Michel Stefani nous communique
Dans un courrier adressé au président du Tribunal de commerce de Marseille Michel Vauzelle, président de la région PACA, propose un scénario public pour la reprise de la SNCM.
Cette proposition est consécutive au vote d’un vœu présenté par le groupe communiste Front de gauche de la Région PACA comme cela a été fait à l’Assemblée de Corse ou malheureusement seuls les élus du groupe communiste Front de gauche l’avaient voté au mois de septembre.
Le gouvernement et l’Exécutif de la CTC ne peuvent rester insensibles à cette proposition car elle permet d’écarter les offres privées financièrement insuffisantes entre 4 et 15 M€ pour des actifs estimés à plus de 300 M€ et socialement désastreuses entre 700 et 900 postes supprimés. Dans le cas contraire le bien public serait bradé.
C’est donc une chance pour éviter ce scandale d’Etat et garantir la pérennité de la SNCM et du service public de continuité territoriale. Il faut dans l’immédiat la concrétiser à travers la prolongation de la période de redressement judiciaire, la trésorerie de la SNCM est suffisante pour cela. La CTC pour sa part doit s’engager dans cette démarche et relancer la procédure d’appel d’offres de la DSP sur son périmètre de 2014 qui n’a pas été contesté par le Tribunal administratif de Bastia.
Ce choix permettrait de préserver le rôle régulateur de la puissance publique sur la desserte de la Corse et d’écarter le risque d’une main mise du patronat insulaire sur le transport de marchandises alors que celui-ci est déjà en grande partie responsable de la cherté de la vie en captant, au détriment des consommateurs, les réductions de TVA et le franco de port.
L’Exécutif de la CTC est encore à temps pour présenter une délibération en ce sens à la prochaine session de l’Assemblée de Corse.
Dans un courrier adressé au président du Tribunal de commerce de Marseille Michel Vauzelle, président de la région PACA, propose un scénario public pour la reprise de la SNCM.
Cette proposition est consécutive au vote d’un vœu présenté par le groupe communiste Front de gauche de la Région PACA comme cela a été fait à l’Assemblée de Corse ou malheureusement seuls les élus du groupe communiste Front de gauche l’avaient voté au mois de septembre.
Le gouvernement et l’Exécutif de la CTC ne peuvent rester insensibles à cette proposition car elle permet d’écarter les offres privées financièrement insuffisantes entre 4 et 15 M€ pour des actifs estimés à plus de 300 M€ et socialement désastreuses entre 700 et 900 postes supprimés. Dans le cas contraire le bien public serait bradé.
C’est donc une chance pour éviter ce scandale d’Etat et garantir la pérennité de la SNCM et du service public de continuité territoriale. Il faut dans l’immédiat la concrétiser à travers la prolongation de la période de redressement judiciaire, la trésorerie de la SNCM est suffisante pour cela. La CTC pour sa part doit s’engager dans cette démarche et relancer la procédure d’appel d’offres de la DSP sur son périmètre de 2014 qui n’a pas été contesté par le Tribunal administratif de Bastia.
Ce choix permettrait de préserver le rôle régulateur de la puissance publique sur la desserte de la Corse et d’écarter le risque d’une main mise du patronat insulaire sur le transport de marchandises alors que celui-ci est déjà en grande partie responsable de la cherté de la vie en captant, au détriment des consommateurs, les réductions de TVA et le franco de port.
L’Exécutif de la CTC est encore à temps pour présenter une délibération en ce sens à la prochaine session de l’Assemblée de Corse.