"Le lundi 2 janvier la présidente de l’association « Union des femmes de Corse » accompagnée d’une dizaine de personnes, s’est rendue devant les grilles de la Préfecture d’ Ajaccio afin d'obtenir une audience auprès due Préfet. Face au refus opposé par les services de la préfecture, ces personnes se sont alors rendues dans les locaux de la DDCSPP
"Sous prétexte d’obtenir des informations concernant l’instruction de leur dossier DALO, ces personnes ont accédé à nos locaux en filmant, avec leur téléphone portable, les bureaux et les agents présents. Dans l'attente d'être reçues, ces personnes ont continué à filmer pendant que des propos calomnieux et injurieux étaient tenus à l'encontre de nos collègues.
D'autres agents présents dans les locaux ont également été pris à partie et des menaces envers leur intégrité ont été proférées : "je vais le gonfler" ; "est-ce qu'il faut vous tirer dessus pour avoir un logement" ; "si ça continue je vais envoyer daesh"; "il faut les (les agents) tirer un par un" ; "les services de la DDCSPP se pensent corses et non plus français et c'est pour ça qu'ils appliquent leurs propres règles".
Malgré ces propos, les 11 agents présents ont gardé leur sang froid et décidé, dans un souci d'apaisement, de ne pas faire appel aux services de police.
A la demande de notre hiérarchie, les personnes de ce groupe ont été reçues individuellement par les agents en charge des dossiers. Il a pu être démontré que les dossiers litigieux avait été traités conformément aux procédures réglementaires en vigueur. Les usagers ont quitté les lieux, satisfaits.
Compte tenu du harcèlement récurrent, du comportement irrespectueux, méprisant et insultant à l'égard de nos collègues dans le cadre de l'exercice de leur mission de service public et de surcroît sur leur lieu de travail, l'intersyndicale à demandé à son administration :
- De condamner officiellement fermement cette agression inacceptable ;
- D’adopter des mesures urgentes de protection dues à nos collègues agressés dans l’exercice de leurs fonctions ;
- D’engager contre les auteurs des faits, toute procédure utile pour faire cesser ces atteintes.
L’ensemble du personnel de la DDCSPP n’appelle à aucun rassemblement et rejette toute récupération politique."
"Sous prétexte d’obtenir des informations concernant l’instruction de leur dossier DALO, ces personnes ont accédé à nos locaux en filmant, avec leur téléphone portable, les bureaux et les agents présents. Dans l'attente d'être reçues, ces personnes ont continué à filmer pendant que des propos calomnieux et injurieux étaient tenus à l'encontre de nos collègues.
D'autres agents présents dans les locaux ont également été pris à partie et des menaces envers leur intégrité ont été proférées : "je vais le gonfler" ; "est-ce qu'il faut vous tirer dessus pour avoir un logement" ; "si ça continue je vais envoyer daesh"; "il faut les (les agents) tirer un par un" ; "les services de la DDCSPP se pensent corses et non plus français et c'est pour ça qu'ils appliquent leurs propres règles".
Malgré ces propos, les 11 agents présents ont gardé leur sang froid et décidé, dans un souci d'apaisement, de ne pas faire appel aux services de police.
A la demande de notre hiérarchie, les personnes de ce groupe ont été reçues individuellement par les agents en charge des dossiers. Il a pu être démontré que les dossiers litigieux avait été traités conformément aux procédures réglementaires en vigueur. Les usagers ont quitté les lieux, satisfaits.
Compte tenu du harcèlement récurrent, du comportement irrespectueux, méprisant et insultant à l'égard de nos collègues dans le cadre de l'exercice de leur mission de service public et de surcroît sur leur lieu de travail, l'intersyndicale à demandé à son administration :
- De condamner officiellement fermement cette agression inacceptable ;
- D’adopter des mesures urgentes de protection dues à nos collègues agressés dans l’exercice de leurs fonctions ;
- D’engager contre les auteurs des faits, toute procédure utile pour faire cesser ces atteintes.
L’ensemble du personnel de la DDCSPP n’appelle à aucun rassemblement et rejette toute récupération politique."