Des sonorités familières qui viennent se rappeler à la mémoire. Des mots comme autant de souvenirs du passé. Et la culture insulaire comme point d’ancrage dans le présent. Ce mardi, le temps d’une journée, A Spannata organisait à Ajaccio une journée dédiée à la langue et à la culture corse dans sa structure d’accueil de jour pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer et troubles apparentés. « Nous avons décidé en commun avec l’association Filu d’Amparera de mettre en place une journée conceptuelle sur la langue, le livre et la musique corse », explique Bernardu di Scala, le coordinateur de la structure.
Et si l’initiative peut paraître originale, elle revêt un véritable caractère thérapeutique : « On va chercher des possibilités de stimulations qui font régresser la maladie. Alzheimer est une atteinte à la mémoire instantanée mais pas à la mémoire ancienne. Donc le fait de faire revivre la mémoire ancienne entraine une régression de la maladie. Quand nos gens voient des choses, entendent des choses de ce qu’ils ont vécu c’est pour eux un retour vers leur passé, vers leur culture », précise le coordinateur.
Rinatu Coti, le président de l’association Filu d’Amparero, partenaire de la journée, insiste quant à lui sur l’importance de telles manifestations qui viennent donner « un peu de baume au cœur, de joie et même d’espoir dans un moment de la vie un peu morose ».
« On veut montrer que la langue, la musique, le chant concerne tout le monde, sans exclusion d’aucun sorte », souligne-t-il.
Outre chercher à repousser la maladie, pour Bernardu di Scala, l’intérêt d’une telle manifestation est aussi d’amener le public à venir dans la maison d’accueil : « Il n’est pas question de venir comme dans un zoo venir voir ce qu’il se passe, simplement cela aide à continuer le lien social. C’est une forme de re socialisation. Avec le contact, les gens qui passent, les malades ont l’impression d’être encore dans la société ».
Dans une même dynamique, vendredi dernier une journée de musicothérapie avait organisée par A Spannata.
Et si l’initiative peut paraître originale, elle revêt un véritable caractère thérapeutique : « On va chercher des possibilités de stimulations qui font régresser la maladie. Alzheimer est une atteinte à la mémoire instantanée mais pas à la mémoire ancienne. Donc le fait de faire revivre la mémoire ancienne entraine une régression de la maladie. Quand nos gens voient des choses, entendent des choses de ce qu’ils ont vécu c’est pour eux un retour vers leur passé, vers leur culture », précise le coordinateur.
Rinatu Coti, le président de l’association Filu d’Amparero, partenaire de la journée, insiste quant à lui sur l’importance de telles manifestations qui viennent donner « un peu de baume au cœur, de joie et même d’espoir dans un moment de la vie un peu morose ».
« On veut montrer que la langue, la musique, le chant concerne tout le monde, sans exclusion d’aucun sorte », souligne-t-il.
Outre chercher à repousser la maladie, pour Bernardu di Scala, l’intérêt d’une telle manifestation est aussi d’amener le public à venir dans la maison d’accueil : « Il n’est pas question de venir comme dans un zoo venir voir ce qu’il se passe, simplement cela aide à continuer le lien social. C’est une forme de re socialisation. Avec le contact, les gens qui passent, les malades ont l’impression d’être encore dans la société ».
Dans une même dynamique, vendredi dernier une journée de musicothérapie avait organisée par A Spannata.
Manon PERELLI
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