Le lancement de l’appel à projet destiné aux communautés de communes souhaitant s’engager dans un schéma de déploiement des infrastructures de recharge pour véhicules électriques en Corse a été présenté ce matin dans les locaux de l’agence d’aménagement durable d’urbanisme et d’énergie (AUE) par son président Julien Paolini et son directeur Alexis Milano.
En 2022 on dénombrait 7 000 véhicules hybrides en circulation en Corse. L’île est relativement en avance en termes de déploiement de véhicules électriques avec une croissance du parc de 47 % l’an passé contre 26 % pour la France.
À l’horizon 2030, ce nombre de véhicules pourrait atteindre les 50 000, soit 20% du parc total des véhicules de l’île. À l’heure actuelle, moins de 10 000 points de recharge, entre privé et public, existent sur le territoire. Avec l’accroissement des ventes de ces véhicules, le besoin en infrastructures est estimé par une étude de l’AUE à 49 000 points de recharge. C’est dans cette optique que l’AUE lance son appel à projets afin d’accompagner les collectivités, notamment les intercommunalités, au déploiement de ces bornes de recharge électrique. Une mise en œuvre qui sera facilitée par cet appel à projets et qui permettra également de l’adapter aux spécificités du territoire avec la réalisation d’un schéma directeur.
Spécificités du territoire
Le projet de Programmations pluriannuelles de l’énergie (PPE) adopté par l’Assemblée de Corse en mars dernier comporte un volet mobilité détaillant précisément les besoins en bornes de recharge électrique à l’horizon 2028. Il précise notamment leur répartition sur le territoire, notamment par les intercommunalités et les différents types de bornes nécessaires afin de s’adapter aux spécificités du territoire. « Le développement ne doit pas se faire de manière anarchique, le réseau corse électrique est fragile, notamment en raison de la vétusté de la centrale du Vazzio, mais, là encore avec la PPE, la nouvelle centrale du Ricanto qui verra le jour en 2027 est une étape majeure de sécurisation du réseau, explique Julien Paolini, président de l’AUE. On doit maîtriser la demande en électricité en même temps que l’on déploie les bornes. Il faut que les bornes soient pilotables et rechargeables. Seules les bornes prévues dans le schéma directeur préalablement financé et qui correspondent au besoin du réseau en termes du respect de l’environnement et de sécurisation du réseau seront subventionnées ».
Dans le réseau actuel, très peu de bornes sont pilotées, mais elles sont pilotables à condition de réaliser quelques petits travaux. Ces bornes pilotées doivent permettre de décaler le déclenchement de la recharge vers les heures de production d’énergie renouvelable et de minimiser l’impact de la recharge sur le système électrique. Le mode de charge doit également être adapté.
L’appel à projets vise à « aider à la réalisation d’un cahier des charges type afin d’avoir d’ici la fin d’année 2024 un schéma par intercommunalité et donc un schéma territorial de déploiement des bornes de recharge de manière à pouvoir par la suite financer et accompagner l’installation de ces bornes dans un second temps ».
Les aides financières apportées peuvent aller jusqu’à 80% des dépenses avec un plafond des dépenses éligibles établi à 100.000 €.
En 2022 on dénombrait 7 000 véhicules hybrides en circulation en Corse. L’île est relativement en avance en termes de déploiement de véhicules électriques avec une croissance du parc de 47 % l’an passé contre 26 % pour la France.
À l’horizon 2030, ce nombre de véhicules pourrait atteindre les 50 000, soit 20% du parc total des véhicules de l’île. À l’heure actuelle, moins de 10 000 points de recharge, entre privé et public, existent sur le territoire. Avec l’accroissement des ventes de ces véhicules, le besoin en infrastructures est estimé par une étude de l’AUE à 49 000 points de recharge. C’est dans cette optique que l’AUE lance son appel à projets afin d’accompagner les collectivités, notamment les intercommunalités, au déploiement de ces bornes de recharge électrique. Une mise en œuvre qui sera facilitée par cet appel à projets et qui permettra également de l’adapter aux spécificités du territoire avec la réalisation d’un schéma directeur.
Spécificités du territoire
Le projet de Programmations pluriannuelles de l’énergie (PPE) adopté par l’Assemblée de Corse en mars dernier comporte un volet mobilité détaillant précisément les besoins en bornes de recharge électrique à l’horizon 2028. Il précise notamment leur répartition sur le territoire, notamment par les intercommunalités et les différents types de bornes nécessaires afin de s’adapter aux spécificités du territoire. « Le développement ne doit pas se faire de manière anarchique, le réseau corse électrique est fragile, notamment en raison de la vétusté de la centrale du Vazzio, mais, là encore avec la PPE, la nouvelle centrale du Ricanto qui verra le jour en 2027 est une étape majeure de sécurisation du réseau, explique Julien Paolini, président de l’AUE. On doit maîtriser la demande en électricité en même temps que l’on déploie les bornes. Il faut que les bornes soient pilotables et rechargeables. Seules les bornes prévues dans le schéma directeur préalablement financé et qui correspondent au besoin du réseau en termes du respect de l’environnement et de sécurisation du réseau seront subventionnées ».
Dans le réseau actuel, très peu de bornes sont pilotées, mais elles sont pilotables à condition de réaliser quelques petits travaux. Ces bornes pilotées doivent permettre de décaler le déclenchement de la recharge vers les heures de production d’énergie renouvelable et de minimiser l’impact de la recharge sur le système électrique. Le mode de charge doit également être adapté.
L’appel à projets vise à « aider à la réalisation d’un cahier des charges type afin d’avoir d’ici la fin d’année 2024 un schéma par intercommunalité et donc un schéma territorial de déploiement des bornes de recharge de manière à pouvoir par la suite financer et accompagner l’installation de ces bornes dans un second temps ».
Les aides financières apportées peuvent aller jusqu’à 80% des dépenses avec un plafond des dépenses éligibles établi à 100.000 €.
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