« L’Intelligence Artificielle représente un véritable phénomène social qui bouleverse notre pratique et transforme notre perception du monde » explique Marcel Fortini, directeur du CMP. « C’est la raison pour laquelle il est important aujourd’hui de donner accès à l’œuvre originale et de prendre conscience de ses valeurs. C’est donc à partir de cette collection qui regroupe plus de deux mille œuvres à ce jour, que l’exposition* intitulée A Cità est présentée au musée de Bastia sur le thème de la ville ».
Cette exposition présente les photographies de Valérie Belin, Filippo Brancoli-Pantera, Stéphane Couturier, Dominique Degli Esposti, Arno Gisinger, Jean-François Joly, Dolorès Marat, Paulo Nozolino, Georges Rousse, Valérie Rouyer et Laurent Van der Stockt. Il s'agit de photographies pour la plupart en argentique, prises lors de résidences et de commandes dans le cadre du Contrat de ville de Bastia, de partenariat avec la ville d’Ajaccio et de la CdC.
« Le parcours de l’exposition est composé de cinq séquences, 5 salles, qui mettent en lumière la cité méditerranéenne à travers une sélection de photographies plasticiennes, documentaires et de reportage » commente Valérie Rouyer, chargée de mission en pédagogie et responsables des expositions au CMP.
Ainsi au fil de l’expo « Urbs utopia » invite le visiteur à pénétrer dans l’atelier éphémère que Georges Rousse a installé dans les villes avec des clichés du Bon Pasteur à Bastia en 2020 et de la Citadelle d’Ajaccio en 2023.
La ville comme utopie en rouge, bleu et jaune.
« Ochju à ochju/Face à face » convie notre regard à se poser sur les façades recomposées de Stéphane Couturier. Grandes façades colorées de la Cité impériale prises en 2007 ou encore l’immeuble Pouillon de Bastia, fragmenté, en sorte de puzzle (2023), un inédit, don de l’auteur au CMP. «Stéphane Couturier nous a fait don d'une vingtaine de photos de façades et nous a laissé le choix de les assembler à notre convenance. Elles n'ont jamais été exposées» précise Valérie Rouyer.
Une autre séquence, « De jour comme de nuit » présente la vision instinctive et mystérieuse de Dolorès Marat qui compose son univers onirique à partir de l’éclairage artificiel de la ville confronté au mouvement de la jeunesse photographiée sous une lumière zénithale par Laurent van der Stockt. Dans ces deux approches différentes, on circule entre St Florent, Bonifacio et Bastia
« Habiter la ville/Campà a Cità » possède un côté plus humain et inscrit l’humain dans son quotidien intime du dedans / dehors avec des portraits réalisés par Valérie Rouyer, Jean-François Joly et Paulo Nozolino.
Enfin, avec les trompe-l’œil, en noir et blanc, de Valérie Belin, le dernier volet, « Esprit baroque » conduit le visiteur dans le monde singulier, plus spirituel peut-être du regretté Dominique Degli Esposti, disparu en juillet dernier.
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*Du 20 février au 22 mars 2025. Ouvert du mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Entrée libre. Des visites guidées sont possibles. Tel : 09.77.74.23.65. E-mail .
Cette exposition présente les photographies de Valérie Belin, Filippo Brancoli-Pantera, Stéphane Couturier, Dominique Degli Esposti, Arno Gisinger, Jean-François Joly, Dolorès Marat, Paulo Nozolino, Georges Rousse, Valérie Rouyer et Laurent Van der Stockt. Il s'agit de photographies pour la plupart en argentique, prises lors de résidences et de commandes dans le cadre du Contrat de ville de Bastia, de partenariat avec la ville d’Ajaccio et de la CdC.
« Le parcours de l’exposition est composé de cinq séquences, 5 salles, qui mettent en lumière la cité méditerranéenne à travers une sélection de photographies plasticiennes, documentaires et de reportage » commente Valérie Rouyer, chargée de mission en pédagogie et responsables des expositions au CMP.
Ainsi au fil de l’expo « Urbs utopia » invite le visiteur à pénétrer dans l’atelier éphémère que Georges Rousse a installé dans les villes avec des clichés du Bon Pasteur à Bastia en 2020 et de la Citadelle d’Ajaccio en 2023.
La ville comme utopie en rouge, bleu et jaune.
« Ochju à ochju/Face à face » convie notre regard à se poser sur les façades recomposées de Stéphane Couturier. Grandes façades colorées de la Cité impériale prises en 2007 ou encore l’immeuble Pouillon de Bastia, fragmenté, en sorte de puzzle (2023), un inédit, don de l’auteur au CMP. «Stéphane Couturier nous a fait don d'une vingtaine de photos de façades et nous a laissé le choix de les assembler à notre convenance. Elles n'ont jamais été exposées» précise Valérie Rouyer.
Une autre séquence, « De jour comme de nuit » présente la vision instinctive et mystérieuse de Dolorès Marat qui compose son univers onirique à partir de l’éclairage artificiel de la ville confronté au mouvement de la jeunesse photographiée sous une lumière zénithale par Laurent van der Stockt. Dans ces deux approches différentes, on circule entre St Florent, Bonifacio et Bastia
« Habiter la ville/Campà a Cità » possède un côté plus humain et inscrit l’humain dans son quotidien intime du dedans / dehors avec des portraits réalisés par Valérie Rouyer, Jean-François Joly et Paulo Nozolino.
Enfin, avec les trompe-l’œil, en noir et blanc, de Valérie Belin, le dernier volet, « Esprit baroque » conduit le visiteur dans le monde singulier, plus spirituel peut-être du regretté Dominique Degli Esposti, disparu en juillet dernier.
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*Du 20 février au 22 mars 2025. Ouvert du mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Entrée libre. Des visites guidées sont possibles. Tel : 09.77.74.23.65. E-mail .