- Après Lens et Arles-Avignon votre premier sentiment ?
- On s'est aperçu à Lens notamment, que nous possédions une organisation et une solidité défensives qui pouvaient nous faire penser que nous pouvions tenir la route dans ce championnat. A l'inverse offensivement ça été un peu plus compliqué. Nous avons essayé de rectifier le tir lors de nos séances d'entraînement avant de jouer le match contre Arles-Avignon. Et sur cette partie là je pense que nous avons eu, sur ce plan, des opportunités mais ça a été au détriment de l'aspect défensif. Le bilan c'est que les erreurs d'inattention coûtent cher à ce niveau là. On a concédé un penalty à Lens plus un coup-franc et un penalty face à Arles-Avignon sans être pour autant véritablement en danger dans les situation de jeu et offensivement, sur les deux matches, nous n'avons pas été efficaces. Dès lors pour être performants dans les deux secteurs, il faut continuer à croire en nos principes, continuer à être solidaires et surtout être beaucoup plus réalistes et plus "saignants" aux niveaux offensif et défensif, aux abords des deux surfaces de réparation. C'est tout cela qu'il faudra gérer contre Nancy…
- La bonne solution pour trouver le bon équilibre ?
- Elle passe par une prise de conscience. A Lens on a débuté avec un bloc à mi-terrain et au fur et à mesure on a reculé. Forcément il y eut plus de distances à couvrir pour arriver devant le but et donc plus d'efforts à effectuer. Et on n 'y arrivait pas parce que on était confronté au problème de la qualité de la justesse du jeu. On était un seul attaquant pour quatre défenseurs dans la surface. Mais avec le système comme on a pu le mettre face à Arles-Avignon, un bloc un peu plus haut de 10-15 mètres sur le terrain, les joueurs de couloirs auraont moins de distance à parcourir pour mettre le ballon devant le but, les attaquants seront plus près du but, les milieux pourront se projeter plus vite vers l'avant. Et c'est ça qui doit être mis en place et que l'on doit encore travailler. En fait c'est tout simple. Il s'agit pour nous de reproduire ce que nous avons fait l'an dernier en championnat National à domicile. On sait le faire. Mais c'est peut-être aussi psychologique et mental par rapport au niveau et par rapport à l'adversaire. Il faut passer outre le fait que l'on joue en Ligue 2 face à des adversaires qui nous sont supérieurs. Il faut conscience tout de suite de nos possibilités.
- Le déclic ça pourrait être quoi ?
- Ce serait de mener au score en début de match. Puis voir comment l'adversaire réagit. Jusqu'à présent nous avons toujours été menés au score et c'était à nous de nous découvrir et de faire en sorte de revenir au score. Marquer un but en premier - et pourquoi pas face à Nancy ? - serait le remède idéal...
- On s'est aperçu à Lens notamment, que nous possédions une organisation et une solidité défensives qui pouvaient nous faire penser que nous pouvions tenir la route dans ce championnat. A l'inverse offensivement ça été un peu plus compliqué. Nous avons essayé de rectifier le tir lors de nos séances d'entraînement avant de jouer le match contre Arles-Avignon. Et sur cette partie là je pense que nous avons eu, sur ce plan, des opportunités mais ça a été au détriment de l'aspect défensif. Le bilan c'est que les erreurs d'inattention coûtent cher à ce niveau là. On a concédé un penalty à Lens plus un coup-franc et un penalty face à Arles-Avignon sans être pour autant véritablement en danger dans les situation de jeu et offensivement, sur les deux matches, nous n'avons pas été efficaces. Dès lors pour être performants dans les deux secteurs, il faut continuer à croire en nos principes, continuer à être solidaires et surtout être beaucoup plus réalistes et plus "saignants" aux niveaux offensif et défensif, aux abords des deux surfaces de réparation. C'est tout cela qu'il faudra gérer contre Nancy…
- La bonne solution pour trouver le bon équilibre ?
- Elle passe par une prise de conscience. A Lens on a débuté avec un bloc à mi-terrain et au fur et à mesure on a reculé. Forcément il y eut plus de distances à couvrir pour arriver devant le but et donc plus d'efforts à effectuer. Et on n 'y arrivait pas parce que on était confronté au problème de la qualité de la justesse du jeu. On était un seul attaquant pour quatre défenseurs dans la surface. Mais avec le système comme on a pu le mettre face à Arles-Avignon, un bloc un peu plus haut de 10-15 mètres sur le terrain, les joueurs de couloirs auraont moins de distance à parcourir pour mettre le ballon devant le but, les attaquants seront plus près du but, les milieux pourront se projeter plus vite vers l'avant. Et c'est ça qui doit être mis en place et que l'on doit encore travailler. En fait c'est tout simple. Il s'agit pour nous de reproduire ce que nous avons fait l'an dernier en championnat National à domicile. On sait le faire. Mais c'est peut-être aussi psychologique et mental par rapport au niveau et par rapport à l'adversaire. Il faut passer outre le fait que l'on joue en Ligue 2 face à des adversaires qui nous sont supérieurs. Il faut conscience tout de suite de nos possibilités.
- Le déclic ça pourrait être quoi ?
- Ce serait de mener au score en début de match. Puis voir comment l'adversaire réagit. Jusqu'à présent nous avons toujours été menés au score et c'était à nous de nous découvrir et de faire en sorte de revenir au score. Marquer un but en premier - et pourquoi pas face à Nancy ? - serait le remède idéal...
Florent Marty : " Nancy peut lancer notre saison"
C'est l'un des métronomes du CAB. Le "petit" Florent Marty, qui a déjà roulé sa "bosse" sur les terrains de Ligue 2, a retrouvé, avec l'équipe bastiaise, la compétition qu'il fréquentait encore il y a 4 saisons. Impressions…
" La compétition a évolué et par exemple sur le match de Lens, j'ai trouvé l'adversaire costaud. Même si effectivement il y avait de la place et du temps pour jouer au milieu, la compétition est restée ce qu'elle était à l'époque : face à ces équipes qui veulent monter en Ligue 1 la finalité est identique. On a beau dire qu'on a fait un beau match, à la sortie la défaite était systématique. Face à Nancy, même si le soleil et la chaleur sont de la partie, ce sera sans doute le même genre de match. Avec des joueurs qui descendent en Ligue 2, qui se sentent au-dessus. Mais il y aura de la place… Sauf qu'il faudra prendre conscience qu'en attaque c'est un enchaînement, une frappe de loin, c'est un "une-deux", c'est un coup-franc qui va être obtenu parce que on a tenté le passement de jambe et que c'est tout ça qui peut "déclencher le match"
Le déclic ? L'an dernier ce fut le match de coupe face au Sporting. Et derrière il y a eu de très belles prestations.
Nancy fait partie des matchs qui peuvent, de la même façon, lancer une saison"
" La compétition a évolué et par exemple sur le match de Lens, j'ai trouvé l'adversaire costaud. Même si effectivement il y avait de la place et du temps pour jouer au milieu, la compétition est restée ce qu'elle était à l'époque : face à ces équipes qui veulent monter en Ligue 1 la finalité est identique. On a beau dire qu'on a fait un beau match, à la sortie la défaite était systématique. Face à Nancy, même si le soleil et la chaleur sont de la partie, ce sera sans doute le même genre de match. Avec des joueurs qui descendent en Ligue 2, qui se sentent au-dessus. Mais il y aura de la place… Sauf qu'il faudra prendre conscience qu'en attaque c'est un enchaînement, une frappe de loin, c'est un "une-deux", c'est un coup-franc qui va être obtenu parce que on a tenté le passement de jambe et que c'est tout ça qui peut "déclencher le match"
Le déclic ? L'an dernier ce fut le match de coupe face au Sporting. Et derrière il y a eu de très belles prestations.
Nancy fait partie des matchs qui peuvent, de la même façon, lancer une saison"
Coup d'envoi à 14 heures : L'inconscience de la LFP et Bein Sport
CAB-AS Nancy Lorraine, vous le savez, aura lieu samedi à… 14 heures au stade Armand-Cesari.
Un horaire lié aux accords passés par la Ligue de football professionnel avec Bein Sport qui retransmettra la rencontre en direct.
Rien à redire jusque-là, sauf que cette rencontre se disputera un 10 Août et en Corse sous une température qui ne sera sans doute pas inférieure à 32°, ainsi que le prévoit Météo France !
C'est de la pure folie, pour ne pas dire plus.
On ose seulement espérer qu'aucun incident ne viendra ternir cette partie qu'il aurait été bien plus judicieux de décaler à 17 heures.
Pour leur part les dirigeants du CAB, qui ont quand même rassemblée 1 981 personnes mercredi à Furiani pour CAB-Arles-Avignon, seront bien plus prévenants que LCF et Bein. Ils ont décidé de placer tous les spectateurs de la rencontre à l'ombre de la tribune Sud.
Par ailleurs le CAB annonçait dans le courant de la matinée que son contigent d'abonnés avait atteint le total de 1 400.
Un horaire lié aux accords passés par la Ligue de football professionnel avec Bein Sport qui retransmettra la rencontre en direct.
Rien à redire jusque-là, sauf que cette rencontre se disputera un 10 Août et en Corse sous une température qui ne sera sans doute pas inférieure à 32°, ainsi que le prévoit Météo France !
C'est de la pure folie, pour ne pas dire plus.
On ose seulement espérer qu'aucun incident ne viendra ternir cette partie qu'il aurait été bien plus judicieux de décaler à 17 heures.
Pour leur part les dirigeants du CAB, qui ont quand même rassemblée 1 981 personnes mercredi à Furiani pour CAB-Arles-Avignon, seront bien plus prévenants que LCF et Bein. Ils ont décidé de placer tous les spectateurs de la rencontre à l'ombre de la tribune Sud.
Par ailleurs le CAB annonçait dans le courant de la matinée que son contigent d'abonnés avait atteint le total de 1 400.
Le groupe
Lombard, Philippon, Truchet, Salis, Camara, Romey, Monfray, Marty, Grimaldi, Vincent, N'Diaye, Pastorelli, Le Mat, Cropanse, Fourtier, Moretti, Derme, Phojo. Une incertitude pèse sur la participation de Lamberti. Arnoux, Oswald, Traore et Agostini sont blessés.