C’est sur la commune de Bisinchi que la gendarmerie a décidé de présenter sa brigade équestre estivale. Depuis deux ans, la Haute-Corse se dote de gendarmes qui patrouillent à cheval durant les mois de juillet, août et jusqu’au début du mois de septembre. Si, l’an passé, le dispositif se limitait à la Plaine Orientale, un nouveau binôme de cavalières va désormais patrouiller dans le Centre Corse. Ce sont ainsi quatre gendarmes, toutes des cavalières, qui opèrent dans le département avec leurs montures. Des chevaux qui n’appartiennent pas à la gendarmerie, mais qui sont mis à disposition par des centres équestres insulaires ayant signé une convention avec la Gendarmerie nationale.
Si l’objectif principal de la brigade équestre est la surveillance et la lutte contre les incendies, elle mène également d’autres missions, explique Sylvie Demonchy, commandant en second de la compagnie de Corte : « Il y a aussi la lutte contre les incivilités, le secours à des personnes, les conseils aux randonneurs, ou même la surveillance d’un secteur qui n’est pas accessible à pied ou en véhicule. »
Lutte contre les incendies, surveillance des plages, camping sauvage et prévention auprès des randonneurs
À cheval, Marion Baillarguet, adjudante-cheffe à la brigade de Calvi et déjà cavalière confirmée, a suivi une formation spécifique pour intégrer la brigade équestre, à laquelle elle participe depuis deux ans : « C’est parfaitement adapté pour la Corse. Cela permet d’accéder à des endroits qui seraient trop longs à atteindre à pied. On peut parcourir plusieurs kilomètres dans des chemins étroits et sinueux, on peut aller partout », raconte la militaire avant de détailler certaines de ses missions : « On peut faire de la prévention sur les déchets, vérifier si les randonneurs sont bien équipés. L’an passé, nous avons rencontré du camping sauvage et des comportements inappropriés sur les plages. Sur les secteurs touchés par les incendies, on peut voir qui passe et même relever des identités. »
Une brigade équestre de gendarmerie à l’année en Corse ?
Si, pour l’instant, la brigade équestre est activée en Corse uniquement l’été, le souhait est évidemment d’en pérenniser une à l’année. Une décision qui dépend du gouvernement. La Corse a une géographie qui s’y prête, avec ses centaines de sentiers de randonnée, ses plages et sa ruralité. Pour Pierre Olmeta, le maire de Bisinchi, qui accueillait la patrouille sur sa commune, l’idée est plus que favorable : « C’est une assurance pour les randonneurs et la population. À l’époque, il y avait des gendarmes à cheval. Il faut remettre la gendarmerie au cœur d’un rural qui vit. » Et les villages ne sont pas exempts d’incivilités et de délits, poursuit le maire : « Il y a la problématique du dépôt sauvage d’ordures, des incendies, 31 départs de feu l’an passé sur la commune. Il y a aussi le vol d’animaux et de matériel. »
Si l’objectif principal de la brigade équestre est la surveillance et la lutte contre les incendies, elle mène également d’autres missions, explique Sylvie Demonchy, commandant en second de la compagnie de Corte : « Il y a aussi la lutte contre les incivilités, le secours à des personnes, les conseils aux randonneurs, ou même la surveillance d’un secteur qui n’est pas accessible à pied ou en véhicule. »
Lutte contre les incendies, surveillance des plages, camping sauvage et prévention auprès des randonneurs
À cheval, Marion Baillarguet, adjudante-cheffe à la brigade de Calvi et déjà cavalière confirmée, a suivi une formation spécifique pour intégrer la brigade équestre, à laquelle elle participe depuis deux ans : « C’est parfaitement adapté pour la Corse. Cela permet d’accéder à des endroits qui seraient trop longs à atteindre à pied. On peut parcourir plusieurs kilomètres dans des chemins étroits et sinueux, on peut aller partout », raconte la militaire avant de détailler certaines de ses missions : « On peut faire de la prévention sur les déchets, vérifier si les randonneurs sont bien équipés. L’an passé, nous avons rencontré du camping sauvage et des comportements inappropriés sur les plages. Sur les secteurs touchés par les incendies, on peut voir qui passe et même relever des identités. »
Une brigade équestre de gendarmerie à l’année en Corse ?
Si, pour l’instant, la brigade équestre est activée en Corse uniquement l’été, le souhait est évidemment d’en pérenniser une à l’année. Une décision qui dépend du gouvernement. La Corse a une géographie qui s’y prête, avec ses centaines de sentiers de randonnée, ses plages et sa ruralité. Pour Pierre Olmeta, le maire de Bisinchi, qui accueillait la patrouille sur sa commune, l’idée est plus que favorable : « C’est une assurance pour les randonneurs et la population. À l’époque, il y avait des gendarmes à cheval. Il faut remettre la gendarmerie au cœur d’un rural qui vit. » Et les villages ne sont pas exempts d’incivilités et de délits, poursuit le maire : « Il y a la problématique du dépôt sauvage d’ordures, des incendies, 31 départs de feu l’an passé sur la commune. Il y a aussi le vol d’animaux et de matériel. »
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