Cette année encore, à la rentrée scolaire, pour la première année au collège de l'un de nos enfants, l'établissement, à savoir le collège de Cervione, aménage l'emploi du temps en fonction de l'aide individuelle dont il bénéficie (AESH-I).
La personne présente n'a pas assez d'heures pour que notre fils soit scolarisé pleinement.
De ce fait, le chef d'établissement propose une déscolarisation partielle en aménageant son emploi du temps sans notre accord (nous avions connu cela également pour l'aîné et nous avions du changer d'établissement...)
Sa décision va à l'encontre de la notification de droits accordée par la MDPH de la Collectivité de Corse"
Fabrice Albertini a fait part de son désaccord dans une réponse datée du lundi 10 septembre.
Mais au-delà, le père de famille tenait à attirer tout particulièrement notre "attention sur un évènement" qu'il qualifie d'inacceptable, survenu le jour de la rentrée scolaire.
"Notre fils a été sorti de l'établissement sans notre autorisation 2 heures avant sa sortie sans que nous en soyons avertis.
C'est son taxi qui est venu le récupérer et qui peut en témoigner.
Nous relions bien évidemment sa sortie prématurée du collège à un aménagement forcé du Chef de l'établissement."
Et le président de Handi 20 de poursuivre : "Ce matin, notre fils n'a pu se rendre au Collège en raison de l'impossibilité de l'accompagner et du maintien de l'emploi du temps qui le déscolarise.
Là encore, nous tenons à votre disposition, l'emploi du temps qui nous a été transmis par mail par le Chef d'établissement qui indique bien leur impossibilité à l'accompagner.
Nous avons alerté l'inspection académique, le Dasen et la rectrice de Corse qui ne se sont pas manifestés depuis le jeudi 6 septembre alors que nous ne cessons de leur exposer les difficultés rencontrées qui affectent notre fils."
Fabrice Albertini souligne aussi, dans son courrier, que mardi, il contacté à Bastia, la "chargée des Avs qui a transmis de nouveau les difficultés rencontrées" et que son supérieur hiérarchique a été lui aussi "avisé mais qu'il ne s'est toujours pas manifesté.
Par ailleurs, un de mes amis connaît les mêmes difficultés que nous et pourrait je pense témoigner lui aussi."
Etant président de l'association Handi 20 depuis 15 ans et depuis peu membre du conseil d'orientation du CRA (Centre Ressources Autisme) j'ai malheureusement entendu bon nombre de témoignages au sujet de la déscolarisation des enfants autistes qui se retrouvent aujourd'hui dans des centres sous traitement médicamenteux très lourds..."
Et de cela, on l'a bien compris, Fabrice Albertini et les autres parents, qui sont dans le même cas, n'en veulent pas...
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