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Territoriales : Echos de campagne du 19 mai 2021


La rédaction le Mercredi 19 Mai 2021 à 17:01

Retrouvez au quotidien l'actu, les annonces, les tweets, les communiqués de l'ensemble des candidats et toutes les informations relatives à la consultation du 20 et 27 juin prochains



Le syndicat agricole A Mossa Paisana interpelle les "les candidats des 4 listes se réclamant de la Lutte de Libération Nationale"

 
La Corse ne nourrit plus ses enfants depuis longtemps. Son agriculture paysanne et familiale n’est plus qu’un alibi aux campagnes publicitaires de la grande distribution et d’une restauration de plage et d’ailleurs pour mieux vendre aux touristes des produits industriels à la matière première importée.
Cette agriculture est aussi le prétexte aux sempiternels discours venant de tous bords, glorifiant une culture agropastorale multi séculaire, base de notre identité.
Dans les faits, hélas, l’agriculture paysanne de production est à l’agonie et rien, quelques soient les couleurs des précédentes mandatures, n’a été entrepris pour sauver ce qui pourtant est la base même de toute société humaine, la production alimentaire.
Les coups de boutoirs ont été nombreux:
-Une Politique Agricole Commune qui pour éviter une surproduction européenne a privilégié une aide surfacique au détriment d’une aide à produire ce qui, pour un territoire en sous production chronique, est synonyme de mort programmée.  
-La politique d’un état français qui n’en finit pas de jouer à l’apprenti sorcier en Corse, bien conscient que la base de notre émancipation passera aussi et surtout par la construction de notre souveraineté alimentaire. Cette france qui a le don de toujours trouver ses supplétifs pour nous faire tomber dans tous les pièges tendus.
-Une Corse métamorphosée , bousculée dans ses bases sociétales profondes par un véritable ethnocide par substitution, ou la dinde au marron a remplacé le cabri de Noël.
-Le choix de société choisi et assumé depuis des années privilégiant les immenses zones commerciales et les consortiums qui transportent et vendent les produits agroalimentaires aseptisés et sur emballés que leur imposent leurs centrales d’achats monopolistiques en échange de rétributions conséquentes.
-Les prix prohibitifs de l’alimentation animale, jusqu’à trois fois plus élevés qu’en france et les situations de monopoles de distributions.
-Une concurrence déloyale de produits ou matières premières importées qui bénéficient d’une Délégation de Service Publique, véritable prolongement des fameuses lois douanières qui ont annihilé toute espoir d’essor économique pour notre pays et l’on soumis à une totale dépendance.

Sans un changement radical de paradigme, la chute inexorable de notre agriculture paysanne et familiale se poursuivra jusqu’à disparaître pour ne laisser définitivement place qu’au folklore, à l’agriculture de rente, aux effets d’aubaine, à l’alibi à touristes.
La Corse et ses rêves d’émancipation et de liberté ne pourront se passer de cette formidable richesse de savoirs faire et de connaissances de ces femmes et ces hommes qui, passionnés, n’aspirent qu’à nourrir leur peuple en vivant dignement. 

A MOSSA PAISANA, depuis des années, milite pour que l’agriculture prenne toute sa place dans un véritable projet de société pour une Corse qui avancera inexorablement vers sa totale liberté.
En ce sens elle propose et réclame:
-Un véritable combat politique pour arracher la compétence et la gestion du premier pilier de la PAC, afin de décider seule de sa politique agricole et alimentaire, adapté à ses besoins, son biotope, son environnement méditerranéen. Une volonté assumée de plafonnement des dotations, d’un taux de chargement animal minimum pour enrayer la prédation d’une enveloppe fermée aux détriment des petites exploitations qui produisent.

-La création d’une centrale d’achat publique territoriale en capacité d’absorber une partie de la production locale et de la distribuer aux cantines publiques (écoles, hôpitaux, EHPAD...)

-La sacralisation des terres agricoles que les bâtisseurs, publics ou privés,n’en finissent plus de couvrir de béton. 

-La création d’un véritable label fermier propre à la Corse dont la charte et le cahier des charges devra permettre de différencier production paysanne et produits agroalimentaires à base de matières premières importées.

-La mise en place d’une véritable Politique Alimentaire Territoriale sur l’ensemble de la Corse avec financement, implantation et promotion de  points de ventes de producteurs.

-L’arrêt de toute DSP pour les produits venant concurrencer directement les productions locales.

-La création d’une banque publique d’investissement qui, en partenariat avec l’ODARC permettra de financer les projets d’installation et de modernisation sans passer par les banques privées, leurs prêts relais et demandes d’apports et de garanties exorbitantes pour l’immense majorité des paysans.

-Une politique ambitieuse pour l’alimentation animale qui inclura, outre notre capacité à produire une partie de cette alimentation, une régulation des prix et les infrastructures publiques nécessaires à l’acheminement et la distribution des matières premières fourragères (silos portuaires, usines de transformation et d’ensachage...)

A MOSSA PAISANA  soumet cette liste non exhaustive de revendications à ceux qui affichent aujourd’hui l’ambition d’accompagner le peuple corse sur le chemin de l’émancipation en espérant qu’elle trouvera écho, qu’elle ouvrira au moins le débat sur les changements indispensables qui transformeront une agriculture nourricière aujourd’hui moribonde en une des base de notre liberté. 
 

 
Territoriales : Echos de campagne du 19 mai 2021

La France Insoumise ne donne pas de consigne de vote mais fait "confiance à l'intelligence des électeurs pour faire les bons choix"

Au moment où les listes se déposent, les électeurs ne trouveront pas de bulletin avec des candidats de la France insoumise. 

 

Les négociations qui ont eu lieu avec les mouvements et partis politiques qui nous sont proches n’ont pas permis de concrétiser notre présence dans ces élections territoriales.

 

Nous avons été très près de réaliser un accord avec EELV - I verdi, Génération écologie, Nouvelle Donne et Génération.s, mais celui-ci n’a finalement pas eu lieu.  

 

Nous ne serons donc pas présents, mais nous invitons nos électeurs à s’exprimer pendant cette élection. Lisez les programmes des différentes listes et comparez avec le nôtre laec.fr, “l’avenir en commun”. Nous faisons confiance à votre intelligence pour faire les bons choix. 
 

Nous soulignons que nous ne nous reconnaissons pas dans le prévisible clivage qui va se jouer au second tour. En effet, faire des coalitions de circonstance, dans le but d’obtenir une majorité sans programme cohérent, n’apportera jamais de solutions pérennes pour notre collectivité. 
 

Rendez-vous dès le mois juillet, à l’occasion de la campagne des présidentielles qui, nous l’espérons, portera Jean-Luc Mélenchon à la présidence de la République. Nous allons très vite nous retrouver. Nous comptons sur vous pour nous rejoindre dans les groupes d’action populaire pour préparer, entre autres, la venue d’orateurs de la France Insoumise.

 

Dans la mesure où l’évolution de la pandémie le permettra, nous initierons avec les différentes forces et partis la tenue d’états généraux de la gauche sociale, écologiste et solidaire pour préparer en Corse l’avenir de notre camp.


Cherté de la vie en Corse. Pour Michel Stefani le gouvernement est "complice des détournements de réfactions de TVA"

Le ministre Bruno Lemaire vient de faire connaitre la position du gouvernement Macron sur la cherté des carburants en Corse : il nous dit que nous devons continuer à payer plus cher que sur le continent. Le rapport de l’Autorité de la concurrence n’a servi à rien ni même celui de l’Inspection des finances. 
Pour le ministre Bruno Lemaire et le gouvernement Macron il n’y a pas de « captation » de la solidarité nationale. Pourtant il pouvait rétablir le contrôle des prix et faire la clarté sur le détournement de réfaction de TVA (194 millions d’euros par an) afin de rendre du pouvoir d'achat aux ménages insulaires durement impacté par la cherté de la vie depuis des décennies.
Cette complicité est d’autant plus insupportable qu’elle constitue une jurisprudence pour tous les produits de consommation courante. Le Consortium des patrons corses, le groupe Rubis sont protégés par le gouvernement Macron le président des riches.
Le 20 juin les Corses auront la possibilité de sanctionner cette politique au service des intérêts d’une infime minorité et d’exiger le juste partage de la richesse produite en Corse pour faire reculer les inégalités.
C’est le choix que nous leur proposons avec la liste "Campà megliu in Corsica-Vivre mieux en Corse".
 

Laurent Marcangeli ouvre sa permanence à Ajaccio

Laurent Marcangeli se rendra demain, jeudi 20 mai 2021, à 10 heures, à l'ouverture de la permanence de campagne à Ajaccio - 88, rue Cardinal Fesch, 20000 Ajaccio (Piazzetta) ex boutique "La Sweaterie"
 
Cet événement se déroulera dans le strict respect des mesures sanitaires.