Il y avait foule, ou plutôt effervescence ce lundi matin du côté du site Alban, « San Ghjuvà » dans son appellation plus commune, devant le chantier où, pour des raisons de protection, le baptistère paléochrétien avait été mis au jour en 2006 par Daniel Istria et son équipe de chercheurs. Il faut dire que pour des raisons plus d’ordre politique qu’archéologique, le site a longtemps alimenté des polémiques. Aujourd’hui, si l’immeuble Alban, qui accueille déjà les locaux de la CAPA, est sorti de terre, l’avenir de ce bijou architectural restait en suspend.
C’est donc un moment important qu’ont vécu, ce lundi matin les personnes présentes autour du chantier où les ouvriers déblayaient le site recouvert d’une couche de géo-textile et de terre afin d’être conservé intact et protégé.
Autour du maire, Laurent Marcangeli, Hélène Paoli-Saez, directrice du Laboratoire Régional d’Archéologie (LRA), François Tramoni, architecte mandataire et quelques habitants de l’immeuble Alban et des environs. « Je voulais voir l’avancée des travaux, souligne le maire de la Cité Impériale, nous pouvons déjà voir à quoi ressemblera l’édifice puisque les entreprises ont effectué un bon travail. D’ici quelques mois, cet ouvrage sera à disposition, il permettra plusieurs enjeux, celui de la culture et de l’identité de la ville qui nous tiennent particulièrement à coeur mais celui également de l’ajout d’un nouveau site dans un quartier vivant qui pourra se réapproprier cet espace. »
Un temps fort, également, cette fois d’un point de vue archéologique. « Voir renaître ce baptistère est une plus-value pour Ajaccio et pour le quartier, précise Hélène Paolini-Saez, c’est aussi un beau challenge de revalorisation de site. La Ville a fait un réel travail de fond. On attend avec impatience la redécouverte de ces vestiges... »
Un projet qui se déclinera en espaces de médiations pour favoriser la tenue de conférences, ouvrir le patrimoine au public avec présentation des objets archéologiques et du sarcophage situé à proximité et découvert en 1938. Mêler le moderne et un aspect plus patrimonial, tel a été la mission de l’équipe d’architectes sollicitée. « On a eu l’idée de créer une croûte de terre en lévitation telle que l’on retrouvée les archéologues, explique François Tramoni, y ajouter un gradin qui nous mène progressivement vers ces fouilles, il va permettra une déambulation et à la fois de créer un espace de conférences... »
Le site, dont les travaux sont évalués à 1,3 million d’euros (60 % à charge pour l’État, 27 % la Ville et 13 % l’ATC) devrait être livré au plus tard, au printemps 2022. Mais Ajaccio n’a pas encore fini de livrer tous ses secrets...
C’est donc un moment important qu’ont vécu, ce lundi matin les personnes présentes autour du chantier où les ouvriers déblayaient le site recouvert d’une couche de géo-textile et de terre afin d’être conservé intact et protégé.
Autour du maire, Laurent Marcangeli, Hélène Paoli-Saez, directrice du Laboratoire Régional d’Archéologie (LRA), François Tramoni, architecte mandataire et quelques habitants de l’immeuble Alban et des environs. « Je voulais voir l’avancée des travaux, souligne le maire de la Cité Impériale, nous pouvons déjà voir à quoi ressemblera l’édifice puisque les entreprises ont effectué un bon travail. D’ici quelques mois, cet ouvrage sera à disposition, il permettra plusieurs enjeux, celui de la culture et de l’identité de la ville qui nous tiennent particulièrement à coeur mais celui également de l’ajout d’un nouveau site dans un quartier vivant qui pourra se réapproprier cet espace. »
Un temps fort, également, cette fois d’un point de vue archéologique. « Voir renaître ce baptistère est une plus-value pour Ajaccio et pour le quartier, précise Hélène Paolini-Saez, c’est aussi un beau challenge de revalorisation de site. La Ville a fait un réel travail de fond. On attend avec impatience la redécouverte de ces vestiges... »
Un projet qui se déclinera en espaces de médiations pour favoriser la tenue de conférences, ouvrir le patrimoine au public avec présentation des objets archéologiques et du sarcophage situé à proximité et découvert en 1938. Mêler le moderne et un aspect plus patrimonial, tel a été la mission de l’équipe d’architectes sollicitée. « On a eu l’idée de créer une croûte de terre en lévitation telle que l’on retrouvée les archéologues, explique François Tramoni, y ajouter un gradin qui nous mène progressivement vers ces fouilles, il va permettra une déambulation et à la fois de créer un espace de conférences... »
Le site, dont les travaux sont évalués à 1,3 million d’euros (60 % à charge pour l’État, 27 % la Ville et 13 % l’ATC) devrait être livré au plus tard, au printemps 2022. Mais Ajaccio n’a pas encore fini de livrer tous ses secrets...
(Photos Michel Luccioni)
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