(Illustration Pixabay)
Concernant les exploitations dites « de plaine », qui bénéficient des réseaux d’alimentation hydraulique, la gestion de la ressource est primordiale. A ce titre, l’ODARC va lancer un nouvel appel à projets permettant le financement de systèmes de pilotage de l’irrigation à hauteur de 75 % du coût. Ces outils doivent permettre une optimisation de la ressource et donc une rationalisation des besoins au niveau des exploitations concernées. En parallèle, des réflexions sont en cours en partenariat avec l’OEHC pour développer le schéma d’aménagement hydraulique de la Corse, notamment dans le cadre du plan Acqua Nostra 2050.
Concernant les autres exploitations, notamment celles de l’intérieur de la Corse, des dispositifs d’aide à l’équipement peuvent être mobilisés à l’ODARC par des agriculteurs ou par des collectivités locales afin de réduire la dépendance à la ressource en eau : petite hydraulique de montagne (citernes souples ou autre système de stockage), retenues collinaires, captage et distribution, etc.
Toutefois, la problématique du changement climatique n’est désormais plus conjoncturelle mais bien structurelle. Y répondre uniquement par des mesures d’urgence ne ferait que repousser le problème sans essayer de le résoudre.
Pour les exploitations existantes, la question de l’autonomie fourragère des élevages de montagne est centrale car ceux-ci sont directement impactés par la flambée du coût des aliments. Afin de renforcer l’autosuffisance alimentaire de ces élevages, l’ODARC va lancer en octobre un plan d’investissement exceptionnel pour les machines-outils permettant notamment d’ouvrir et d’entretenir les milieux pastoraux, et ce, dans le cadre du plan de relance européen FEADER en lien avec la problématique environnementale.
En parallèle, les filières Fourrage et Céréales sont soutenues par l’ODARC dans leur démarche collective de développement de leur production afin d’assurer un approvisionnement local de qualité et une complémentarité plaine/montagne. Un projet de mise en place d’une usine locale d’aliments sera également accompagné avec pour objectif la valorisation des productions de céréales et d’oléo-protéagineux corses, d’une part, et la sécurisation des approvisionnements des productions animales (prix, formulations adaptées, origine pour les produits sous AOP, etc.), d’autre part.
Enfin, dans certaines spéculations, la question de l’installation d’exploitations ne disposant que de très peu d’autonomie fourragère doit désormais se poser. Quelle peut être la viabilité économique de ces exploitations au regard de conditions climatiques toujours plus défavorables sans aucune possibilité de maîtriser l’alimentation de son troupeau, sauf à acheter de l’aliment toujours plus cher ? Ne pas se poser cette question, c’est mettre en danger à très court terme les jeunes agriculteurs que l’on aide à s’installer. C’est pourquoi, des lignes guides en installation seront très prochainement mises en place pour intégrer ces changements désormais structurels dans la politique d’installation de l’ODARC.
Concernant les autres exploitations, notamment celles de l’intérieur de la Corse, des dispositifs d’aide à l’équipement peuvent être mobilisés à l’ODARC par des agriculteurs ou par des collectivités locales afin de réduire la dépendance à la ressource en eau : petite hydraulique de montagne (citernes souples ou autre système de stockage), retenues collinaires, captage et distribution, etc.
Toutefois, la problématique du changement climatique n’est désormais plus conjoncturelle mais bien structurelle. Y répondre uniquement par des mesures d’urgence ne ferait que repousser le problème sans essayer de le résoudre.
Pour les exploitations existantes, la question de l’autonomie fourragère des élevages de montagne est centrale car ceux-ci sont directement impactés par la flambée du coût des aliments. Afin de renforcer l’autosuffisance alimentaire de ces élevages, l’ODARC va lancer en octobre un plan d’investissement exceptionnel pour les machines-outils permettant notamment d’ouvrir et d’entretenir les milieux pastoraux, et ce, dans le cadre du plan de relance européen FEADER en lien avec la problématique environnementale.
En parallèle, les filières Fourrage et Céréales sont soutenues par l’ODARC dans leur démarche collective de développement de leur production afin d’assurer un approvisionnement local de qualité et une complémentarité plaine/montagne. Un projet de mise en place d’une usine locale d’aliments sera également accompagné avec pour objectif la valorisation des productions de céréales et d’oléo-protéagineux corses, d’une part, et la sécurisation des approvisionnements des productions animales (prix, formulations adaptées, origine pour les produits sous AOP, etc.), d’autre part.
Enfin, dans certaines spéculations, la question de l’installation d’exploitations ne disposant que de très peu d’autonomie fourragère doit désormais se poser. Quelle peut être la viabilité économique de ces exploitations au regard de conditions climatiques toujours plus défavorables sans aucune possibilité de maîtriser l’alimentation de son troupeau, sauf à acheter de l’aliment toujours plus cher ? Ne pas se poser cette question, c’est mettre en danger à très court terme les jeunes agriculteurs que l’on aide à s’installer. C’est pourquoi, des lignes guides en installation seront très prochainement mises en place pour intégrer ces changements désormais structurels dans la politique d’installation de l’ODARC.