Feux de palettes devant la préfecture de Corse, fumigènes allumés devant la mairie, et nouveaux blocages au niveau des locaux de la Communauté d'Agglomération du Pays Ajaccien (CAPA) et de l’Hôtel de Ville : ce lundi, au 9e jour du conflit au sein des bus ajacciens, le conflit tend à se durcir après les espoirs suscités par les négociations entamées en fin de semaine dernière.
Face à ces nouvelles actions menées par les chauffeurs du STC, la CAPA a réagi très rapidement en adressant par huissier de justice, un courrier de mise en demeure, signé par Stéphane Sbraggia, son président, à l'attention du secrétaire général du syndicat majoritaire : « Depuis le 2 décembre 2025, du matériel roulant, propriété de la CAPA, affecté à l’exercice du service public de transport, est utilisé par votre syndicat et des membres de celui-ci à d’autres fins et détourné de son usage initial. Celui-ci est utilisé afin d’entraver des voies de circulation et porte gravement atteinte à l’ordre public. Au titre de mes prérogatives de pouvoir de police et afin de préserver la sécurité de la population je vous somme de cesser sans délai toute occupation du domaine public routier et de cesser toute entrave des voies afférentes »
Le président de la CAPA rappelle également que « le fait, en vue d’entraver ou de gêner la circulation, de placer ou de tenter de placer, sur une voie ouverte à la circulation publique, un objet faisant obstacle au passage des véhicules ou d’employer, ou de tenter d'employer un moyen quelconque pour y mettre obstacle, est un délit susceptible de poursuites conformément à l’article L.412-1 du code de route et puni de deux ans d’emprisonnement et de 4 500 euros d’amende. À défaut d’action de votre part, nous serons contraints d’engager les procédures nécessaires pour garantir la préservation de l’ordre public ».
« Nous appelons au dialogue et à la négociation mais à la seule condition que les blocages soient levés. C’est la seule voie pour sauver l’entreprise »
En outre, joint par téléphone, le cabinet du président de la CAPA, ajoute : « Nous appelons au dialogue et à la négociation mais à la seule condition que les blocages soient levés. C’est la seule voie pour sauver l’entreprise. Nous ne discuterons plus dans climat de tension »
Devant l’Hôtel de Ville, Sébastien Cerati, le délégué syndicat STC fulmine : « Au lieu de trouver une solution, nos élus nous envoient les huissiers, c’est notre cadeau de Noël visiblement. On nous demande d’arrêter le conflit pour discuter mais nous n’arrêterons pas le conflit tant qu’il n’y aura pas de négociations avec nos employeurs, c'est à dire la CAPA », tance-t-il avant d’ajouter : « S’il faut on pendra d’autres mesures, et on sera là jusqu’au 27 décembre ».
Tôt ce matin, la CGT et FO avaient de leur côté, levé l’occupation des locaux administratifs du Vazzio pour prendre place dans ceux de la CAPA, espace Alban.
Plus que jamais, le conflit semble s’enliser et le dialogue totalement rompu, alors même que la quasi-totalité des accords collectifs au sein de l’entreprise devraient tomber le 27 décembre. A suivre…
Face à ces nouvelles actions menées par les chauffeurs du STC, la CAPA a réagi très rapidement en adressant par huissier de justice, un courrier de mise en demeure, signé par Stéphane Sbraggia, son président, à l'attention du secrétaire général du syndicat majoritaire : « Depuis le 2 décembre 2025, du matériel roulant, propriété de la CAPA, affecté à l’exercice du service public de transport, est utilisé par votre syndicat et des membres de celui-ci à d’autres fins et détourné de son usage initial. Celui-ci est utilisé afin d’entraver des voies de circulation et porte gravement atteinte à l’ordre public. Au titre de mes prérogatives de pouvoir de police et afin de préserver la sécurité de la population je vous somme de cesser sans délai toute occupation du domaine public routier et de cesser toute entrave des voies afférentes »
Le président de la CAPA rappelle également que « le fait, en vue d’entraver ou de gêner la circulation, de placer ou de tenter de placer, sur une voie ouverte à la circulation publique, un objet faisant obstacle au passage des véhicules ou d’employer, ou de tenter d'employer un moyen quelconque pour y mettre obstacle, est un délit susceptible de poursuites conformément à l’article L.412-1 du code de route et puni de deux ans d’emprisonnement et de 4 500 euros d’amende. À défaut d’action de votre part, nous serons contraints d’engager les procédures nécessaires pour garantir la préservation de l’ordre public ».
« Nous appelons au dialogue et à la négociation mais à la seule condition que les blocages soient levés. C’est la seule voie pour sauver l’entreprise »
En outre, joint par téléphone, le cabinet du président de la CAPA, ajoute : « Nous appelons au dialogue et à la négociation mais à la seule condition que les blocages soient levés. C’est la seule voie pour sauver l’entreprise. Nous ne discuterons plus dans climat de tension »
Devant l’Hôtel de Ville, Sébastien Cerati, le délégué syndicat STC fulmine : « Au lieu de trouver une solution, nos élus nous envoient les huissiers, c’est notre cadeau de Noël visiblement. On nous demande d’arrêter le conflit pour discuter mais nous n’arrêterons pas le conflit tant qu’il n’y aura pas de négociations avec nos employeurs, c'est à dire la CAPA », tance-t-il avant d’ajouter : « S’il faut on pendra d’autres mesures, et on sera là jusqu’au 27 décembre ».
Tôt ce matin, la CGT et FO avaient de leur côté, levé l’occupation des locaux administratifs du Vazzio pour prendre place dans ceux de la CAPA, espace Alban.
Plus que jamais, le conflit semble s’enliser et le dialogue totalement rompu, alors même que la quasi-totalité des accords collectifs au sein de l’entreprise devraient tomber le 27 décembre. A suivre…
-
Le procès en appel de l'assassinat de Jean-Michel German s'est ouvert à Paris
-
Malgré un niveau des barrages toujours "historiquement bas", les coupures d'eau levées pour les fêtes de fin d'année dans l'Extrême-Sud
-
Lucciana : deux grands excès de vitesse et un conducteur positif aux stupéfiants sur la route territoriale
-
Avis de décès - Ajaccio
-
Faux « bilan anticriminalité » : une enquête ouverte pour identifier ses auteurs












Envoyer à un ami
Version imprimable





