Municipales à Bastia : Uniti dénonce la gestion financière de la ville et fait taire les rumeurs de mésentente au sein de l’union
« Des frais de fonctionnement qui explosent, des investissements artificiellement gonflés, une dette record et une fiscalité qui a explosé en dix ans », dénonce Julien Morganti, devant le théâtre de Bastia, symbole selon lui de la mauvaise gestion financière de la ville et « des dérapages constatés sur une décennie », à l’image d’un projet passé, selon l’élu d’opposition et tête de liste d’Uniti, « de 20 à 50 millions d’euros ».
Pour lui, « il est important de présenter la vérité aux Bastiais sur la gestion municipale », très loin, selon ses mots, « des promesses de la maison de cristal ». Julien Morganti égrène ses chiffres : « +21 % de charges de fonctionnement, 38,5 millions de charges de personnel en hausse d’un million chaque année, 52 millions d’euros de dette, 10 % d’augmentation des taxes et impôts en dix ans, et 50 % de surcoût au total sur les grands chantiers de la ville comme l’Aldilonda, le théâtre, l’école Gaudin ou le Vieux-Port. »
Son colistier, l’avocat bastiais Jean-Sébastien de Casalta, résume la situation : « Le bilan qui nous est offert, c’est la dette, la paupérisation et les impôts. »
Pour le chef d’entreprise Sylvain Fanti, représentant la droite dans cette union, « il est fondamental de mettre un terme à cette gestion désastreuse. Aujourd’hui, les denrées financières se raréfient, il faut être exigeant dans leur utilisation ».
Pour Mathieu Ricci, du PNC, « ce manque de pragmatisme conduit à la régression », évoquant « un dogme qui fige l’action publique ».
Un constat et des pistes de réflexion établis tour à tour par les cinq composantes d’Uniti : Julien Morganti, Jean-Sébastien de Casalta, Marie-Claire Poggi pour le MCD, Sylvain Fanti pour la droite et Mathieu Ricci pour le PNC. Autour d’eux, la conseillère municipale bastiaise de droite Livia Graziani-Sanciu ou encore le conseiller territorial Saveriu Luciani.
L’occasion, pour tous, de dissiper les rumeurs de mésentente au sein de cette large union comprenant gauche, droite et nationalistes. « Nous ne sommes pas sur une union de façade », assure Mathieu Ricci pour le PNC, avant d’ajouter : « Nous ne sommes pas dans des postures politico-politiciennes, mais dans des postures de travail et de projet. »
Jean-Sébastien de Casalta estime pour sa part que « ce sont des rumeurs et non des informations », et voit cela « comme des choses qui hantent le début d’une campagne électorale ». Pour qui, « les convictions qui se sont agrégées sont parfaitement solubles dans ce projet collectif. Ce projet est le fruit de cette culture du compromis et de notre intelligence collective pour porter notre projet ».
Revenant sur la possible prochaine entrée en campagne d’une seconde union regroupant Jean-Martin Mondoloni, les communistes, Jean Zuccarelli et le PRG, l’avocat bastiais répond : « Ce sont nos alliés potentiels, qui auraient pu faire partie de cette union et qui construiront peut-être un objet politique à côté du nôtre. Nous restons, les uns et les autres, en contact. Nous parlons et nous échangeons. » Rappelant que la démarche Uniti « reste ouverte et a vocation à s’élargir ».
Pour lui, « il est important de présenter la vérité aux Bastiais sur la gestion municipale », très loin, selon ses mots, « des promesses de la maison de cristal ». Julien Morganti égrène ses chiffres : « +21 % de charges de fonctionnement, 38,5 millions de charges de personnel en hausse d’un million chaque année, 52 millions d’euros de dette, 10 % d’augmentation des taxes et impôts en dix ans, et 50 % de surcoût au total sur les grands chantiers de la ville comme l’Aldilonda, le théâtre, l’école Gaudin ou le Vieux-Port. »
Son colistier, l’avocat bastiais Jean-Sébastien de Casalta, résume la situation : « Le bilan qui nous est offert, c’est la dette, la paupérisation et les impôts. »
Pour le chef d’entreprise Sylvain Fanti, représentant la droite dans cette union, « il est fondamental de mettre un terme à cette gestion désastreuse. Aujourd’hui, les denrées financières se raréfient, il faut être exigeant dans leur utilisation ».
Pour Mathieu Ricci, du PNC, « ce manque de pragmatisme conduit à la régression », évoquant « un dogme qui fige l’action publique ».
Un constat et des pistes de réflexion établis tour à tour par les cinq composantes d’Uniti : Julien Morganti, Jean-Sébastien de Casalta, Marie-Claire Poggi pour le MCD, Sylvain Fanti pour la droite et Mathieu Ricci pour le PNC. Autour d’eux, la conseillère municipale bastiaise de droite Livia Graziani-Sanciu ou encore le conseiller territorial Saveriu Luciani.
L’occasion, pour tous, de dissiper les rumeurs de mésentente au sein de cette large union comprenant gauche, droite et nationalistes. « Nous ne sommes pas sur une union de façade », assure Mathieu Ricci pour le PNC, avant d’ajouter : « Nous ne sommes pas dans des postures politico-politiciennes, mais dans des postures de travail et de projet. »
Jean-Sébastien de Casalta estime pour sa part que « ce sont des rumeurs et non des informations », et voit cela « comme des choses qui hantent le début d’une campagne électorale ». Pour qui, « les convictions qui se sont agrégées sont parfaitement solubles dans ce projet collectif. Ce projet est le fruit de cette culture du compromis et de notre intelligence collective pour porter notre projet ».
Revenant sur la possible prochaine entrée en campagne d’une seconde union regroupant Jean-Martin Mondoloni, les communistes, Jean Zuccarelli et le PRG, l’avocat bastiais répond : « Ce sont nos alliés potentiels, qui auraient pu faire partie de cette union et qui construiront peut-être un objet politique à côté du nôtre. Nous restons, les uns et les autres, en contact. Nous parlons et nous échangeons. » Rappelant que la démarche Uniti « reste ouverte et a vocation à s’élargir ».
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