Le suspens n’aura pas duré longtemps. C’est au lendemain de ce premier tour des élections territoriales que Laurent Marcangeli, entouré de ses soutiens et colistiers, a dévoilé ses intentions pour dimanche prochain : c’est avec la même liste qu’il partira au second tour.
« Nous proposerons une liste qui sera la même dimanche »
« J’ai réuni l’ensemble de mes colistiers par les moyens technologiques modernes, nous avons longuement discuté sur les constats et enseignements à tirer pour ce premier tour et ce qu'il convient de faire pour le second » explique le candidat, arrivé second derrière le président de l’exécutif sortant Gilles Simeoni.
« Je n’ai pas pour habitude de mettre mon drapeau dans une poche, je n’ai pas pour habitude de me travestir fût-ce pour gagner quelques suffrages » pose t-il d’emblée. Conclusion : c’est avec la même équipe, sans alliance, qu’il affrontera ce second tour. « Nous proposerons aux électrices et aux électeurs de Corse une liste qui sera la même dimanche. »
« Je n’ai pas pour habitude de mettre mon drapeau dans une poche, je n’ai pas pour habitude de me travestir fût-ce pour gagner quelques suffrages » pose t-il d’emblée. Conclusion : c’est avec la même équipe, sans alliance, qu’il affrontera ce second tour. « Nous proposerons aux électrices et aux électeurs de Corse une liste qui sera la même dimanche. »
Une discussion avec Jean-Charles Orsucci
La possibilité d’une union avec Jean-Charles Orsucci est donc balayée, même si le maire d’Ajaccio reconnaît avoir eu « une discussion » avec le maire de Bonifacio. Faut-il s’attendre tout de même à un soutien de la part de ce dernier ? « Je ne sais pas » répond Laurent Marcangeli, « Je ne veux pas parler à sa place, il dira ce que bon lui semble ».
« Nous sommes sur le pied de guerre »
L’objectif désormais pour ce second tour ? Créer une dynamique. « Nous avons obtenu des résultats variables et nous avons la ferme intention de les renforcer par la conviction qui est la nôtre ». Pour Laurent Marcangeli, la détermination reste intacte : « Nous sommes sur le pied de guerre pour partir à la rencontre des Corses ». Et surtout de ceux qui ne se sont pas déplacés pour ce premier tour.
« Je suis aujourd’hui le chef de l’opposition à Gilles Simeoni »
La stratégie, « marquer une différence ». « Nous ne sommes pas nationalistes » appuie Laurent Marcangeli. « Nous sommes la première alternative au président sortant, qui est le président de l’échec, nous nous inscrivons dans une opposition qui est franche, directe, active, à la politique qu’il mène ou à la politique qu’il ne mène pas depuis plusieurs années » conclut-il.