Le jour décline paisiblement sur la cote est. Sur le bord de la route qui encercle le Cap Corse, l’activité piétonne est plus dense que d'habitude. Pas de joggers comme souvent. Des groupes de personnes avancent.
Ils cheminent paisiblement. Certaines tiennent en leur main, un chapelet, unique objet de dévotion visible. Ils égrainent les dizaines au fur à mesure qu’ils se rapprochent de leur objectif final. Tous n’ont qu’un seul but, en cette veille des festivités de la Nativité de la Vierge, se rendre au sanctuaire marial de Lavasina.
Tous convergent dans cette petite marine de la commune de Brando, depuis des siècles. C’est là que la Vierge est honorée dans la région bastiaise à l’occasion des célébrations pour commémorer la naissance de la Mère de Jésus. Un jour qui lui a été dédiée au VII e siècle par le pape Serge Ier.
Une venue au monde dont il n’y a aucune trace dans les évangiles. La tradition, veut que ce jour du 8 septembre, commun à toutes les églises (orientales et occidentales) ait été choisi après l’inauguration d’un édifice religieux à Jérusalemen consacré à Sainte Annne, la grand-mère de Jésus. Une date qui aura ainsi été définie depuis comme celui de la Nativité.
À Lavasina, l’histoire est tout autre, mais la dévotion est aussi forte. Au XVIIIe siècle, le premier pèlerinage avait été initié pour demander à l’auguste mère de Dieu de faire tomber la pluie après une longue sécheresse. Depuis, jamais Notre Dame des Grâces de Lavasina n’a été oubliée. Par les Bastiais et au-delà par toute la Corse. Le 7e jour commémorant la consécration de l’ancienne chapelle des Danese, les fidèles affluent.
Sur le parvis, la foule se masse tranquillement. La pleine lune s'est éclipsée comme pour ne pas voler la vedette à la Vierge. Un petit garçon tient par la main sa grand-mère. De l’autre, il a un flambeau et participe du haut de ses 5 ans, sans doute à sa première procession de Lavasina. Sa mère, comme la Vierge avec l’Enfant Jésus avant elle, le couvre d’un regard aimant. Le visage du petit pèlerin s’illumine et resplendit dès que son cierge est allumé. Tout son être semble porté par cette dévotion à Notre-Dame-de-Grâce. Il esquisse un sourire quand, il voit l’imposante statue sortie de l’église portée par les bras et les chants des confrères.
Les célébrations sont présidées par le cardinal Bustillo. L’évêque d’Ajaccio Corse est entouré d’un nombreux clergé bastiais et cap corsin. La procession se dirige vers la petite plage. Les flambeaux sont les seules lueurs perceptibles. Les chants brisent le silence de la nuit. Les milliers de pèlerins sont réunis autour de la Vierge pour fêter sa Nativité.
La lune, un temps eclipsée, resplendit de nouveau sur la mer.
La Vierge, elle, est couronnée par les étoiles.
Le petit garçon, lui n’a pas lâché la main de sa grand mère. Son cierge brille toujours. Symbole de cette dévotion à la Vierge Marie qui se transmet sur l’île , depuis des siècles, de génération en génération sans jamais faiblir dans le cœur des Corses.
Ils cheminent paisiblement. Certaines tiennent en leur main, un chapelet, unique objet de dévotion visible. Ils égrainent les dizaines au fur à mesure qu’ils se rapprochent de leur objectif final. Tous n’ont qu’un seul but, en cette veille des festivités de la Nativité de la Vierge, se rendre au sanctuaire marial de Lavasina.
Tous convergent dans cette petite marine de la commune de Brando, depuis des siècles. C’est là que la Vierge est honorée dans la région bastiaise à l’occasion des célébrations pour commémorer la naissance de la Mère de Jésus. Un jour qui lui a été dédiée au VII e siècle par le pape Serge Ier.
Une venue au monde dont il n’y a aucune trace dans les évangiles. La tradition, veut que ce jour du 8 septembre, commun à toutes les églises (orientales et occidentales) ait été choisi après l’inauguration d’un édifice religieux à Jérusalemen consacré à Sainte Annne, la grand-mère de Jésus. Une date qui aura ainsi été définie depuis comme celui de la Nativité.
À Lavasina, l’histoire est tout autre, mais la dévotion est aussi forte. Au XVIIIe siècle, le premier pèlerinage avait été initié pour demander à l’auguste mère de Dieu de faire tomber la pluie après une longue sécheresse. Depuis, jamais Notre Dame des Grâces de Lavasina n’a été oubliée. Par les Bastiais et au-delà par toute la Corse. Le 7e jour commémorant la consécration de l’ancienne chapelle des Danese, les fidèles affluent.
Sur le parvis, la foule se masse tranquillement. La pleine lune s'est éclipsée comme pour ne pas voler la vedette à la Vierge. Un petit garçon tient par la main sa grand-mère. De l’autre, il a un flambeau et participe du haut de ses 5 ans, sans doute à sa première procession de Lavasina. Sa mère, comme la Vierge avec l’Enfant Jésus avant elle, le couvre d’un regard aimant. Le visage du petit pèlerin s’illumine et resplendit dès que son cierge est allumé. Tout son être semble porté par cette dévotion à Notre-Dame-de-Grâce. Il esquisse un sourire quand, il voit l’imposante statue sortie de l’église portée par les bras et les chants des confrères.
Les célébrations sont présidées par le cardinal Bustillo. L’évêque d’Ajaccio Corse est entouré d’un nombreux clergé bastiais et cap corsin. La procession se dirige vers la petite plage. Les flambeaux sont les seules lueurs perceptibles. Les chants brisent le silence de la nuit. Les milliers de pèlerins sont réunis autour de la Vierge pour fêter sa Nativité.
La lune, un temps eclipsée, resplendit de nouveau sur la mer.
La Vierge, elle, est couronnée par les étoiles.
Le petit garçon, lui n’a pas lâché la main de sa grand mère. Son cierge brille toujours. Symbole de cette dévotion à la Vierge Marie qui se transmet sur l’île , depuis des siècles, de génération en génération sans jamais faiblir dans le cœur des Corses.
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