Crédit photo Syvadec
À quelques jours de la cérémonie officielle de pose de la première pierre du futur Centre de Surtri et de Valorisation des déchets de Monte, prévue ce vendredi 4 juillet à 14h au lieu-dit Brancale, la Chambre d’Agriculture de la Région Corse monte au créneau. Par un communiqué daté du 27 juin, elle appelle à la « reconsidération urgente » du projet.
Réuni le mois dernier, le bureau de la Chambre a adressé un courrier d’alerte au préfet de Corse, au préfet de Haute-Corse ainsi qu’au président du Conseil exécutif de Corse. Elle y exprime de « nombreuses inquiétudes » concernant ce centre en cours de construction, qui doit accueillir à terme près de 97 000 tonnes de déchets par an. La principale crainte concerne la production de 20 000 tonnes de combustibles solides de récupération (CSR), qui pourraient à l’avenir être incinérés sur place ou à proximité. « Ce projet fait peser de lourds risques sur la plaine agricole », estime Jean-Baptiste Arena, nouveau président de la Chambre d’Agriculture, qui énumère une série d’atteintes potentielles. Il alerte notamment sur la proximité immédiate du fleuve Golu, « ressource stratégique pour l’alimentation en eau, le risque de contamination des cultures et des sols par des polluants persistants, la destruction de cinq hectares de terres agricoles classées à haute valeur agronomique, ainsi que l’impact sur plus de 50 exploitations agricoles engagées dans des démarches de qualité (AOP, IGP, élevage, maraîchage).», À cela s’ajoute une inquiétude logistique : « la hausse significative du trafic routier, estimée à 150 camions par jour, se ferait aux abords de zones agricoles », souligne encore le communiqué.
Sans rejeter le principe d’une gestion responsable des déchets en Corse, la Chambre d’Agriculture refuse que celle-ci se fasse « au détriment des agriculteurs et des générations futures ». Elle appelle à un « rééquilibrage géographique et dimensionnel du traitement des déchets » sur l’île, en tenant compte des impératifs de santé publique, d’environnement et de préservation du monde agricole. Le président de la Chambre d’Agriculture de Région Corse, Jean-Baptiste Arena, conclut : « Nous devons protéger nos ressources, nos terres et nos filières. C’est une question d’équilibre et d’avenir. »
Réuni le mois dernier, le bureau de la Chambre a adressé un courrier d’alerte au préfet de Corse, au préfet de Haute-Corse ainsi qu’au président du Conseil exécutif de Corse. Elle y exprime de « nombreuses inquiétudes » concernant ce centre en cours de construction, qui doit accueillir à terme près de 97 000 tonnes de déchets par an. La principale crainte concerne la production de 20 000 tonnes de combustibles solides de récupération (CSR), qui pourraient à l’avenir être incinérés sur place ou à proximité. « Ce projet fait peser de lourds risques sur la plaine agricole », estime Jean-Baptiste Arena, nouveau président de la Chambre d’Agriculture, qui énumère une série d’atteintes potentielles. Il alerte notamment sur la proximité immédiate du fleuve Golu, « ressource stratégique pour l’alimentation en eau, le risque de contamination des cultures et des sols par des polluants persistants, la destruction de cinq hectares de terres agricoles classées à haute valeur agronomique, ainsi que l’impact sur plus de 50 exploitations agricoles engagées dans des démarches de qualité (AOP, IGP, élevage, maraîchage).», À cela s’ajoute une inquiétude logistique : « la hausse significative du trafic routier, estimée à 150 camions par jour, se ferait aux abords de zones agricoles », souligne encore le communiqué.
Sans rejeter le principe d’une gestion responsable des déchets en Corse, la Chambre d’Agriculture refuse que celle-ci se fasse « au détriment des agriculteurs et des générations futures ». Elle appelle à un « rééquilibrage géographique et dimensionnel du traitement des déchets » sur l’île, en tenant compte des impératifs de santé publique, d’environnement et de préservation du monde agricole. Le président de la Chambre d’Agriculture de Région Corse, Jean-Baptiste Arena, conclut : « Nous devons protéger nos ressources, nos terres et nos filières. C’est une question d’équilibre et d’avenir. »
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