Jean Baggioni, animateur et coordinateur du Comité régional Cap Alain Juppé pour la France en Corse, entouré d’Ange Santini, conseiller territorial et maire de Calvi, de Jean-Jacques Panunzi, sénateur de Corse du Sud, de Laurent Marcangeli, député-maire d'Ajaccio, et de Jean Martin Mondoloni, conseiller territorial.
- Pourquoi avez-vous choisi de soutenir Alain Juppé ?
- Tout simplement parce que les relations que j'ai avec Alain Juppé sont telles, que sa confiance et son amitié ont justifié son choix. Il m'a demandé, en mai dernier, si je voulais bien m'associer à sa démarche. J'ai répondu avec plaisir, avec intérêt, avec, je ne le cache pas, une certaine émotion tant il me paraît utile de servir une cause et, même, de servir modestement, à notre place, la France.
- En quoi est-il, selon vous, le meilleur candidat ?
- Il a de l'expérience, de la sagesse et de la distance par rapport à un quelconque intérêt personnel. Etre président de la République pour faire une carrière ne l’intéresse pas, ce qui l’intéresse, c’est d’accéder à la fonction suprême pour servir la France, la faire sortir de l'ornière où elle se trouve et lui donner les moyens de rayonner à l'intérieur de l'hexagone, comme à l'extérieur sur un plan planétaire. Je suis vraiment heureux de le soutenir et de demander à celles et ceux qui le veulent aussi de se rassembler autour de lui.
- Quelles sont les qualités d'Alain Juppé qui en feraient un bon président ?
- Elles sont nombreuses, mais je vais en citer trois qui m'ont toujours frappées. Ce que d'aucuns appellent sa rigueur, c'est une rectitude, une position ferme, une démarche qui n'est pas flottante, une assurance, une détermination, une force de conviction. Ce que d'aucuns peuvent appeler une certaine distance, c'est une réserve, une retenue, un respect qu'il a pour les autres. Et, ce que d'aucuns pensent comme un éloignement de la masse, c’est une distance qu'il a prise en situant l'intérêt général au-dessus de tout. Cet homme a été élevé et a marché dans le sillage des Gaullistes de la première époque. Il a fondé son périple et son initiative sur le souci de servir la grandeur de la France. Son expérience de ministre, de Premier ministre, d'élu local et de parlementaire est, aujourd'hui, le garant de ce qu'il pourra réussir, tant il est vrai qu'il a manifesté, d'une part le détachement et d'autre part, l'engagement.
- Il a annoncé qu'il n’effectuerait qu’un seul mandat, s'il était élu. Ce mandat unique, est-ce un atout ?
- Oui ! C'est un atout, mais pas le premier. Les circonstances sont telles qu'Alain Juppé ne fera pas de second mandat, ce qui lui permettra de se consacrer pleinement à ce mandat unique en menant courageusement les réformes qu'il faut mener pour que la France réussisse. Il ne réussira pas pour lui-même ! Il ne se taira pas pour lui-même ! Il ne ménagera pas les avancées pour lui-même ! Son intérêt premier ne sera pas le sien personnel, ce sera l'intérêt de la France.
- Vu le passif existant entre Alain Juppé et la Corse, peut-on craindre qu'il ne soit pas le meilleur candidat pour traiter des questions insulaires ?
- Il n'y a pas de passif ! Aucun ! On n'élit pas un président de République pour la Corse. On élit un président de la République en Corse, comme ailleurs, pour la France.
- Dans son projet, quelle place Alain Juppé accorde-t-il à la Corse ?
- J'ai eu, à ce sujet, un très long entretien avec lui. Il a manifesté, d'abord, la curiosité de connaître la situation en Corse, de bien la connaître à travers le vécu d'un citoyen et d'un ancien responsable. Il sait quelles sont les réformes en cours et s'interroge sur leurs finalités. Il se demande quelle part il y prendra si, demain, il accédait à la fonction suprême. Je vous assure que, pétri de valeurs républicaines, de convictions, d'une expérience et du souci du développement, notamment économique, il soutiendra, avec tous ses collaborateurs, l'aboutissement d'une réforme qui conduira la Corse à la sérénité et au progrès, enfin définitivement acquis.
- S'il est élu président de la République, poursuivra-t-il la réforme de la collectivité unique telle qu'elle se dessine aujourd'hui et qui est fustigée par une partie de la droite ?
- Les réformes en cours, si elles sont abouties, il ne les discutera pas. Il ne les compromettra pas, il les accompagnera en prenant les mesures nécessaires qu'elles soient réglementaires, législatives, économiques, sociales ou autres. Il ne se contentera pas du peu ou du prou qui sera fait par les uns et les autres. Il assumera ses responsabilités, comme il le fera pour toute autre région de France, afin que ces réformes soient une réussite pour la Corse. Il ne sera pas indifférent à la réforme actuellement engagée. Si elle est aboutie, il en prendra acte et il l'accompagnera. Si elle n'est pas aboutie, il discutera avec les représentants légitimes de la Corse.
- Est-ce-à-dire qu’il peut ne pas la mener à terme ?
- Sait-on si le gouvernement actuel a l'intention d'aller jusqu'au bout de la réforme ? Le temps passe… Je ne vois pas comment, en quelques quinze mois, on arrivera à prendre les ordonnances, à concevoir l'union des trois collectivités, à résoudre le problème des personnels, de la fiscalité, de la dette... Si ces choses ne sont pas réglées, Alain Juppé fera ce qu’il faut pour que l'aboutissement de cette réforme se fasse au mieux des intérêts de la Corse.
- Organiser des Primaires, c'est une première à droite. Est-ce un défi ? Est-ce compliqué ?
- Oui ! C'est un défi et c'est compliqué, mais il n'y a rien de simple dans la vie. Ce qui va nous rassembler facilement, c'est la conviction de choisir le meilleur candidat et cette volonté de donner à la France une représentation digne de la grande nation qu'elle a toujours été. Aujourd'hui, 90% des Français ne se disent pas fiers de la représentation nationale, ils sont parfois honteux devant le spectacle lamentable que donnent le gouvernement et les plus hautes autorités de l'Etat. Alain Juppé est considéré partout, pas seulement dans la famille libérale et pas seulement dans le pays, même chez nos voisins proches, comme un homme qui a une stature, des ambitions et des moyens. Par conséquent, avec lui, la France aura la stature, les ambitions et les moyens qu’il porte.
- Vous avez réuni autour de vous quelques poids lourds de la droite insulaire pour effectuer un maillage régional. Qu'attendez-vous d'eux ?
- J'attends que chacun et chacune de ceux et celles qui étaient là, ce matin, constituent un encadrement pour solliciter d'autres personnes. J'aurais pu demander à deux fois plus d'élus d'être présents, mais tel n'était pas l'objectif. L'objectif est d'être près des citoyens qui se mobiliseront pour le 1er tour des Primaires. Ces citoyens-là ne sont pas encartés. Ils ont envie de soutenir l'homme qui leur paraîtra le plus apte à porter le destin de la France. C'est une démarche tout à fait difficile, prenante, exaltante que de rassembler autour de cet homme, d'être au service d'un groupe et d'un encadrement pour animer, coordonner et faire en sorte que, le 27 novembre, nous ayons pris notre part au choix du meilleur des candidats pour la France.
- Regrettez-vous l’absence des deux présidents des deux fédérations corses des Républicains ?
- L’important, c'est de rassembler. Ceux qui ne sont pas là aujourd'hui, cela ne veut pas dire qu'ils ne seront pas des nôtres demain. Dans la liberté de leur engagement, ils se situeront et feront, eux-mêmes, le choix de leur candidat.
- Alain Juppé, a-t-il, selon vous, des chances d'être élu à la fois candidat de la droite aux primaires et président de la République ?
- Je ne sais pas mesurer les chances, je sais mesurer le plaisir et l'effort que je fournirai. J'ai du plaisir à soutenir sa candidature, je fournirai l'effort et nous veillerons à ce qu'il soit le plus haut possible et que, ce faisant, il accède à la fonction suprême.
Propos recueillis par Nicole MARI.
- Tout simplement parce que les relations que j'ai avec Alain Juppé sont telles, que sa confiance et son amitié ont justifié son choix. Il m'a demandé, en mai dernier, si je voulais bien m'associer à sa démarche. J'ai répondu avec plaisir, avec intérêt, avec, je ne le cache pas, une certaine émotion tant il me paraît utile de servir une cause et, même, de servir modestement, à notre place, la France.
- En quoi est-il, selon vous, le meilleur candidat ?
- Il a de l'expérience, de la sagesse et de la distance par rapport à un quelconque intérêt personnel. Etre président de la République pour faire une carrière ne l’intéresse pas, ce qui l’intéresse, c’est d’accéder à la fonction suprême pour servir la France, la faire sortir de l'ornière où elle se trouve et lui donner les moyens de rayonner à l'intérieur de l'hexagone, comme à l'extérieur sur un plan planétaire. Je suis vraiment heureux de le soutenir et de demander à celles et ceux qui le veulent aussi de se rassembler autour de lui.
- Quelles sont les qualités d'Alain Juppé qui en feraient un bon président ?
- Elles sont nombreuses, mais je vais en citer trois qui m'ont toujours frappées. Ce que d'aucuns appellent sa rigueur, c'est une rectitude, une position ferme, une démarche qui n'est pas flottante, une assurance, une détermination, une force de conviction. Ce que d'aucuns peuvent appeler une certaine distance, c'est une réserve, une retenue, un respect qu'il a pour les autres. Et, ce que d'aucuns pensent comme un éloignement de la masse, c’est une distance qu'il a prise en situant l'intérêt général au-dessus de tout. Cet homme a été élevé et a marché dans le sillage des Gaullistes de la première époque. Il a fondé son périple et son initiative sur le souci de servir la grandeur de la France. Son expérience de ministre, de Premier ministre, d'élu local et de parlementaire est, aujourd'hui, le garant de ce qu'il pourra réussir, tant il est vrai qu'il a manifesté, d'une part le détachement et d'autre part, l'engagement.
- Il a annoncé qu'il n’effectuerait qu’un seul mandat, s'il était élu. Ce mandat unique, est-ce un atout ?
- Oui ! C'est un atout, mais pas le premier. Les circonstances sont telles qu'Alain Juppé ne fera pas de second mandat, ce qui lui permettra de se consacrer pleinement à ce mandat unique en menant courageusement les réformes qu'il faut mener pour que la France réussisse. Il ne réussira pas pour lui-même ! Il ne se taira pas pour lui-même ! Il ne ménagera pas les avancées pour lui-même ! Son intérêt premier ne sera pas le sien personnel, ce sera l'intérêt de la France.
- Vu le passif existant entre Alain Juppé et la Corse, peut-on craindre qu'il ne soit pas le meilleur candidat pour traiter des questions insulaires ?
- Il n'y a pas de passif ! Aucun ! On n'élit pas un président de République pour la Corse. On élit un président de la République en Corse, comme ailleurs, pour la France.
- Dans son projet, quelle place Alain Juppé accorde-t-il à la Corse ?
- J'ai eu, à ce sujet, un très long entretien avec lui. Il a manifesté, d'abord, la curiosité de connaître la situation en Corse, de bien la connaître à travers le vécu d'un citoyen et d'un ancien responsable. Il sait quelles sont les réformes en cours et s'interroge sur leurs finalités. Il se demande quelle part il y prendra si, demain, il accédait à la fonction suprême. Je vous assure que, pétri de valeurs républicaines, de convictions, d'une expérience et du souci du développement, notamment économique, il soutiendra, avec tous ses collaborateurs, l'aboutissement d'une réforme qui conduira la Corse à la sérénité et au progrès, enfin définitivement acquis.
- S'il est élu président de la République, poursuivra-t-il la réforme de la collectivité unique telle qu'elle se dessine aujourd'hui et qui est fustigée par une partie de la droite ?
- Les réformes en cours, si elles sont abouties, il ne les discutera pas. Il ne les compromettra pas, il les accompagnera en prenant les mesures nécessaires qu'elles soient réglementaires, législatives, économiques, sociales ou autres. Il ne se contentera pas du peu ou du prou qui sera fait par les uns et les autres. Il assumera ses responsabilités, comme il le fera pour toute autre région de France, afin que ces réformes soient une réussite pour la Corse. Il ne sera pas indifférent à la réforme actuellement engagée. Si elle est aboutie, il en prendra acte et il l'accompagnera. Si elle n'est pas aboutie, il discutera avec les représentants légitimes de la Corse.
- Est-ce-à-dire qu’il peut ne pas la mener à terme ?
- Sait-on si le gouvernement actuel a l'intention d'aller jusqu'au bout de la réforme ? Le temps passe… Je ne vois pas comment, en quelques quinze mois, on arrivera à prendre les ordonnances, à concevoir l'union des trois collectivités, à résoudre le problème des personnels, de la fiscalité, de la dette... Si ces choses ne sont pas réglées, Alain Juppé fera ce qu’il faut pour que l'aboutissement de cette réforme se fasse au mieux des intérêts de la Corse.
- Organiser des Primaires, c'est une première à droite. Est-ce un défi ? Est-ce compliqué ?
- Oui ! C'est un défi et c'est compliqué, mais il n'y a rien de simple dans la vie. Ce qui va nous rassembler facilement, c'est la conviction de choisir le meilleur candidat et cette volonté de donner à la France une représentation digne de la grande nation qu'elle a toujours été. Aujourd'hui, 90% des Français ne se disent pas fiers de la représentation nationale, ils sont parfois honteux devant le spectacle lamentable que donnent le gouvernement et les plus hautes autorités de l'Etat. Alain Juppé est considéré partout, pas seulement dans la famille libérale et pas seulement dans le pays, même chez nos voisins proches, comme un homme qui a une stature, des ambitions et des moyens. Par conséquent, avec lui, la France aura la stature, les ambitions et les moyens qu’il porte.
- Vous avez réuni autour de vous quelques poids lourds de la droite insulaire pour effectuer un maillage régional. Qu'attendez-vous d'eux ?
- J'attends que chacun et chacune de ceux et celles qui étaient là, ce matin, constituent un encadrement pour solliciter d'autres personnes. J'aurais pu demander à deux fois plus d'élus d'être présents, mais tel n'était pas l'objectif. L'objectif est d'être près des citoyens qui se mobiliseront pour le 1er tour des Primaires. Ces citoyens-là ne sont pas encartés. Ils ont envie de soutenir l'homme qui leur paraîtra le plus apte à porter le destin de la France. C'est une démarche tout à fait difficile, prenante, exaltante que de rassembler autour de cet homme, d'être au service d'un groupe et d'un encadrement pour animer, coordonner et faire en sorte que, le 27 novembre, nous ayons pris notre part au choix du meilleur des candidats pour la France.
- Regrettez-vous l’absence des deux présidents des deux fédérations corses des Républicains ?
- L’important, c'est de rassembler. Ceux qui ne sont pas là aujourd'hui, cela ne veut pas dire qu'ils ne seront pas des nôtres demain. Dans la liberté de leur engagement, ils se situeront et feront, eux-mêmes, le choix de leur candidat.
- Alain Juppé, a-t-il, selon vous, des chances d'être élu à la fois candidat de la droite aux primaires et président de la République ?
- Je ne sais pas mesurer les chances, je sais mesurer le plaisir et l'effort que je fournirai. J'ai du plaisir à soutenir sa candidature, je fournirai l'effort et nous veillerons à ce qu'il soit le plus haut possible et que, ce faisant, il accède à la fonction suprême.
Propos recueillis par Nicole MARI.