Après avoir rappelé l’utilité du Collectif Xyllela et le rôle de la Chambre d’agriculture de Corse du Sud qui a indiqué, à travers sa technicienne, le polygale porteur de la bactérie, la CRA di Corsica a pu de nouveau faire valoir :
- La nécessité d’une compétence sanitaire transférée à la Région.
- Des mesures de protection sur les introductions d’animaux et de végétaux spécifiques à la Corse
- Et la mise en place d’un organisme de recherche dédié aux maladies émergentes.
Si sur le premier point le Ministère reste muet, il n’en est pas de même sur les suivants.
En effet, l’engagement a été pris pour une rencontre avec les services de l’Etat afin de définir précisément, une spécificité corse sur le contrôle des échanges de notre Ile.
Ensuite, et cela avec un effet immédiat, le Ministre a proposé au Directeur de l’INRA de Corse de lui faire des propositions sur la mise en place d’un organisme de recherche, d’expertise et de formation, en relation avec l’Université de Corse. Cet organisme complémentaire de ceux qui existent déjà sur le continent, sera directement orienté sur les maladies déjà présentes en Corse, ainsi que celles qui risquent de la toucher.
La CRA di Corsica se félicite de la prise en compte de sa demande.
Déjà dans cet état d’esprit, tous les techniciens corses des différents organismes intervenants sur le sanitaire, se réunissent cet après-midi à Corte.
Ce groupe ainsi constitué, est le premier maillon d’une chaine d’experts promis par le Ministre de l’Agriculture et des chercheurs de l’Université de Corse.
La CRA di Corsica, refusant le fatalisme, tiendra toute sa place dans ce combat qui a déjà commencé.