Cette première réunion était initialement prévue début avril, mais elle avait été reportée du fait de violences à Ajaccio puis des élections présidentielle et législatives.
Jeudi après-midi, ce sont 21 élus qui vont rencontrer le ministre : neuf représentants de l'Assemblée de Corse (la présidente et deux personnes pour chacun des quatre groupes politiques), le président du conseil exécutif Gilles Simeoni, les quatre députés insulaires, les deux sénateurs corses, le député européen corse, les présidents des associations des maires de Haute-Corse et de Corse-du-Sud et les maires d'Ajaccio et de Bastia
Pour l'élue, cette réunion vise à ouvrir "un processus de discussions à vocation historique pour mettre en place des évolutions institutionnelles, (...) avec en ligne de mire, en tout cas pour ce qui concerne la majorité nationaliste, une demande d’autonomie, comme cela existe dans d'autres régions méditerranéennes", aux Açores ou à Madère (Portugal) par exemple.
"On a besoin de cette réunion pour mettre les mêmes mots sur les mêmes choses. Il faut définir le calendrier, la méthode (...) et les espaces dans lesquels on va pouvoir travailler, pendant plusieurs mois, en parlant de tout", a-t-elle précisé.
Dans un document cosigné mi-mars par Gérald Darmanin et Gilles Simeoni, il était précisé que le "périmètre" de ces réunions couvrirait "l'ensemble des problématiques corses, sans exclusive", dont "l'évolution institutionnelle vers un statut d'autonomie qui reste à préciser".
Le texte rappelait cependant "deux principes intangibles, rappelés par le président de la République", aux allures de lignes rouges: "la Corse dans la République et le refus de créer deux catégories de citoyens".
Gérald Darmanin, reconduit à Beauvau au sein du nouveau gouvernement, était venu mi-mars dans l'île pour tenter d'apaiser la situation après deux semaines de manifestations virant aux émeutes suite à l'agression mortelle le 2 mars d'Yvan Colonna à la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône), où il purgeait une peine à perpétuité pour sa participation à l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998 à Ajaccio.
Pour Mme Maupertuis, une "attente de vérité" sera répétée jeudi après "la crise que l’on a connue à la suite de l'agression d’Yvan Colonna".
Figurent également au menu de la réunion "un certain nombre de dossiers" sur "des problématiques de développement économique, social, d'énergie", a précisé la présidente de l'assemblée de Corse.
Jeudi après-midi, ce sont 21 élus qui vont rencontrer le ministre : neuf représentants de l'Assemblée de Corse (la présidente et deux personnes pour chacun des quatre groupes politiques), le président du conseil exécutif Gilles Simeoni, les quatre députés insulaires, les deux sénateurs corses, le député européen corse, les présidents des associations des maires de Haute-Corse et de Corse-du-Sud et les maires d'Ajaccio et de Bastia
Pour l'élue, cette réunion vise à ouvrir "un processus de discussions à vocation historique pour mettre en place des évolutions institutionnelles, (...) avec en ligne de mire, en tout cas pour ce qui concerne la majorité nationaliste, une demande d’autonomie, comme cela existe dans d'autres régions méditerranéennes", aux Açores ou à Madère (Portugal) par exemple.
"On a besoin de cette réunion pour mettre les mêmes mots sur les mêmes choses. Il faut définir le calendrier, la méthode (...) et les espaces dans lesquels on va pouvoir travailler, pendant plusieurs mois, en parlant de tout", a-t-elle précisé.
Dans un document cosigné mi-mars par Gérald Darmanin et Gilles Simeoni, il était précisé que le "périmètre" de ces réunions couvrirait "l'ensemble des problématiques corses, sans exclusive", dont "l'évolution institutionnelle vers un statut d'autonomie qui reste à préciser".
Le texte rappelait cependant "deux principes intangibles, rappelés par le président de la République", aux allures de lignes rouges: "la Corse dans la République et le refus de créer deux catégories de citoyens".
Gérald Darmanin, reconduit à Beauvau au sein du nouveau gouvernement, était venu mi-mars dans l'île pour tenter d'apaiser la situation après deux semaines de manifestations virant aux émeutes suite à l'agression mortelle le 2 mars d'Yvan Colonna à la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône), où il purgeait une peine à perpétuité pour sa participation à l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998 à Ajaccio.
Pour Mme Maupertuis, une "attente de vérité" sera répétée jeudi après "la crise que l’on a connue à la suite de l'agression d’Yvan Colonna".
Figurent également au menu de la réunion "un certain nombre de dossiers" sur "des problématiques de développement économique, social, d'énergie", a précisé la présidente de l'assemblée de Corse.