Jacqueline Gourault, Madame Corse, a été reçue par Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni devant les drapeaux corse et européen.
« Nous avons acté ensemble la nécessité d’inscrire notre dialogue dans la perspective de la révision constitutionnelle générale qui est prévue », a indiqué le président de l’exécutif, Gilles Simeoni, à la suite de cette première rencontre avec Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.
« Ce qui est d’ores et déjà acté, c’est qu’il y aura un travail sur la façon de prendre en compte les demandes de la Corse dans le cadre de cette révision constitutionnelle », a renchéri le patron de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni. « Nous sommes aujourd’hui en présence d’un déblocage de la question constitutionnelle, ce qui n’est pas rien. C’est de bon augure, à ce stade il faut demeurer prudent. En tout cas, cette première étape a été franchie de manière positive. »
Les deux hommes forts de l’île ont réitéré ce vendredi auprès de la ministre leurs principales revendications, à savoir la co-officialité de la langue corse et du français, la création d’un statut de résident corse (pour lutter contre la spéculation immobilière) ou encore l’amnistie des prisonniers politiques. Jusqu'ici, le gouvernement semblait fermer la porte aux discussions constitutionnelles.
"Extrêmement constructif"
Gilles Simeoni a salué un état d’esprit « extrêmement constructif », « même s’il convient de rester prudent car les discussions vont se jouer sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois ».
Jean-Guy Talamoni et Gilles Simeoni rencontreront le Premier ministre Edouard Philippe le 22 janvier, puis le président du Sénat Gérard Larcher à une date encore non précisée. « Je pense qu’à la fin de ce premier cycle de discussions, le président de la République aura l’occasion de s’exprimer pour donner sa vision de ce que doivent être les relations nouvelles entre la Corse et la République », a estimé Gilles Simeoni vendredi matin.
« Ce qui est d’ores et déjà acté, c’est qu’il y aura un travail sur la façon de prendre en compte les demandes de la Corse dans le cadre de cette révision constitutionnelle », a renchéri le patron de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni. « Nous sommes aujourd’hui en présence d’un déblocage de la question constitutionnelle, ce qui n’est pas rien. C’est de bon augure, à ce stade il faut demeurer prudent. En tout cas, cette première étape a été franchie de manière positive. »
Les deux hommes forts de l’île ont réitéré ce vendredi auprès de la ministre leurs principales revendications, à savoir la co-officialité de la langue corse et du français, la création d’un statut de résident corse (pour lutter contre la spéculation immobilière) ou encore l’amnistie des prisonniers politiques. Jusqu'ici, le gouvernement semblait fermer la porte aux discussions constitutionnelles.
"Extrêmement constructif"
Gilles Simeoni a salué un état d’esprit « extrêmement constructif », « même s’il convient de rester prudent car les discussions vont se jouer sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois ».
Jean-Guy Talamoni et Gilles Simeoni rencontreront le Premier ministre Edouard Philippe le 22 janvier, puis le président du Sénat Gérard Larcher à une date encore non précisée. « Je pense qu’à la fin de ce premier cycle de discussions, le président de la République aura l’occasion de s’exprimer pour donner sa vision de ce que doivent être les relations nouvelles entre la Corse et la République », a estimé Gilles Simeoni vendredi matin.