Son discours de politique générale était attendu notamment sur les questions des retraites,du budget, ou encore de la fiscalité. Mais au milieu d’un discours dense d'une trentaine de minutes, Sébastien Lecornu a aussi pris soin d’évoquer la Corse. Devant les députés, ce mardi après-midi, le nouveau Premier ministre a en effet confirmé que le projet de loi constitutionnelle visant à octroyer un statut d’autonomie à l’île ira jusqu’au bout.
« Le projet de loi constitutionnelle concernant la Corse, fruit de deux années de discussion, lui aussi est prêt. Rien ne serait pire pour l’État que de renier sa parole. L’Assemblée nationale et le Sénat débattront et trancheront », a-t-il déclaré depuis le perchoir du Palais-Bourbon.
Une phrase courte, mais attendue sur l’île, alors que la suite du processus d’autonomie se fait désirer depuis plusieurs mois. Annoncé à plusieurs reprises, le texte n’a toujours pas été présenté au Parlement. En outre, on ignore pour l’heure qui sera en charge du dossier corse dans le gouvernement formé dimanche, aucun ministre n’ayant encore hérité officiellement de ce portefeuille, même s’il pourrait revenir à Françoise Gatel, nouvelle ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation.
Cette réaffirmation de vouloir aller au bout du processus d’autonomie intervient toutefois dans un contexte politique fragile. Alors qu’un examen du texte doit en théorie intervenir d’ici la fin de l’année, avant un vote au Congrès, où il faudra convaincre les trois cinquièmes des parlementaires, deux motions de censure doivent être examinées ce jeudi, et pourraient faire déjà faire tomber ce nouveau gouvernement.
« Le projet de loi constitutionnelle concernant la Corse, fruit de deux années de discussion, lui aussi est prêt. Rien ne serait pire pour l’État que de renier sa parole. L’Assemblée nationale et le Sénat débattront et trancheront », a-t-il déclaré depuis le perchoir du Palais-Bourbon.
Une phrase courte, mais attendue sur l’île, alors que la suite du processus d’autonomie se fait désirer depuis plusieurs mois. Annoncé à plusieurs reprises, le texte n’a toujours pas été présenté au Parlement. En outre, on ignore pour l’heure qui sera en charge du dossier corse dans le gouvernement formé dimanche, aucun ministre n’ayant encore hérité officiellement de ce portefeuille, même s’il pourrait revenir à Françoise Gatel, nouvelle ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation.
Cette réaffirmation de vouloir aller au bout du processus d’autonomie intervient toutefois dans un contexte politique fragile. Alors qu’un examen du texte doit en théorie intervenir d’ici la fin de l’année, avant un vote au Congrès, où il faudra convaincre les trois cinquièmes des parlementaires, deux motions de censure doivent être examinées ce jeudi, et pourraient faire déjà faire tomber ce nouveau gouvernement.
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