L'AC Ajaccio ne sait toujours pas dans quelle division il évoluera la saison prochaine (photo Paule Santoni).
Muets depuis plusieurs jours, les dirigeants ajacciens s’activent toujours pour tenter de sauver l’ACA. Mais, le temps presse : ce lundi, et comme nous vous l’annoncions sur notre site depuis mardi dernier, le club ajaccien n’avait toujours pas saisi le CNOSF, contrairement aux affirmations d’Alain Orsoni, la semaine dernière. Un membre de l’entourage du club explique : « Le club ne peut pas le saisir, tout simplement parce qu’il ne dispose pas des éléments financiers permettant de le faire ». Selon nos informations, ce lundi matin, le club n’avait toujours pas reçu les virements espérés, ni aucun document attestant d’une quelconque garantie bancaire, et ce jusqu’à preuve du contraire.
Un passage devant la DNCG ce mercredi 6 août ?
Pour autant, Alain Orsoni clame toujours à qui veut l’entendre qu’il ne renoncera pas à ce dernier recours auprès du CNOSF malgré les réticences des avocats et des responsables financiers. Faut-il blâmer le patron de la holding d’utiliser l’ensemble des recours possibles et surtout les délais aberrants du code du sport du sport français pour tenter de trouver une solution, qui n’existe malheureusement pas à l’instant T ? « Il y a une chose que l'on ne peut pas enlever à Alain Orsoni, c'est son éternel optimisme. Jusqu'à la dernière minute, il va y croire, et il peut trouver une solution qu'on ne voit pas venir. C'est déjà arrivé par le passé, sur le gong. Cette fois-ci, c'est vrai que cela semble quand même plus difficile ».
Dans le doute, la FFF a dû reporter la première journée de ligue 2 entre l’US Boulogne et le SC Bastia. Contactée par nos confrères du Parisien, la Fédération ajoute « dans ce dossier l’instruction est encore en cours, l’AC Ajaccio ayant encore jusqu’au 6 août pour saisir le CNOSF et contester sa rétrogradation de Ligue 2 au National. L’instance ne commentera pas ce dossier jusqu’à la fin de l’instruction ».
Durant ces 15 jours, le club ajaccien a ainsi pu faire rentrer dans ses caisses près de deux millions d’euros grâce aux transferts de Kouassi, Anziani et Soumano, économiser 400 000 € annuels (sur deux ans et si le club garde son statut pro) de frais d’hébergement du centre de formation grâce à la motion votée la semaine dernière à la CdC et a sûrement négocié de nouveaux étalements de dettes. Actuellement sur Paris, Alain Orsoni continue aussi et surtout à chercher ce qu’il manque actuellement au club, à savoir « du pognon ».
Saisine ou pas du CNSOF, les dirigeants doivent, en effet, maintenant préparer un budget solide auprès de la DNCG fédérale, ce mercredi 6 août dernier délai soit 48 heures avant le début officiel du championnat de National. Un membre du club s’inquiète : « A l’heure actuelle, on ne sait toujours pas si nous sommes capables de présenter un budget pour le National 1. La Ligue 2 ? Il faut arrêter de croire au Père Noël. Si on ne dépose pas le bilan, ce serait déjà un miracle ».
Romain Molina en remet une couche
Dans le même temps, le club ajaccien doit faire aux nouvelles accusations de Romain Molina, dans une vidéo à charge parue hier après-midi. Tour à tour, le journaliste d’investigation s’en prend au salaire et aux commissions sur les transferts négociés par Johan Cavalli, le directeur sportif du club, aux « parachutes dorés » prévus pour ce dernier ainsi que pour Franck Leloup et Alexandre Demuth pour un montant avoisinant les 800 000 euros en cas de revente du club. Romain Molina pointe également des manquements sur les fonds CVC, reçus par le club à hauteur de 16,5 millions d’euros (en deux versements) et dont la moitié n’aurait fait l’objet d’aucune justification dans les bilans comptables. De lourdes accusations dont devra certainement répondre le club dans les prochains jours.
On y apprend également que Daniele Bufano, l’ancien président délégué aurait finalement été rémunéré, et que le club n'est plus propriétaire d’une partie de ses installations (cédée en 2019 à Jeannot Fattaccioli et Patrick Bruneau pour 5 millions d’euros). Johan Cavalli, soutenu dans un communiqué par l’ensemble du groupe pro, du centre de formation et des différents staffs va s’expliquer publiquement ce lundi soir pour répondre aux accusations dont il fait l’objet.
Des révélations qui ont, en tout cas, créé un véritable malaise au sein du club. Plusieurs salariés ont ainsi rencontré ce lundi matin, Franck Leloup, le directeur général pour lui signifier leur émoi et leur mécontentement sur la gestion générale du club. D’autre part, réunis en urgence tard ce dimanche soir, les membres du collectif Biancu è Rossu ont appelé dans un communiqué « à restructurer l’organisation du club à travers une gouvernance renouvelée » avant d’appeler à un grand rassemblement le 9 août, jour effectif du début du championnat, et dont on ne sait toujours pas dans quelle division pourra prendre place l’ACA…
Un passage devant la DNCG ce mercredi 6 août ?
Pour autant, Alain Orsoni clame toujours à qui veut l’entendre qu’il ne renoncera pas à ce dernier recours auprès du CNOSF malgré les réticences des avocats et des responsables financiers. Faut-il blâmer le patron de la holding d’utiliser l’ensemble des recours possibles et surtout les délais aberrants du code du sport du sport français pour tenter de trouver une solution, qui n’existe malheureusement pas à l’instant T ? « Il y a une chose que l'on ne peut pas enlever à Alain Orsoni, c'est son éternel optimisme. Jusqu'à la dernière minute, il va y croire, et il peut trouver une solution qu'on ne voit pas venir. C'est déjà arrivé par le passé, sur le gong. Cette fois-ci, c'est vrai que cela semble quand même plus difficile ».
Dans le doute, la FFF a dû reporter la première journée de ligue 2 entre l’US Boulogne et le SC Bastia. Contactée par nos confrères du Parisien, la Fédération ajoute « dans ce dossier l’instruction est encore en cours, l’AC Ajaccio ayant encore jusqu’au 6 août pour saisir le CNOSF et contester sa rétrogradation de Ligue 2 au National. L’instance ne commentera pas ce dossier jusqu’à la fin de l’instruction ».
Durant ces 15 jours, le club ajaccien a ainsi pu faire rentrer dans ses caisses près de deux millions d’euros grâce aux transferts de Kouassi, Anziani et Soumano, économiser 400 000 € annuels (sur deux ans et si le club garde son statut pro) de frais d’hébergement du centre de formation grâce à la motion votée la semaine dernière à la CdC et a sûrement négocié de nouveaux étalements de dettes. Actuellement sur Paris, Alain Orsoni continue aussi et surtout à chercher ce qu’il manque actuellement au club, à savoir « du pognon ».
Saisine ou pas du CNSOF, les dirigeants doivent, en effet, maintenant préparer un budget solide auprès de la DNCG fédérale, ce mercredi 6 août dernier délai soit 48 heures avant le début officiel du championnat de National. Un membre du club s’inquiète : « A l’heure actuelle, on ne sait toujours pas si nous sommes capables de présenter un budget pour le National 1. La Ligue 2 ? Il faut arrêter de croire au Père Noël. Si on ne dépose pas le bilan, ce serait déjà un miracle ».
Romain Molina en remet une couche
Dans le même temps, le club ajaccien doit faire aux nouvelles accusations de Romain Molina, dans une vidéo à charge parue hier après-midi. Tour à tour, le journaliste d’investigation s’en prend au salaire et aux commissions sur les transferts négociés par Johan Cavalli, le directeur sportif du club, aux « parachutes dorés » prévus pour ce dernier ainsi que pour Franck Leloup et Alexandre Demuth pour un montant avoisinant les 800 000 euros en cas de revente du club. Romain Molina pointe également des manquements sur les fonds CVC, reçus par le club à hauteur de 16,5 millions d’euros (en deux versements) et dont la moitié n’aurait fait l’objet d’aucune justification dans les bilans comptables. De lourdes accusations dont devra certainement répondre le club dans les prochains jours.
On y apprend également que Daniele Bufano, l’ancien président délégué aurait finalement été rémunéré, et que le club n'est plus propriétaire d’une partie de ses installations (cédée en 2019 à Jeannot Fattaccioli et Patrick Bruneau pour 5 millions d’euros). Johan Cavalli, soutenu dans un communiqué par l’ensemble du groupe pro, du centre de formation et des différents staffs va s’expliquer publiquement ce lundi soir pour répondre aux accusations dont il fait l’objet.
Des révélations qui ont, en tout cas, créé un véritable malaise au sein du club. Plusieurs salariés ont ainsi rencontré ce lundi matin, Franck Leloup, le directeur général pour lui signifier leur émoi et leur mécontentement sur la gestion générale du club. D’autre part, réunis en urgence tard ce dimanche soir, les membres du collectif Biancu è Rossu ont appelé dans un communiqué « à restructurer l’organisation du club à travers une gouvernance renouvelée » avant d’appeler à un grand rassemblement le 9 août, jour effectif du début du championnat, et dont on ne sait toujours pas dans quelle division pourra prendre place l’ACA…
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