
Jean-Marc Serfaty est venu rencontrer et échanger avec les élèves de CM1 de l'école de Bastelicaccia. (Photo : Angelina Rosano)
Pratiquer une activité physique quotidienne contribue au bien-être et à la santé, conditions fondamentales pour bien apprendre. Depuis la rentrée de septembre, le ministère chargé de l’Éducation nationale s’est engagé, en collaboration avec Paris 2024, à ce que chaque élève bénéfice d’au moins 30 minutes d’activité physique quotidienne (APQ) dans les écoles primaires. « Cette généralisation des 30 minutes devient aujourd’hui un élément que le président de la République souhaite généraliser dans toutes les écoles, explique Jean-Marc Serfaty, référent ministériel des Jeux olympiques et paralympiques pour le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse. Il y a un effort considérable de l’État qui a investi 8,5 millions d’euros dans l’achat de petit matériel pédagogique à destination des écoles ».
Ce dispositif vient s’ajouter aux trois heures de sport obligatoire chaque semaine pour les élèves de primaire. « Ce n’est pas un enseignement, c’est un temps de pratique au service du bien-être, de pratiquer une activité ensemble et au service de l’apprentissage » ajoute Agnès Raybaud, inspectrice de l’académie de Corse-du-Sud. Ces 30 minutes d’activité physique viennent couper la journée scolaire, les enseignants les organisent comme ils le souhaitent et proposent diverses activités aux enfants. « L’APQ n’est pas un vrai sport, mais c’est une activité pratiquée souvent autour d’un verbe d’action : courir, dribbler, sauter, se déplacer, nager. Les enfants ne peuvent pas rester assis toute la journée, ils ont besoin de bouger et sortir pendant quelques minutes de l’apprentissage leur permet de se défouler et ils reviennent ensuite aux apprentissages. C’est plus adapté pour eux, poursuit Agnes Raybaud. C’est l’enseignant de chaque classe qui met en place ce dispositif et cela représente un avantage, car c’est lui qui juge à quel moment le placer au mieux dans le temps journalier de l’enfant, il connaît bien ses élèves et sait quand il sera le plus bénéfique ».
Ce dispositif vient s’ajouter aux trois heures de sport obligatoire chaque semaine pour les élèves de primaire. « Ce n’est pas un enseignement, c’est un temps de pratique au service du bien-être, de pratiquer une activité ensemble et au service de l’apprentissage » ajoute Agnès Raybaud, inspectrice de l’académie de Corse-du-Sud. Ces 30 minutes d’activité physique viennent couper la journée scolaire, les enseignants les organisent comme ils le souhaitent et proposent diverses activités aux enfants. « L’APQ n’est pas un vrai sport, mais c’est une activité pratiquée souvent autour d’un verbe d’action : courir, dribbler, sauter, se déplacer, nager. Les enfants ne peuvent pas rester assis toute la journée, ils ont besoin de bouger et sortir pendant quelques minutes de l’apprentissage leur permet de se défouler et ils reviennent ensuite aux apprentissages. C’est plus adapté pour eux, poursuit Agnes Raybaud. C’est l’enseignant de chaque classe qui met en place ce dispositif et cela représente un avantage, car c’est lui qui juge à quel moment le placer au mieux dans le temps journalier de l’enfant, il connaît bien ses élèves et sait quand il sera le plus bénéfique ».
Dispositif apprécié des élèves
Les élèves eux, approuvent ce dispositif. La classe de CM1 présente dans le préau de l’école de Bastelicaccia est déjà autonome et participe avec grand plaisir aux petites activités proposées par l’enseignante. Des petits jeux en groupe, avec un ballon, un temps de course, un relais. Les enfants s’amusent et se défoulent. Axel Deschamps, membre de l’équipe de France de beach handball participe avec eux à la séance.
À la fin de celle-ci les élèves se prêtent au jeu des questions. Dans la peau de petits journalistes ils questionnent Axel sur son parcours, sa vie de sportif de haut niveau. Ce dernier répond à chaque enfant en mettant en avant les bienfaits du sport et des entrainements. « On peut commencer par 30 minutes et se faire par la suite un projet de vie dans le sport. C’est pour cette raison que l’on a convoqué les champions qui sont de véritable témoins et ambassadeurs d’une activité physique quotidienne. Ils partagent leurs expériences auprès des plus jeunes » reprend l’inspecteur général de l’éducation.
De retour en classe, les 20 élèves échangent avec Jean-Marc Serfaty avant de mettre en chorégraphie la danse des Jeux olympiques. « Ces 30 minutes d’APQ peuvent également se caractériser par des temps de pause en classe directement, les jours où il ne fait pas beau par exemple. Aujourd’hui, les élèves ont dansé quelques minutes, ils ont bougé directement depuis la salle d’enseignement. Bouger est un besoin fondamental pour l’enfant, ce dispositif vient y répondre. De plus, ces activités n’ont aucune évaluation, elles n’ont pas d’objectif scolaire. Elles sont seulement bénéfiques pour les enfants qui, dans le système éducatif français sont souvent assis, ce qui a tendance à les sédentariser ».
D’après les professionnels de l’enseignement, les enfants sont plus enclins à apprendre grâce à ces instants d’activités. « Ils sont rassasiés d’activités et plus disponible pour l’apprentissage de matières fondamentales comme les mathématiques ou le français » relève Jean-Marc Serfaty. « La place donnée aux écrans est également préoccupante avec une augmentation du temps d’inactivité chez les enfants qui génère de la sédentarité. Nous avons une population que l’on pousse vers une bombe à retardement, si l’on continue d’aller vers cela, nous allons avoir des enfants qui vont devenir des adultes malades. Cette mesure des 30 minutes est là pour prévenir de la maladie et faire la promotion de la santé par la pratique d’une activité physique ».
À la fin de celle-ci les élèves se prêtent au jeu des questions. Dans la peau de petits journalistes ils questionnent Axel sur son parcours, sa vie de sportif de haut niveau. Ce dernier répond à chaque enfant en mettant en avant les bienfaits du sport et des entrainements. « On peut commencer par 30 minutes et se faire par la suite un projet de vie dans le sport. C’est pour cette raison que l’on a convoqué les champions qui sont de véritable témoins et ambassadeurs d’une activité physique quotidienne. Ils partagent leurs expériences auprès des plus jeunes » reprend l’inspecteur général de l’éducation.
De retour en classe, les 20 élèves échangent avec Jean-Marc Serfaty avant de mettre en chorégraphie la danse des Jeux olympiques. « Ces 30 minutes d’APQ peuvent également se caractériser par des temps de pause en classe directement, les jours où il ne fait pas beau par exemple. Aujourd’hui, les élèves ont dansé quelques minutes, ils ont bougé directement depuis la salle d’enseignement. Bouger est un besoin fondamental pour l’enfant, ce dispositif vient y répondre. De plus, ces activités n’ont aucune évaluation, elles n’ont pas d’objectif scolaire. Elles sont seulement bénéfiques pour les enfants qui, dans le système éducatif français sont souvent assis, ce qui a tendance à les sédentariser ».
D’après les professionnels de l’enseignement, les enfants sont plus enclins à apprendre grâce à ces instants d’activités. « Ils sont rassasiés d’activités et plus disponible pour l’apprentissage de matières fondamentales comme les mathématiques ou le français » relève Jean-Marc Serfaty. « La place donnée aux écrans est également préoccupante avec une augmentation du temps d’inactivité chez les enfants qui génère de la sédentarité. Nous avons une population que l’on pousse vers une bombe à retardement, si l’on continue d’aller vers cela, nous allons avoir des enfants qui vont devenir des adultes malades. Cette mesure des 30 minutes est là pour prévenir de la maladie et faire la promotion de la santé par la pratique d’une activité physique ».