La justice avait invoqué, à l'époque, des préparatifs d'évasion du berger de Cargèse, pour justifier son transfert en urgence en Juillet de la centrale d'Arles (Bouches-du-Rhône) à celle de Réau (Seine-et-Marne).
Mais la famille d'Yvan Colonna, condamné à la prison à perpétuité pour l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998, a estimé qu'il s'agissait d'un "stratagème" pour empêcher son transfert à la maison d'arrêt de Borgo (Haute-Corse), conformément à la loi sur le rapprochement familial.
Le juge, Martine Doumergue en l'occurrence, a été saisie en référé par Me Patrice Spinosi, défenseur d'Yvan Colonna, qui lui demandait de suspendre une mesure "qui porte une atteinte manifestement disproportionnée et injustifiée à la vie familiale d'Yvan Colonna, jeune marié et père d'un enfant en bas âge." Lors de l'audience, le défenseur a assuré que le dossier était vide et qu'un "prétendu risque d'évasion a toujours été contesté par la défense d'Yvan Colonna".
Patrice Spinosi a ironisé sur "le fantasme de l'administration sur le fait que des commandos (nationalistes) pourraient arriver pour le libérer."C'est irréel", a-t-il dit en dénonçant le "climat de suspicion autour du cas Colonna", emprisonné depuis dix ans.
Prié par le juge de fournir des indications sur le projet attribué au détenu, le représentant de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, a refusé, invoquant l'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris et des raisons de "sécurité publique."
La juge a estimé qu'elle ne pouvait pas croire l'administration sur parole et que celle-ci devait lui fournir des indications lui permettant de trancher sur le bien-fondé de ce transfert.
Elle lui a donc donné jusqu'à jeudi midi pour s'exécuter, faute de quoi elle en tirerait les conséquences.
Mais la famille d'Yvan Colonna, condamné à la prison à perpétuité pour l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998, a estimé qu'il s'agissait d'un "stratagème" pour empêcher son transfert à la maison d'arrêt de Borgo (Haute-Corse), conformément à la loi sur le rapprochement familial.
Le juge, Martine Doumergue en l'occurrence, a été saisie en référé par Me Patrice Spinosi, défenseur d'Yvan Colonna, qui lui demandait de suspendre une mesure "qui porte une atteinte manifestement disproportionnée et injustifiée à la vie familiale d'Yvan Colonna, jeune marié et père d'un enfant en bas âge." Lors de l'audience, le défenseur a assuré que le dossier était vide et qu'un "prétendu risque d'évasion a toujours été contesté par la défense d'Yvan Colonna".
Patrice Spinosi a ironisé sur "le fantasme de l'administration sur le fait que des commandos (nationalistes) pourraient arriver pour le libérer."C'est irréel", a-t-il dit en dénonçant le "climat de suspicion autour du cas Colonna", emprisonné depuis dix ans.
Prié par le juge de fournir des indications sur le projet attribué au détenu, le représentant de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, a refusé, invoquant l'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris et des raisons de "sécurité publique."
La juge a estimé qu'elle ne pouvait pas croire l'administration sur parole et que celle-ci devait lui fournir des indications lui permettant de trancher sur le bien-fondé de ce transfert.
Elle lui a donc donné jusqu'à jeudi midi pour s'exécuter, faute de quoi elle en tirerait les conséquences.
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