Laurent Emmanuelli, membre du grand banditisme selon les services de police et détenu pour une autre affaire, est venu témoigner, menotté et sous forte protection, à Aix-en-Provence au procès de l'assassinat du jeune Antoine Francisci, un de ses proches.
Selon les enquêteurs, Antoine Francisci était devenu le bras droit de Laurent Emmanuelli, 34 ans, figure montante du banditisme corse soupçonné d'avoir cherché activement à s'implanter en Balagne, la région de Calvi, et était de ce fait en concurrence avec le clan Costa, aujourd'hui accusé du meurtre.
Mais "ces messieurs, je ne les connais pas. Je n'ai aucune animosité envers eux", lance-t-il à propos des accusés dans le box des assises.
"Je ne me prêterai pas à ce théâtre de balances. Contrairement à certains ici, je ne suis ni indic, ni repenti. Je suis là pour honorer la mémoire de mon ami", qui "n'était d'aucune guerre, d'aucun clan. Il n'avait ni dette ni ennemi, il est tombé comme tombent les innocents, et je ne laisserai personne salir sa mémoire", poursuit-il en lisant un texte.
"Des choses ne me conviennent pas dans ce procès. La stratégie de la défense, c'est de la délation et on dit que c'est moi qui aurais pu tuer mon ami. Mon nom est jeté en pâture, on me fait passer pour la plus grosse crapule de Corse."
Mais l'interrogatoire de Laurent Emmanuelli vire au dialogue de sourds. Le président l'interroge, sans aucune réponse du témoin. Il retrouve la parole au sujet des écoutes téléphoniques où Dominique "Mimi" Costa, présenté comme la tête de la bande organisée responsable de l'assassinat, apparaît à sa recherche : "Peut-être qu'on veut me tuer mais en attendant, moi, je suis toujours là".
Le 13 mai 2019 à 6 heures, le corps sans vie d'Antoine Francisci, 22 ans, tué de plusieurs coups de fusil de chasse, était découvert sur une petite route, à côté d'un buggy renversé, à Pietralba, en Haute-Corse, à quelques kilomètres du fief des Costa, Moltifao.
Laurent Emmanuelli, conducteur habituel du buggy, suivait ce soir-là Antoine Francisci en "convoi" dans une voiture. Dominique Costa est d'ailleurs aussi jugé pour "tentative de meurtre en bande organisée" sur Laurent Emmanuelli.
Selon les enquêteurs, Antoine Francisci était devenu le bras droit de Laurent Emmanuelli, 34 ans, figure montante du banditisme corse soupçonné d'avoir cherché activement à s'implanter en Balagne, la région de Calvi, et était de ce fait en concurrence avec le clan Costa, aujourd'hui accusé du meurtre.
Mais "ces messieurs, je ne les connais pas. Je n'ai aucune animosité envers eux", lance-t-il à propos des accusés dans le box des assises.
"Je ne me prêterai pas à ce théâtre de balances. Contrairement à certains ici, je ne suis ni indic, ni repenti. Je suis là pour honorer la mémoire de mon ami", qui "n'était d'aucune guerre, d'aucun clan. Il n'avait ni dette ni ennemi, il est tombé comme tombent les innocents, et je ne laisserai personne salir sa mémoire", poursuit-il en lisant un texte.
"Des choses ne me conviennent pas dans ce procès. La stratégie de la défense, c'est de la délation et on dit que c'est moi qui aurais pu tuer mon ami. Mon nom est jeté en pâture, on me fait passer pour la plus grosse crapule de Corse."
Mais l'interrogatoire de Laurent Emmanuelli vire au dialogue de sourds. Le président l'interroge, sans aucune réponse du témoin. Il retrouve la parole au sujet des écoutes téléphoniques où Dominique "Mimi" Costa, présenté comme la tête de la bande organisée responsable de l'assassinat, apparaît à sa recherche : "Peut-être qu'on veut me tuer mais en attendant, moi, je suis toujours là".
Le 13 mai 2019 à 6 heures, le corps sans vie d'Antoine Francisci, 22 ans, tué de plusieurs coups de fusil de chasse, était découvert sur une petite route, à côté d'un buggy renversé, à Pietralba, en Haute-Corse, à quelques kilomètres du fief des Costa, Moltifao.
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