Cela fait quelques mois que le peuple, les jeunes, les artistes au Burkina Faso se mobilisent contre la modification de l'article 37 de la constitution qui permettrait à Blaise Compaoré Président en exercice, de pouvoir se représenter à nouveau aux élections présidentielles, après 27 années de pouvoir sans partage. Blaise Compaoré est aux commandes du pays depuis le coup d'état et l'assassinat de Thomas Sankara en octobre 1987.
Si Thomas Sankara, avait en 4 années, fait faire un bond en avant au pays, (lutte contre l'analphabétisme, construction d'écoles, vaccination de tous les enfants, désenclavement du pays, réseaux routiers, chemin de fer, constructions de barrages,...) son successeur, aura quant à lui, fait reculer un peu plus dans la misère et le sous-développement le Burkina Faso.
Dans ces conditions, il n'est pas étonnant et salutaire pour la démocratie, que de voir des dizaines de milliers de manifestants, de jeunes, occuper la rue depuis plusieurs semaines.
Des meetings, réunions publiques et autres manifestations montrent le ras le bol, mais aussi la détermination, la volonté de voir se construire un autre Burkina Faso, alors que le pays est encore aujourd'hui classé comme l'un des pays les plus pauvres de la planète (Indice Développement Humain).
Depuis une semaine, des dizaines de milliers de manifestants se mobilisent tous les jours dans toutes les villes du pays. Ce matin, le parlement était appelé à modifier l'article 37 de la constitution, mais le vote n'a pu avoir lieu. Une foule immense s'est rassemblée devant le bâtiment. La police est intervenue pour disperser les manifestants. Actuellement le parlement est en feu.
L'association Per a Pace, qui développe des actions solidaires, culturelles et d'échanges avec le Burkina depuis plusieurs années, interpelle aujourd'hui les pouvoirs publics, les autorités françaises afin que par la diplomatie on puisse éviter les affrontements et les déferlements de violence sur le peuple et les jeunes.
La France doit condamner l'usage de la force par un pouvoir aux abois. Elle doit favoriser l'émergence de la démocratie en demandant au dictateur de ne pas modifier l'article 37 de la constitution, car il n'est pas possible d'être élu à vie.
Si Thomas Sankara, avait en 4 années, fait faire un bond en avant au pays, (lutte contre l'analphabétisme, construction d'écoles, vaccination de tous les enfants, désenclavement du pays, réseaux routiers, chemin de fer, constructions de barrages,...) son successeur, aura quant à lui, fait reculer un peu plus dans la misère et le sous-développement le Burkina Faso.
Dans ces conditions, il n'est pas étonnant et salutaire pour la démocratie, que de voir des dizaines de milliers de manifestants, de jeunes, occuper la rue depuis plusieurs semaines.
Des meetings, réunions publiques et autres manifestations montrent le ras le bol, mais aussi la détermination, la volonté de voir se construire un autre Burkina Faso, alors que le pays est encore aujourd'hui classé comme l'un des pays les plus pauvres de la planète (Indice Développement Humain).
Depuis une semaine, des dizaines de milliers de manifestants se mobilisent tous les jours dans toutes les villes du pays. Ce matin, le parlement était appelé à modifier l'article 37 de la constitution, mais le vote n'a pu avoir lieu. Une foule immense s'est rassemblée devant le bâtiment. La police est intervenue pour disperser les manifestants. Actuellement le parlement est en feu.
L'association Per a Pace, qui développe des actions solidaires, culturelles et d'échanges avec le Burkina depuis plusieurs années, interpelle aujourd'hui les pouvoirs publics, les autorités françaises afin que par la diplomatie on puisse éviter les affrontements et les déferlements de violence sur le peuple et les jeunes.
La France doit condamner l'usage de la force par un pouvoir aux abois. Elle doit favoriser l'émergence de la démocratie en demandant au dictateur de ne pas modifier l'article 37 de la constitution, car il n'est pas possible d'être élu à vie.