L’agenda, le cartable, la trousse ou encore le stylo dernier cri. Au retour des vacances et à quelques jours de la rentrée, parents et enfants se retrouvent souvent dans les rayons pour préparer la fameuse liste des fournitures scolaires. Grandes enseignes, magasins spécialisés ou encore commande sur Internet. Les familles ont le choix entre ces trois options. Mais sachant que les listes sont communiquées aux familles en juin, la course au matériel scolaire est-elle toujours d’actualité à quelques jours de la rentrée en Corse ?
Laura, mère de deux enfants scolarisés dans le 1er degré à Ajaccio, a ses habitudes. Elle fait ses achats de produits scolaires au Leclerc Baleone. Listes dans le caddie. Même si la mère de famille indique avoir trouvé toutes les fournitures, elle reconnaît s’y prendre à la dernière minute : « Dans mon entourage, toutes les mamans ont préparé leurs listes depuis le mois de juillet pour la plupart », confie-t-elle. Marie-Rose, maman d’un jeune garçon qui fera sa rentrée en 6e, a pour sa part déjà fait une partie des achats. « Nous avons trié ce qu’il nous restait des années précédentes et là, on fait un complément. Nous sommes organisés », sourit-elle.
Au Carrefour Finosello, où de nombreuses familles sont venues faire leurs achats début août, les deux dernières semaines avant la rentrée restent une période charnière : « Cela représente 20/30% du chiffre de toute la saison » explique le manager de la zone scolaire de la grande surface. Et cela va continuer « début septembre, sur les trois premiers jours, pour ceux qui ont les listes tardivement. »
En magasin spécialisé, à Bureau + Ajaccio, Stéphane Mayeur, le propriétaire, observe « une gestion raisonnée ». Dès fin juin-début juillet, le magasin a déjà un certain nombre de listes déposées (N.D.L.R. L’enseigne prépare les listes déposées en ligne par les parents). Une fois que cette vague est passée, dans l’été, il reçoit d’autres listes à constituer. En ce moment, « ça commence à s’accélérer. Il y a des familles qui arrivent sachant que la rentrée est dans plus de 10 jours et puis il y aura un pic les 5 jours de rentrée puisque des listes n’ont pas encore été distribuées notamment en lycée. » Le magasin travaille également avec les écoles pour proposer des listes groupées. Tout est prêt pour le jour J.
Des listes et des comportements qui évoluent avec les années
Même s’il y a encore des demandes bien spécifiques comme le traditionnel cartable ou sac à dos « sans roulettes », les ramettes de feuilles blanches avec grammage précis, le cahier avec des dimensions particulières … les familles constatent que les listes sont plus raisonnables que par le passé. « On nous demande le strict minimum. En maternelle, tout est fourni. On ne nous demande pas de feutre, de crayon, de trousse. Chacun ramène une ramette de papier, qui leur sert pour toute l’année. Pour mon enfant scolarisé en CM2, nous apportons les fournitures en début d’année et les élèves gardent tout en classe. La liste est relativement légère, il n’y a pas de gros classeur, il a juste deux porte-vues », indique Laura.
Marie-Rose, dans la liste envoyée par le collège où son fils fera sa rentrée « les mêmes fournitures reviennent, on reste sur du classeur, des feuilles, des porte-vues, des pochettes. C’est une liste beaucoup moins exigeante qu’au primaire. Et ça allège les dos des enfants ». Sans compter qu’il n’y a plus de livres à acheter.
Les familles que nous avons rencontrées disent en outre adopter des gestes éco-responsables, en réutilisant des fournitures. « C’est par économie et pour ne pas jeter. Nous avons recyclé ce qui était possible comme les porte-vues », expliquent-elles.
Laura, mère de deux enfants scolarisés dans le 1er degré à Ajaccio, a ses habitudes. Elle fait ses achats de produits scolaires au Leclerc Baleone. Listes dans le caddie. Même si la mère de famille indique avoir trouvé toutes les fournitures, elle reconnaît s’y prendre à la dernière minute : « Dans mon entourage, toutes les mamans ont préparé leurs listes depuis le mois de juillet pour la plupart », confie-t-elle. Marie-Rose, maman d’un jeune garçon qui fera sa rentrée en 6e, a pour sa part déjà fait une partie des achats. « Nous avons trié ce qu’il nous restait des années précédentes et là, on fait un complément. Nous sommes organisés », sourit-elle.
Au Carrefour Finosello, où de nombreuses familles sont venues faire leurs achats début août, les deux dernières semaines avant la rentrée restent une période charnière : « Cela représente 20/30% du chiffre de toute la saison » explique le manager de la zone scolaire de la grande surface. Et cela va continuer « début septembre, sur les trois premiers jours, pour ceux qui ont les listes tardivement. »
En magasin spécialisé, à Bureau + Ajaccio, Stéphane Mayeur, le propriétaire, observe « une gestion raisonnée ». Dès fin juin-début juillet, le magasin a déjà un certain nombre de listes déposées (N.D.L.R. L’enseigne prépare les listes déposées en ligne par les parents). Une fois que cette vague est passée, dans l’été, il reçoit d’autres listes à constituer. En ce moment, « ça commence à s’accélérer. Il y a des familles qui arrivent sachant que la rentrée est dans plus de 10 jours et puis il y aura un pic les 5 jours de rentrée puisque des listes n’ont pas encore été distribuées notamment en lycée. » Le magasin travaille également avec les écoles pour proposer des listes groupées. Tout est prêt pour le jour J.
Des listes et des comportements qui évoluent avec les années
Même s’il y a encore des demandes bien spécifiques comme le traditionnel cartable ou sac à dos « sans roulettes », les ramettes de feuilles blanches avec grammage précis, le cahier avec des dimensions particulières … les familles constatent que les listes sont plus raisonnables que par le passé. « On nous demande le strict minimum. En maternelle, tout est fourni. On ne nous demande pas de feutre, de crayon, de trousse. Chacun ramène une ramette de papier, qui leur sert pour toute l’année. Pour mon enfant scolarisé en CM2, nous apportons les fournitures en début d’année et les élèves gardent tout en classe. La liste est relativement légère, il n’y a pas de gros classeur, il a juste deux porte-vues », indique Laura.
Marie-Rose, dans la liste envoyée par le collège où son fils fera sa rentrée « les mêmes fournitures reviennent, on reste sur du classeur, des feuilles, des porte-vues, des pochettes. C’est une liste beaucoup moins exigeante qu’au primaire. Et ça allège les dos des enfants ». Sans compter qu’il n’y a plus de livres à acheter.
Les familles que nous avons rencontrées disent en outre adopter des gestes éco-responsables, en réutilisant des fournitures. « C’est par économie et pour ne pas jeter. Nous avons recyclé ce qui était possible comme les porte-vues », expliquent-elles.
Quid des prix
Laura, maman de deux enfants scolarisés dans le premier degré, ne compare pas les prix. Elle préfère acheter ses fournitures scolaires au Leclerc Baleone où elle vient toujours et où les prix, pour elle, restent plus attractifs qu’en magasin spécialisé. « J’ai l’impression que les prix sont même un peu plus bas que ces dernières années », commente-t-elle.
Le 18 août, la Fédération nationale Familles de France a publié son enquête nationale sur le coût de la rentrée scolaire pour un élève entrant en classe de 6e. Le panier moyen cette année s’élève à 211,10 euros, soit un recul de 5,53 % du coût moyen. Toujours selon cette enquête, les prix sont en recul dans tous les circuits de distribution.
Malgré la diminution des prix, le coût des fournitures de rentrée impacte parfois lourdement le budget des familles. Pour les accompagner, plusieurs aides peuvent être sollicitées par les parents. L'allocation de rentrée scolaire (ARS) a ainsi été versée le 19 août dernier, sous conditions de ressources, aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 6 à 18 ans. Elle est destinée à aider les familles à financer les dépenses de la rentrée scolaire. Cette aide est versée par la CAF ou par la MSA. Son montant pour l’année 2025-2026 a été revalorisé et atteint 423,48 euros pour les 6-10 ans, 446,85 euros pour les 11-14 ans et 462,33 euros pour les 15-18 ans. En Corse, 11 995 foyers sont concernés par ce versement.
En outre, des aides existent pour les frais liés à la restauration collective ou l’inscription à une activité sportive. Enfin, si un enfant est scolarisé au collège ou au lycée ou s’il poursuit des études supérieures, ses parents peuvent prétendre, sous certaines conditions, à une réduction d’impôt sur le revenu.
Pour en savoir plus sur ces dispositifs : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/gerer-mon-argent/beneficier-daides-et-de-reductions-dimpots/rentree-scolaire-quelles#
Le 18 août, la Fédération nationale Familles de France a publié son enquête nationale sur le coût de la rentrée scolaire pour un élève entrant en classe de 6e. Le panier moyen cette année s’élève à 211,10 euros, soit un recul de 5,53 % du coût moyen. Toujours selon cette enquête, les prix sont en recul dans tous les circuits de distribution.
Malgré la diminution des prix, le coût des fournitures de rentrée impacte parfois lourdement le budget des familles. Pour les accompagner, plusieurs aides peuvent être sollicitées par les parents. L'allocation de rentrée scolaire (ARS) a ainsi été versée le 19 août dernier, sous conditions de ressources, aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 6 à 18 ans. Elle est destinée à aider les familles à financer les dépenses de la rentrée scolaire. Cette aide est versée par la CAF ou par la MSA. Son montant pour l’année 2025-2026 a été revalorisé et atteint 423,48 euros pour les 6-10 ans, 446,85 euros pour les 11-14 ans et 462,33 euros pour les 15-18 ans. En Corse, 11 995 foyers sont concernés par ce versement.
En outre, des aides existent pour les frais liés à la restauration collective ou l’inscription à une activité sportive. Enfin, si un enfant est scolarisé au collège ou au lycée ou s’il poursuit des études supérieures, ses parents peuvent prétendre, sous certaines conditions, à une réduction d’impôt sur le revenu.
Pour en savoir plus sur ces dispositifs : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/gerer-mon-argent/beneficier-daides-et-de-reductions-dimpots/rentree-scolaire-quelles#
Les listes de fournitures scolaires, comment ça marche ?
Selon le ministère de l’Éducation nationale, « les écoles et les établissements doivent s’attacher à produire des listes de fournitures raisonnables ». Pour ce faire, ils doivent établir une liste en tenant compte de trois facteurs :
Le budget raisonnable, c’est à dire restreindre le coût financier pour toutes les familles,
Le poids du cartable qui doit être allégé,
L’empreinte écologique, c’est à dire choisir des produits triables et recyclables.
Des listes-modèles ont été établies par le ministère de l’Éducation nationale pour les collégiens et les élèves inscrits à l'école élémentaire.
Le budget raisonnable, c’est à dire restreindre le coût financier pour toutes les familles,
Le poids du cartable qui doit être allégé,
L’empreinte écologique, c’est à dire choisir des produits triables et recyclables.
Des listes-modèles ont été établies par le ministère de l’Éducation nationale pour les collégiens et les élèves inscrits à l'école élémentaire.
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