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Sperone, golf à vendre !


le Jeudi 23 Août 2012 à 12:18

L'information, révélée par Frequenza Mora puis relayée par le site alcudina.fr a été confirmée par la mairie de Bonifacio : le golf de Sperone, ses 80 hectares, ses 18 trous, son restaurant, son club-house sont en vente. Le prix ? 20 millions d'euros. C'est en tout cas ce que réclame aujourd'hui son propriétaire Georges Dewez…



Sperone, golf à vendre !
;L'affaire, comme bien l'on pense, fait grand bruit dans l'Extrême Sud de l'Île essentiellement à Bonifacio où la municipalité s'inquiète par la voix de Jean-Charles Orsucci, d'ores et déjà, de la "perennité d'une telle entité touristique".
Le principal actionnaire du complexe, l'homme d'affaires français Georges Dewez, a mis en vente le parcours de golf, le club-house et le restaurant, soit 80 hectares, au prix de 20 millions d'euros.
Le père de M. Dewez, Jacques Dewez, un ancien pilote reconverti dans l'immobilier, avait acquis le domaine de Sperone, dans les années 1960, pour 1 franc le m2, avant de l'aménager, au grand dam des défenseurs de l'environnement et des nationalistes corses.
Les copropriétaires du domaine auraient fait part de leur souhait de se porter acquéreurs du golf mais ils estiment, pour l'instant, le prix trop élévé.
Le maire de Bonifacio, Jean-Charles Orsucci, a déclaré que la municipalité serait vigilante sur la transaction, souhaitant que le complexe ne soit pas acheté par un groupe étranger.
L'extrême-sud de la Corse, l'une des plus belles régions de l'île, est le théâtre d'une spéculation foncière et immobilière effrénée attirant depuis quelques années la convoitise d'investisseurs étrangers.
Devenu depuis les années 1980 un rendez-vous incontournable, sous haute protection, du petit monde des milliardaires et des "people", notamment le publicitaire Jacques Séguéla, la journaliste Christine Ockrent et l'ex-ministre Bernard Kouchner, Sperone fit l'objet, en 1996, d'une tentative de racket de certains nationalistes, aux rebondissements spectaculaires.
Jacques Dewez avait refusé de payer une fois encore et deux figures du mouvement nationalistes furent condamnées.