Après d’interminables débats, l’Assemblée de Corse a finalement délibéré sur le principe d’une collectivité unique. S’il ne saurait être question de mettre en cause la légitimité des élus à évoquer de tels sujets, une question mérite cependant d’être posée : Cette nouvelle architecture institutionnelle est-elle de nature à changer le triste décor dans lequel nous évoluons. En effet, la fracture sociale n’a jamais été aussi prégnante en Corse : précarité galopante, problèmes de logement, difficultés d’insertion pour les jeunes diplômés, 5 chômeurs de plus chaque jour, taux de suicide spectaculairement élevés, etc…
Sur les principes retenus, je relève un paradoxe : on nous a expliqué à longueur de débats de travaux et de commission qu’il fallait rendre pus rationnelle et plus lisible l’action de la collectivité. Or, les tripatouillages sur le mode de scrutin et la prime accordée à la liste arrivée en tête sont de nature à rendre cette future assemblée ingouvernable sauf à considérer que la recherche permanente du consensus est un mode de gouvernance plus opérant et plus démocratique que le fait majoritaire. Tout cela prend des accents de 4ème République…
J’ajoute que si je milite pour un lieu de décision unique je suis hostile à la concentration du pouvoir en un lieu unique. C’est prendre le risque insensé de doper le système actuel, celui qui asservit, soumet et rend vain tout espoir de développement.
Ainsi, le véritable enjeu ne se situe pas à mes yeux sur un débat technique mais sur le terrain de l’éthique. S’en tenir à des propos abscons conduit à dresser un écran de fumée devant de dures réalités. N’est ce pas finalement s’en rendre complice ?
Sur les principes retenus, je relève un paradoxe : on nous a expliqué à longueur de débats de travaux et de commission qu’il fallait rendre pus rationnelle et plus lisible l’action de la collectivité. Or, les tripatouillages sur le mode de scrutin et la prime accordée à la liste arrivée en tête sont de nature à rendre cette future assemblée ingouvernable sauf à considérer que la recherche permanente du consensus est un mode de gouvernance plus opérant et plus démocratique que le fait majoritaire. Tout cela prend des accents de 4ème République…
J’ajoute que si je milite pour un lieu de décision unique je suis hostile à la concentration du pouvoir en un lieu unique. C’est prendre le risque insensé de doper le système actuel, celui qui asservit, soumet et rend vain tout espoir de développement.
Ainsi, le véritable enjeu ne se situe pas à mes yeux sur un débat technique mais sur le terrain de l’éthique. S’en tenir à des propos abscons conduit à dresser un écran de fumée devant de dures réalités. N’est ce pas finalement s’en rendre complice ?
Et de Rinnovu Nazunali
Rinnovu naziunali était opposé au projet de réforme institutionnelle présenté initialement le 11 décembre à l'Assemblée de Corse par la Commission "Chaubon". Ce projet confus ne garantissait pas la réelle suppression des Conseils généraux, ils réapparaisaient sous une forme édulcorée.
La copie a été complètement réécrite et notre élu y a apporté sa contribution. La projet final s'est aligné sur nos propositions : pour une réelle Collectivité unique, avec la prise en compte des intercommunalités pour représenter les territoires. De même, les seuils définis en 2009 pour limiter le pluralisme dans le mode de scrutins ont été revus préférant un mode de scrutin proportionnel plus démocratique.
Ce projet strictement institutionnel doit maintenant être accepté comme tel par la Gouvernement, l'inverse serait une forfaiture. Cependant cette première étape statutaire doit s'inscrire dans "une feuille de route" , la future Assemblée de Corse doit avoir des compétences exclusives et des pouvoirs législatifs. Des institutions efficientes sont nécessaires au développement économique et social du peuple corse, elles sont un des éléments d'une solution politique.
La copie a été complètement réécrite et notre élu y a apporté sa contribution. La projet final s'est aligné sur nos propositions : pour une réelle Collectivité unique, avec la prise en compte des intercommunalités pour représenter les territoires. De même, les seuils définis en 2009 pour limiter le pluralisme dans le mode de scrutins ont été revus préférant un mode de scrutin proportionnel plus démocratique.
Ce projet strictement institutionnel doit maintenant être accepté comme tel par la Gouvernement, l'inverse serait une forfaiture. Cependant cette première étape statutaire doit s'inscrire dans "une feuille de route" , la future Assemblée de Corse doit avoir des compétences exclusives et des pouvoirs législatifs. Des institutions efficientes sont nécessaires au développement économique et social du peuple corse, elles sont un des éléments d'une solution politique.