Une dizaine de membres de Femu Ghjuventù, la section jeune de Femu a Corsica, étaient mobilisés ce 24 juin au soir devant le lycée Fesch. Objectif : dénoncer les propos tenus par la FCPE de Corse-du-Sud.
Dans une lettre envoyée à Élisabeth Borne, la ministre de l’Éducation nationale, Claude Perrin, président de la fédération départementale de parents d’élèves, dénonçait les « nouvelles orientations académiques » et s’inquiétait du fait que le projet « Scola 2030 » ne permette plus aux parents d’inscrire leurs enfants dans des filières d’enseignement standard, les obligeant de ce fait à une inscription en filière bilingue.
Il avançait, entre autres, que cela pourrait représenter un frein à l’apprentissage pour certains élèves.
« Nous sommes venus au lycée Fesch pour rencontrer M. Perrin, membre du conseil d’administration. Il était absent, ce qui est regrettable. Nous refusons les propos qui visent à dire que la langue corse est un frein à l’apprentissage et au développement général des élèves, quand on connaît les bienfaits du bilinguisme » explique Jean-Baptiste Geronimi le coordinateur de Femu Ghjuventù « la langue corse ne peut pas être un choix ».
Les jeunes de Femu a Corsica militent pour l’obligation de la langue corse de la maternelle à l’université, considérant cette exigence comme une condition indispensable pour construire une société bilingue. « Aujourd’hui, en 2025, on ne peut plus laisser le choix aux parents de décider ou non de la langue corse. Ça ne peut pas être un choix, car la langue corse fait partie de notre identité. C’est un vecteur de cohésion et d’intégration pour faire société. Quand on arrive dans une région comme la nôtre, il y a des droits et des devoirs. Et l’un des devoirs, c’est d’apprendre la langue corse. C’est pour cela que, même dans les écoles, nous voulons l’obligation d’apprendre le corse, sans laisser le libre choix », argumente Jean-Baptiste Geronimi, coordinateur de Femu Ghjuventù.
La FCPE répond à la polémique
Dans un communiqué de presse transmis le 23 juin aux rédactions, la FCPE de Corse-du-Sud dénonce une « campagne de haine et de détournement des propos concernant sa position sur la langue corse ». La fédération de parents d’élèves y rappelle son attachement profond à l’apprentissage du corse, ainsi que ses bienfaits pédagogiques. Elle milite toutefois « pour le libre choix des parents entre un enseignement bilingue ou standard », refusant « la marginalisation des parents au regard des enjeux de l’éducation de leurs enfants ». La FCPE de Corse-du-Sud tient à rappeler dans son communiqué que « la liberté d’expression et le respect du débat public doivent rester des principes inaltérables ».
Une réponse jugée insuffisante par Femu Ghjuventù
Un communiqué qui ne semble pas convaincre Femu Ghjuventù, pour qui « il n’est plus possible de penser comme cela en 2025 ». Pour Jean-Baptiste Geronimi : « Il faut arrêter de dire que, pour les élèves qui ont des troubles DYS, comme cela a été précisé dans la lettre à la ministre, le bilinguisme peut être un frein. C’est scientifiquement prouvé que le bilinguisme n’apporte que des plus-values, notamment chez les jeunes élèves ».
Les jeunes de Femu a Corsica ont profité de ce rassemblement devant le lycée Fesch pour réaffirmer leurs positions sur l’officialité de la langue corse, mais aussi leur soutien aux actions menées en faveur de la langue, notamment la promotion de l’enseignement immersif.
Dans une lettre envoyée à Élisabeth Borne, la ministre de l’Éducation nationale, Claude Perrin, président de la fédération départementale de parents d’élèves, dénonçait les « nouvelles orientations académiques » et s’inquiétait du fait que le projet « Scola 2030 » ne permette plus aux parents d’inscrire leurs enfants dans des filières d’enseignement standard, les obligeant de ce fait à une inscription en filière bilingue.
Il avançait, entre autres, que cela pourrait représenter un frein à l’apprentissage pour certains élèves.
« Nous sommes venus au lycée Fesch pour rencontrer M. Perrin, membre du conseil d’administration. Il était absent, ce qui est regrettable. Nous refusons les propos qui visent à dire que la langue corse est un frein à l’apprentissage et au développement général des élèves, quand on connaît les bienfaits du bilinguisme » explique Jean-Baptiste Geronimi le coordinateur de Femu Ghjuventù « la langue corse ne peut pas être un choix ».
Les jeunes de Femu a Corsica militent pour l’obligation de la langue corse de la maternelle à l’université, considérant cette exigence comme une condition indispensable pour construire une société bilingue. « Aujourd’hui, en 2025, on ne peut plus laisser le choix aux parents de décider ou non de la langue corse. Ça ne peut pas être un choix, car la langue corse fait partie de notre identité. C’est un vecteur de cohésion et d’intégration pour faire société. Quand on arrive dans une région comme la nôtre, il y a des droits et des devoirs. Et l’un des devoirs, c’est d’apprendre la langue corse. C’est pour cela que, même dans les écoles, nous voulons l’obligation d’apprendre le corse, sans laisser le libre choix », argumente Jean-Baptiste Geronimi, coordinateur de Femu Ghjuventù.
La FCPE répond à la polémique
Dans un communiqué de presse transmis le 23 juin aux rédactions, la FCPE de Corse-du-Sud dénonce une « campagne de haine et de détournement des propos concernant sa position sur la langue corse ». La fédération de parents d’élèves y rappelle son attachement profond à l’apprentissage du corse, ainsi que ses bienfaits pédagogiques. Elle milite toutefois « pour le libre choix des parents entre un enseignement bilingue ou standard », refusant « la marginalisation des parents au regard des enjeux de l’éducation de leurs enfants ». La FCPE de Corse-du-Sud tient à rappeler dans son communiqué que « la liberté d’expression et le respect du débat public doivent rester des principes inaltérables ».
Une réponse jugée insuffisante par Femu Ghjuventù
Un communiqué qui ne semble pas convaincre Femu Ghjuventù, pour qui « il n’est plus possible de penser comme cela en 2025 ». Pour Jean-Baptiste Geronimi : « Il faut arrêter de dire que, pour les élèves qui ont des troubles DYS, comme cela a été précisé dans la lettre à la ministre, le bilinguisme peut être un frein. C’est scientifiquement prouvé que le bilinguisme n’apporte que des plus-values, notamment chez les jeunes élèves ».
Les jeunes de Femu a Corsica ont profité de ce rassemblement devant le lycée Fesch pour réaffirmer leurs positions sur l’officialité de la langue corse, mais aussi leur soutien aux actions menées en faveur de la langue, notamment la promotion de l’enseignement immersif.
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