39 enfants des quartiers de Saint-Antoine et du Centre ancien de Bastia ont bénéficié, en juillet pendant trois semaines, du dispositif « Quartier d’été 2025 ». Une opération nationale, qui concerne 1,7 million d’enfants en France, relayée à Bastia par la FALEP (Fédération des associations laïques d'éducation permanente), et qui permet à ces jeunes issus de familles en situation de précarité de profiter d’activités gratuites : « On accueille les enfants dans un local à Saint-Antoine mais aussi à San Angelo en demi-pension. Nous avons un programme d’activités riche, avec du nautisme, de la randonnée, des sorties culturelles en famille, des baignades en rivière, mais aussi un accompagnement à la scolarité et une initiation à la philosophie », explique Josée Natali, la directrice de la FALEP, venue assister au spectacle de fin de vacances dans le quartier de Saint-Antoine.
Activités culturelles d’intérieur, mais surtout activités de plein air. L’occasion pour ces enfants et préadolescents de prendre des vacances : « C’était très bien de faire des activités, cela nous a permis de plus profiter et de ne pas rester sur les écrans », raconte Jed, 12 ans. Passer les vacances devant un écran quand on n’a pas les moyens financiers ou la possibilité de quitter son quartier, c’est une réalité décrite par Amel, 12 ans : « C’est bien de nous faire découvrir le monde extérieur. La moitié des adolescents restent sur les écrans pendant les vacances. On a pu faire des sorties et des choses exceptionnelles. Tant qu’on est ensemble, on est heureux de vivre, malgré que le quartier soit un peu pauvre. »
En Corse, tout le monde ne peut pas partir en vacances
C’est un paradoxe sur l’île : chaque année, des millions de touristes dépensent des milliers d’euros pour venir en vacances, mais à Bastia, la précarité est une réalité. Et même si l’on habite à 500 mètres de la plage ou de la montagne, pour certains, les vacances se passent à la maison ou au quartier, comme l’explique Josée Natali : « C’est une réalité : bien souvent, les familles ne peuvent pas, pour des raisons économiques ou de transport. Il y a des enfants qui n’ont pas la chance de passer de véritables vacances, comme les autres, avec un accès aux loisirs nautiques ou encore à la randonnée. Les Quartiers d’été veillent à proposer un panel d’activités assez varié. »
Certains enfants confient ne pas se sentir légitimes à participer à certaines activités, comme la randonnée, en raison de leur statut social. Une problématique prise en compte par la FALEP à l’occasion des Quartiers d’été : « Ils ne se sentent pas légitimes pour aller au théâtre ou faire de la randonnée. Les activités leur permettent de découvrir des villages, par exemple. Ils sortent du quartier et de la ville. »
Ne pas abandonner les jeunes des quartiers prioritaires durant l’été. C’est l’une des priorités de la politique menée par Pierre Savelli, le maire de Bastia, pour qui la cohésion sociale doit être au cœur de l’action municipale : « On est attentifs à essayer de donner à tous la possibilité de partir en vacances. On organise des séjours avec le CCAS et la politique éducative. On intervient avec des associations. C’est la réalité de nos quartiers, avec des difficultés. On a des personnes qui vivent avec moins de 10.000 euros par an. Ces enfants sont sur le chemin de l’émancipation. On doit continuer sur ce chemin. »
Activités culturelles d’intérieur, mais surtout activités de plein air. L’occasion pour ces enfants et préadolescents de prendre des vacances : « C’était très bien de faire des activités, cela nous a permis de plus profiter et de ne pas rester sur les écrans », raconte Jed, 12 ans. Passer les vacances devant un écran quand on n’a pas les moyens financiers ou la possibilité de quitter son quartier, c’est une réalité décrite par Amel, 12 ans : « C’est bien de nous faire découvrir le monde extérieur. La moitié des adolescents restent sur les écrans pendant les vacances. On a pu faire des sorties et des choses exceptionnelles. Tant qu’on est ensemble, on est heureux de vivre, malgré que le quartier soit un peu pauvre. »
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Certains enfants confient ne pas se sentir légitimes à participer à certaines activités, comme la randonnée, en raison de leur statut social. Une problématique prise en compte par la FALEP à l’occasion des Quartiers d’été : « Ils ne se sentent pas légitimes pour aller au théâtre ou faire de la randonnée. Les activités leur permettent de découvrir des villages, par exemple. Ils sortent du quartier et de la ville. »
Ne pas abandonner les jeunes des quartiers prioritaires durant l’été. C’est l’une des priorités de la politique menée par Pierre Savelli, le maire de Bastia, pour qui la cohésion sociale doit être au cœur de l’action municipale : « On est attentifs à essayer de donner à tous la possibilité de partir en vacances. On organise des séjours avec le CCAS et la politique éducative. On intervient avec des associations. C’est la réalité de nos quartiers, avec des difficultés. On a des personnes qui vivent avec moins de 10.000 euros par an. Ces enfants sont sur le chemin de l’émancipation. On doit continuer sur ce chemin. »
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