C’est une décision qui n’a pas été facile à prendre de l’aveu du principal intéressé. Jean-Baptiste Giffon, le maire de Bastelica depuis 30 ans, va rendre son écharpe après les élections municipales de mars prochain. La fin d’une « aventure motivante, gratifiante, et passionnante » entamée le 11 juin 1995. « Je me suis rendu compte que l’écharpe en tant que telle n’est pas lourde à porter, c’est la tâche qui devient âpre au fil des années », souffle-t-il en dévoilant qu’après « quelques mois de réflexion, de doute, de lassitude et d’interrogations », il a donc décidé de mettre un terme à sa vie publique locale. « Mon état de santé, c’est vrai, ne me le permet plus. Et puis j’ai 72 ans, et je voudrais pouvoir profiter de ma famille et de vacances avec elle. Il faut donc savoir dire stop », pose-t-il en outre.
Mais s’il ne brigue pas un nouveau mandat, Jean-Baptiste Giffon l’assure : il restera vigilant au bien-être de sa commune et de ses administrés. « Mon cher village est une passion qui m’a toujours animé, qui coule dans mes veines. Ma commune, c'est ma vie », sourit-il en affirmant qu’il sera toujours présent pour Bastelica et apportera si besoin sa pierre à l’édifice. « Je ne pars pas en disant advienne que pourra. J’ai passé plus de 30 ans à travailler pour l'intérêt général de ma commune, sans négliger les intérêts particuliers de mes administrés ». Un vrai sacerdoce.
Dans cette mission d’une vie, Jean-Baptiste Giffon indique que le plus compliqué au cours des dernières années a souvent été d’obtenir des financements. « Je le dis avec humilité, nous avons fait des prouesses sur la commune de Bastelica pour réaliser tous les investissements qui ont été faits comme la réhabilitation du réseau d'assainissement, les nouvelles stations d'épuration, la restauration des ruelles, des fours, des fontaines, la restauration du groupe scolaire qui est devenu un centre d'immersion linguistique… C'est une commune qui vit, qu'on essaie qu'on porte à bout de bras et on en est fier », glisse-t-il en regrettant en parallèle « les charges administratives et les contraintes qui ne font rien pour faciliter la vie d’un élu local ». Dans la même veine, il déplore également un manque de considération. « Nous avons été élus pour être les serviteurs de la République. Moi j'ai toujours défendu l'intérêt général, l'intérêt de ma commune avec passion et détermination. Je me suis toujours investi avec l'unique volonté de faire de ma commune un endroit où il fait bon vivre, dans le respect de chacun. Mais j'ai l'impression que depuis que j'ai été élu, le rôle du maire s'est dévalorisé », confie-t-il. « Je crois que les gens sont devenus tellement exigeants, vu leur situation personnelle, sociale, économique qu’ils ont l’impression que chaque demande devrait être réalisée dans la seconde qui suit. On est presque devenu le serviteur de bas de gamme d'une commune », insiste-t-il.
Élu de montagne, Jean-Baptiste Giffon a aussi toujours défendu ces territoires. Membre de l’Association Nationale des Élus de Montagne depuis plus de vingt ans, il en fait aujourd’hui partie de l’exécutif. « L'ANEM, c'est une grande famille. Je continuerai d’y être investi après mars prochain », assure-t-il, satisfait que le travail mené ait permis de mieux prendre en compte les spécificités des communes de montagne.
Quant à sa succession, il admet ne pas savoir qui prendra la relève. « Mais j’espère que ceux qui s’installeront seront jeunes, dynamiques, et qu’ils créeront une vraie dynamique. Il faut du sang neuf », lance-t-il.
Mais s’il ne brigue pas un nouveau mandat, Jean-Baptiste Giffon l’assure : il restera vigilant au bien-être de sa commune et de ses administrés. « Mon cher village est une passion qui m’a toujours animé, qui coule dans mes veines. Ma commune, c'est ma vie », sourit-il en affirmant qu’il sera toujours présent pour Bastelica et apportera si besoin sa pierre à l’édifice. « Je ne pars pas en disant advienne que pourra. J’ai passé plus de 30 ans à travailler pour l'intérêt général de ma commune, sans négliger les intérêts particuliers de mes administrés ». Un vrai sacerdoce.
Dans cette mission d’une vie, Jean-Baptiste Giffon indique que le plus compliqué au cours des dernières années a souvent été d’obtenir des financements. « Je le dis avec humilité, nous avons fait des prouesses sur la commune de Bastelica pour réaliser tous les investissements qui ont été faits comme la réhabilitation du réseau d'assainissement, les nouvelles stations d'épuration, la restauration des ruelles, des fours, des fontaines, la restauration du groupe scolaire qui est devenu un centre d'immersion linguistique… C'est une commune qui vit, qu'on essaie qu'on porte à bout de bras et on en est fier », glisse-t-il en regrettant en parallèle « les charges administratives et les contraintes qui ne font rien pour faciliter la vie d’un élu local ». Dans la même veine, il déplore également un manque de considération. « Nous avons été élus pour être les serviteurs de la République. Moi j'ai toujours défendu l'intérêt général, l'intérêt de ma commune avec passion et détermination. Je me suis toujours investi avec l'unique volonté de faire de ma commune un endroit où il fait bon vivre, dans le respect de chacun. Mais j'ai l'impression que depuis que j'ai été élu, le rôle du maire s'est dévalorisé », confie-t-il. « Je crois que les gens sont devenus tellement exigeants, vu leur situation personnelle, sociale, économique qu’ils ont l’impression que chaque demande devrait être réalisée dans la seconde qui suit. On est presque devenu le serviteur de bas de gamme d'une commune », insiste-t-il.
Élu de montagne, Jean-Baptiste Giffon a aussi toujours défendu ces territoires. Membre de l’Association Nationale des Élus de Montagne depuis plus de vingt ans, il en fait aujourd’hui partie de l’exécutif. « L'ANEM, c'est une grande famille. Je continuerai d’y être investi après mars prochain », assure-t-il, satisfait que le travail mené ait permis de mieux prendre en compte les spécificités des communes de montagne.
Quant à sa succession, il admet ne pas savoir qui prendra la relève. « Mais j’espère que ceux qui s’installeront seront jeunes, dynamiques, et qu’ils créeront une vraie dynamique. Il faut du sang neuf », lance-t-il.
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