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Stéphanie Grimaldi : " Le bien-être des grévistes de la CGT de Marseille a beaucoup plus d’intérêt pour la majorité socialiste que la population insulaire "


le Lundi 7 Juillet 2014 à 22:14

Stéphanie Grimaldi, présidente de la fédération UMP de la Haute-Corse, s'exprime sur la grève de la SNCM et sur l'intervention des forces de l'ordre, vendredi, à la préfecture de la Haute-Corse



« C’est avec dégoût, honte et abandon que la Corse  fait encore une fois la une de l’actualité nationale. La grève de la SNCM plonge une fois  de  plus,  celle  de  trop,  la  Corse  dans  une  situation  dangereuse. 

 La  dégradation  du  climat économique,  pourtant  annoncé  depuis  de nombreux mois, s’amplifie de jour en jour, sans que l’Etat ne daigne apporter de réponse juste et sincère, tendant à préserver les intérêts sociaux et aujourd’hui moraux de la population insulaire.

En  qualité  de  présidente  de  la  fédération  UMP  de  la  Haute-Corse, je  condamne  sans  réserve  l’intervention  des  forces  de  police  à l’encontre de socioprofessionnels pacifiques guidés avant tout par la défense de leurs activités, de leurs salariés et de leurs familles.

Je  regrette  fortement  l’attitude  du  préfet  de  la  Haute-Corse qui  a  ordonné  l’évacuation  par  la  force  de  la vingtaine  de  chefs d’entreprises de la préfecture, vendredi dernier.

Force  est  de  constater  que  le  bien-être  des  grévistes  de  la  CGT  de Marseille  a  beaucoup  plus  d’intérêt  pour  la  majorité  socialiste  que la  population  insulaire  elle-même,  otage  et  victime  d’une  situation intolérable.

A  son  inertie,  l’Etat  a  répondu  par  le  mépris  et  par  la  lâcheté à  l’encontre  d’hommes  et  de  femmes  soucieux  avant  tout  de sauvegarder l’outil professionnel qu’ils ont créé à force de courage et de sacrifices.

 La Corse n’accepte plus une loi imposée  par des syndicats marseillais pas  plus  qu’elle  n’accepte  aujourd’hui  la  violence  exprimée  par  les forces de l’ordre, chargées pourtant de la protection des personnes et des biens.

Honte à ceux qui s’en sont pris à des  femmes, à des épouses, à desmères de  famille venues défendre les niveaux d’activité et d’emploi insulaires  face  à  cet  énième  mouvement  de  grève  mené  par  une poignée d’irresponsables mue par des intérêts corporatistes.