"Aucun justiciable, aussi mécontent soit-il et qui a droit à sa défense, ne saurait mettre en cause l'État de droit et créer ainsi des conditions ne permettant pas à la justice de fonctionner avec sérénité", a dénoncé auprès de l'AFP Hélène Davo, la plus haute représentante de la justice en Corse avec le procureur général.
Le juge d'instruction mis en cause a mis en examen mardi soir deux jeunes nationalistes pour détention et transport d'engins incendiaires dans le cadre d'un dossier lié à "la découverte de cocktails Molotov" en marge des manifestations qui ont eu lieu en Corse après l'agression mortelle d'Yvan Colonna, le 2 mars 2022.
Des rassemblements d'une cinquantaine de personnes ont eu lieu lundi devant le commissariat de Bastia et mardi devant le palais de justice, à l'appel du collectif Aiutu Paisanu. C'est à l'occasion du rassemblement de mardi qu'une banderole a été fixée sur les grilles du palais de justice. Cette banderole "citait expressément le juge en charge de l'affaire et appelait à son départ de Corse", a précisé Mme Davo.
Le juge d'instruction mis en cause a mis en examen mardi soir deux jeunes nationalistes pour détention et transport d'engins incendiaires dans le cadre d'un dossier lié à "la découverte de cocktails Molotov" en marge des manifestations qui ont eu lieu en Corse après l'agression mortelle d'Yvan Colonna, le 2 mars 2022.
Des rassemblements d'une cinquantaine de personnes ont eu lieu lundi devant le commissariat de Bastia et mardi devant le palais de justice, à l'appel du collectif Aiutu Paisanu. C'est à l'occasion du rassemblement de mardi qu'une banderole a été fixée sur les grilles du palais de justice. Cette banderole "citait expressément le juge en charge de l'affaire et appelait à son départ de Corse", a précisé Mme Davo.