L’an dernier, Tony Aguzzi avait dominé les débats au terme d’une course sans problème mais avec grande efficacité, devant Paul-Antoine Guglielmi et Baylac.
Hier, sur un tracé de 146 km dont 35 km répartis en 6 spéciales (trois entre Bastelica et le Radicale et 3 entre Ocana et Tolla), Paul-Antoine Santoni n’a laissé le soin à personne de prendre les devants et par la même le commandement d’une épreuve qu’il domina de la tête et des épaules.
Dans la première spéciale, il réalisait le meilleur chrono sur les 8 kilomètres d’un tracé propice à la grosse attaque et laissait Tony Aguzzi à 7 secondes. Le ton était ainsi donné mais derrière, la chasse commençait à s’organiser avec notamment Audirac, Alerini et Guglielmi. Dans l’épreuve suivante, entre Ocana et Tolla, longue de 3,5 km, c’est de nouveau Santoni qui signait le meilleur chrono et par la même sortait le grand jeu car 10 secondes séparaient les deux meneurs. Suivaient Alerini à 12’’ et Audirac à 16’’, le tout sur un tracé beaucoup plus coriace que le précédant, où la moindre erreur d’appréciation ne pardonne pas.
Pour une poignée de centièmes…
Le ton était bel et bien donné et les positions ne changeaient guère dans la troisième épreuve de la journée, entre Bastelica et Radicale où Santoni poursuivait son cavalier seul avec un super chrono et 17 nouvelles secondes de mieux que Tony Aguzzi. Autant dire que le pilote de la Peugeot se baladait littéralement sur les portions rapides comme sur le serré. Trois 207 S 2000 occupaient les trois premières places avec Santoni, bien installé dans son fauteuil de leader, suivi de T. Aguzzi à 17 secondes et Alerini à 20’’. Derrière, on retrouvait Guglielmi (groupe R), Audirac et Marchi, séparés par quelques centièmes de secondes et Fred Andreucci à 31 secondes.
Violente sortie de route
A noter dans cette spéciale entre Bastelica et Radicale, rapide comme nous le soulignons plus haut, la violente sortie de route de Georges Moracchini et Anthony Gorguillo obligea les organisateurs à neutraliser l’épreuve en raison de l’état de santé du pilote, ce qui a nécessité l’intervention des pompiers.
Dans l’épreuve 4, entre Ocana et Tolla, on retrouvait les animateurs aux mêmes places, avec un très bon chrono réalisé par Andreucci, qui comblait son léger retard vis-à-vis de Guglielmi, tandis que Muselli refaisait surface suivi de Jean-Jacques Padovani. La course s’animait de plus en plus mais par pour les meneurs qui restaient sur leurs positions dans l’avant dernière épreuve du jour entre Bastelica et Radicale. Néanmoins, Santoni accentuait de nouveau son avance de quelques secondes, sentant l’arrivée proche. Il levait quelque peu le pied mais semblait plus que jamais serein au volant de sa Peugeot qu’il menait de main de maître.
Entre la 2e et la 7e place, la bataille faisait rage. En effet, les pilotes n’étaient séparés que par quelques centièmes de secondes et il fallait donc attendre l’ultime spéciale pour départager cette brochette de grande qualité qui régalait le public de ses attaques. Il fallait compter également avec Padovani, El Kaddouri et Muzi, seulement pointés à une seconde de ce groupe.
Alerini termine en beauté
Dans la dernière spéciale, c’est Alerini qui profitait d’un peu de relâche pour remporter son premier scratch du jour, devant Santoni et Aguzzi, mais le vainqueur du jour, Paul-Antoine Santoni, (Groupe A), l’emportait haut la main mais pour la seconde marche du podium, la lutte fut acharnée entre Aguzzi et Alerini. En effet, malgré sa victoire scratch dans l’ultime épreuve chronométrée, Alerini ne parvenait pas à ravir la deuxième place à Aguzzi, pour seulement 5 dixièmes de seconde. On retrouve ensuite Guglielmi, Marchi et Andreucci.
Dans les différents groupes, victoire sans problème pour le vainqueur de l’épreuve (A 7s), le groupe GT a été remporté par J.J. Padovani, Santini et Diani remportent respectivement les groupes F2000 et N. 20 équipages ont abandonné. 106 ont été classés.
Coupe des Dames pour Myriam Peretti.
L’épreuve VHS a été remportée par Rouveiroli (Opel kadett GT/E). Nous y reviendrons.
J. F.