurs et un chargé de recherche CNRS.
L’exposition « Au coeur des feux de forêt » met en lumière ces différents travaux interdisciplinaires à travers quatre thématiques : prévision numérique des méga-feux, écologie du feu, physique du feu, réactions et pollutions chimiques. Toussaint Barboni, responsable du projet FEUX, est venu mercredi soir à Portivechju présenter l’exposition, accompagné de deux membres de son équipe : Jean-Valère Lorenzetti, docteur en chimie, et Camille Luciani, qui va prochainement soutenir sa thèse en physique énergétique. Ils ont insisté sur les mesures à adopter dans les zones à risque, à savoir celles qui accueillent de l’habitat : respecter les obligations légales de débroussaillement (sur une distance minimale de 50 mètres) ou bien recouvrir les volets de sa maison d’une peinture intumescente. Et d’une manière générale, « il faut se réapproprier la forêt, encourage Toussaint Barboni. Développer la filière bois, liège ou châtaigne, c’est aussi se donner les moyens d’organiser une véritable protection contre les incendies. »
"Anticiper les risques"
A Porto-Vecchio, où le couvert végétal avoisine les 70 % de la superficie globale de la commune, la problématique des feux de forêt ne laisse pas indifférent et le but, comme le précise l’adjointe au maire porto-vecchiaise Dumenica Verdoni, « c’est d’anticiper les risques ». Et ce par l’entremise de Lià, le projet de gouvernance par la donnée qui est mené depuis plusieurs années à Porto-Vecchio, et qui vise notamment à équiper le territoire « de capteurs météo un peu plus sophistiqués que ceux que l’on rencontre dans les stations de Météo-France ».
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