Le 7 juillet dernier, un yacht de 19 mètres s’est échoué sur la pointe de Dalfinu au large du désert des Agriates. Si les trois membres de l’équipage ont pu être rapidement secourus par le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de la Méditerranée (CROSS MED), évitant ainsi un drame humain, le risque de pollution, lui, s’est déclaré dès le lendemain.
« Le 8 juillet, l’épave de ce navire s’est rapidement disloquée, répandant des débris sur la côte et sous la mer (moteurs, batteries, composants électroniques, etc.) au sein du parc naturel marin du cap Corse et de l’Agriate, constituant ainsi une atteinte préjudiciable à l’environnement dans cette zone sensible », indique dans un communiqué le préfet maritime de la Méditerranée.
« Le 8 juillet, l’épave de ce navire s’est rapidement disloquée, répandant des débris sur la côte et sous la mer (moteurs, batteries, composants électroniques, etc.) au sein du parc naturel marin du cap Corse et de l’Agriate, constituant ainsi une atteinte préjudiciable à l’environnement dans cette zone sensible », indique dans un communiqué le préfet maritime de la Méditerranée.
« Un danger immédiat pour l’environnement »
Face à cette situation, le préfet maritime a ordonné plusieurs actions, au premier rang desquelles le retrait de « 26 batteries présentes sur le fond de la mer », compte tenu du « danger immédiat pour l’environnement » qu’elles représentaient. Le relevage a été réalisé le 21 juillet dernier par le bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Pluton.
Cette même opération, menée avec le bâtiment de soutien et d’assistance affrété (BSAA) Pionnier sur le site du naufrage, a permis de constater l’ampleur du sinistre. L’épave apparait ainsi brisée en de nombreux morceaux, qui jonchent les fonds marins « jusqu’au trait de côte sur une surface de 1 à 2 hectares ». Ces morceaux font peser « un risque de pollution par plastique du milieu marin et doivent donc être retirés le plus rapidement possible », estime la préfecture maritime.
Par ailleurs, le fond du bateau constitué notamment des moteurs est « désolidarisé de la coque et occupe un volume de 6 mètres de long par 3 mètres de large ». La présence de ces moteurs fait « encore peser un risque limité de pollution par hydrocarbure ».
Cette même opération, menée avec le bâtiment de soutien et d’assistance affrété (BSAA) Pionnier sur le site du naufrage, a permis de constater l’ampleur du sinistre. L’épave apparait ainsi brisée en de nombreux morceaux, qui jonchent les fonds marins « jusqu’au trait de côte sur une surface de 1 à 2 hectares ». Ces morceaux font peser « un risque de pollution par plastique du milieu marin et doivent donc être retirés le plus rapidement possible », estime la préfecture maritime.
Par ailleurs, le fond du bateau constitué notamment des moteurs est « désolidarisé de la coque et occupe un volume de 6 mètres de long par 3 mètres de large ». La présence de ces moteurs fait « encore peser un risque limité de pollution par hydrocarbure ».
Une plainte pour atteinte à l'environnement
Le préfet maritime précise avoir déposé une plainte pour « atteinte à l’environnement » à l’encontre du propriétaire. Il l’a également mis en demeure de renflouer l’épave. À ce titre, « deux experts maritimes, mandatés par l’assurance du navire, ont prévu de se rendre sur place afin d’évaluer les dégâts engendrés par l’échouement et rencontrer l’entreprise de travaux sous-marins locale ».
En complément, le préfet maritime annonce étudier, au titre de l’action d’office, « les voies possibles pour contracter un marché public local d’urgence et recourir à une société de relevage, aux frais et risques du propriétaire ». En effet, « l’État ne dispose pas en propre de telles capacités », précise le communiqué.
En complément, le préfet maritime annonce étudier, au titre de l’action d’office, « les voies possibles pour contracter un marché public local d’urgence et recourir à une société de relevage, aux frais et risques du propriétaire ». En effet, « l’État ne dispose pas en propre de telles capacités », précise le communiqué.