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Bandera : Encore des réactions


le Dimanche 26 Octobre 2014 à 19:00



Jean-Baptiste Luccioni, maire de Pietrosella : "Trop c'est trop"
« Trop, c’est trop. Le drapeau Corse devrait-il être banni des enceintes sportives ? Cela ressemble à maints égards à une décision raciste qui frappe au-delà de la sphère sportive l’ensemble d’une communauté. Les instances footballistiques ont –elles mesuré la gravité d’une telle décision ?
A bandera qui a brillé en maintes circonstances. Qui fut symbole de liberté. Elle  fut hissée au fronton de notre île qui s’enorgueillissait d’être le premier département de France libéré du joug nazi.
Sans verser dans l’histoire, disons que simplement, dans le droit fil d’une décision ministérielle, la ligue professionnelle a cru bon de persévérer dans l’injustice.
 Oserions nous rappeler son attitude à tout le moins indigente lors de la catastrophe de Furiani qui fut une plaie pour notre île à jamais ouverte. Elle refuse d’ailleurs de sanctuariser la journée du 5 Mai.  Il serait temps que la raison l’emporte. Que cesse cette surenchère qui cloue une île au pilori. A force de jeter le discrédit,  les dirigeants, qu’ils soient sportifs ou politiques sont en train de stigmatiser un peuple, une île, une identité. »

Udi de Corse-du-Sud : La divine comédie du «dieu fric»
La LFP (Ligue de Football Professionnel) n’aime pas être dérangée dans ses habitudes, il lui est facile de pointer du doigt ses victimes préférées. Interdiction de brandir des drapeaux Corses, c’est nouveau et ça vient de sortir, c’est une forme de racisme institutionnalisé exercé à l’encontre de notre Île, une de plus sans doute.
Les Corses n’ont pas à rougir de leur «Bandera», même si le blanc immaculé de notre drapeau historique est rougi par le sang versé au fil des conflits qui notamment au 
long du 20ème siècle ont ponctué l’histoire de la France, ce sang versé se matérialise
par la liste interminable dont chaque monument aux morts de nos villes et de nos 
villages témoigne par les noms gravés dans le marbre...
Il convient désormais qu’un certain nombre de décideurs depuis le haut de l’État, jusqu’aux instances professionnelles retrouvent la raison. Les fadaises servies depuis quelques semaines ne sont plus risibles et sont infiniment tristes. La Corse a besoin de respect et de considération, elle ne demande guère plus, même si ça semble 
difficile à obtenir, c’est le souhait qu’exprime l’UDI de la Corse-du-Sud, par la voix de 
Jean Toma, maire de Solenzara, président de l’UDI 2a et porte-parole pour la Corse.