Vous détenez une arme de façon illégale et vous souhaitez vous en débarrasser ? Rien de plus simple. Du 25 novembre au 2 décembre, huit points de collecte sont mis en place sur l'ile pour permettre aux particuliers de façon anonyme, sans prise de rendez-vous et sans la moindre formalité administrative, se dessaisir de leurs armes ou de les déclarer en présentant un document d’identité et plusieurs photos détaillées de l’arme.
"L'objectif est de permettre aux personnes détenant des armes de chasse ou issues des Première et Seconde Guerres mondiales, le plus fréquemment acquises par héritage, de s'en dessaisir simplement ou de les conserver légalement", est-il expliqué dans un communiqué de presse, qui précise que pendant la semaine, exceptionnellement, les particuliers "n'encourront aucune poursuite judiciaire ou administrative sur le fondement du transport ou de la détention sans autorisation d'armes".
Huit points de collecte
En Corse, huit emplacements ont donc été établis par le gouvernement : quatre en Haute-Corse (au commissariat de Bastia et dans les locaux de la gendarmerie de Calvi, Corte, Ghisonaccia) et autant en Corse-du-Sud (au commissariat d'Ajaccio, dans les locaux de la gendarmerie de Péri, Propriano, Porto-Vecchio). Ainsi, pendant huit jours, de 9h à 17h, les services de l’État seront mobilisés sur place pour faciliter les démarches.
"L'objectif est de permettre aux personnes détenant des armes de chasse ou issues des Première et Seconde Guerres mondiales, le plus fréquemment acquises par héritage, de s'en dessaisir simplement ou de les conserver légalement", est-il expliqué dans un communiqué de presse, qui précise que pendant la semaine, exceptionnellement, les particuliers "n'encourront aucune poursuite judiciaire ou administrative sur le fondement du transport ou de la détention sans autorisation d'armes".
Huit points de collecte
En Corse, huit emplacements ont donc été établis par le gouvernement : quatre en Haute-Corse (au commissariat de Bastia et dans les locaux de la gendarmerie de Calvi, Corte, Ghisonaccia) et autant en Corse-du-Sud (au commissariat d'Ajaccio, dans les locaux de la gendarmerie de Péri, Propriano, Porto-Vecchio). Ainsi, pendant huit jours, de 9h à 17h, les services de l’État seront mobilisés sur place pour faciliter les démarches.
"On n'oblige pas les Corses à rendre leurs armes"
"L'objectif, ce n’est pas de savoir combien d’armes sont en circulation, mais plutôt de s'assurer qu’elles sont détenues dans des conditions convenables. explique Danyl Afsoud, directeur de cabinet du préfet de la Corse-du-Sud, selon lequel cette initiative est avant tout un enjeu de sécurité. On parle de sécurité physique, mais aussi juridique. Car je le rappelle, transporter des armes non déclarées expose à des poursuites pénales importantes."
Dans une région qui compte le plus haut taux d'arme par habitant, Danyl Afsoud sait que la campagne de collecte s'annonce particulière, et tient justement à ajouter quelques précisions. "En Corse, il y a un véritable attachement à la chasse, c'est inscrit dans la culture. Mais on n'oblige pas les Corses à rendre leurs armes, on leur donne la possibilité de les régulariser. C'est un service rendu, pas une contrainte."
Dans un second temps, l'État espère profiter de cette occasion pour faciliter la diffusion de son nouveau logiciel de référencement des armes, le Système d'information sur les armes (SIA). "D'ici au 1er juillet 2023, tous les chasseurs devront réenregistrer leurs armes sur le SIA, même si elles sont en règle", ajoute Danyl Afsoud. "Donc l'opération du 25 novembre peut aussi avoir des vertus pour ceux qui n’ont pas encore créé leur compte en ligne. Ils pourront bénéficier d'une aide administrative."
Dans une région qui compte le plus haut taux d'arme par habitant, Danyl Afsoud sait que la campagne de collecte s'annonce particulière, et tient justement à ajouter quelques précisions. "En Corse, il y a un véritable attachement à la chasse, c'est inscrit dans la culture. Mais on n'oblige pas les Corses à rendre leurs armes, on leur donne la possibilité de les régulariser. C'est un service rendu, pas une contrainte."
Dans un second temps, l'État espère profiter de cette occasion pour faciliter la diffusion de son nouveau logiciel de référencement des armes, le Système d'information sur les armes (SIA). "D'ici au 1er juillet 2023, tous les chasseurs devront réenregistrer leurs armes sur le SIA, même si elles sont en règle", ajoute Danyl Afsoud. "Donc l'opération du 25 novembre peut aussi avoir des vertus pour ceux qui n’ont pas encore créé leur compte en ligne. Ils pourront bénéficier d'une aide administrative."