Jean-Charles Orsucci, maire de Bonifacio, soutien d’Emmanuel Macron, candidat à l’élection législative dans la 2nde circonscription de Corse du Sud :
« Nous sommes évidemment très satisfaits. La question, pour notre candidat, était de savoir s’il était en capacité d’être au second tour d’une élection présidentielle. Ce soir, il en a fait la démonstration. Nous sommes très contents. Ce résultat traduit une volonté, de la part des Français, de renouveler la classe politique. Une page du pays se tourne, même s’il ne faut pas encore crier victoire. Il faudra l’emporter dans quinze jours. Emmanuel Marcon incarne le renouveau, il est le candidat du rassemblement, il doit l’emporter pour faire avancer le pays. Ce qu’il réalise est exceptionnel, un an seulement après la création de son parti et face au PS et à la Droite républicaine. Il faudra, bien sûr, faire face au Front National. Il faut rester combatif pour permettre à Emmanuel Macron de réussir le grand rassemblement et d’être le président de la République. Emmanuel Macron a su dépasser le clivage droite-gauche et peut rassembler les forces de progrès pour que la France puisse se relever et avancer. Il est logique que l’ensemble des forces vives appelle à le voter. Emmanuel Macron est le meilleur candidat pour la Corse. Il faudra, dans deux semaines, transformer l’essai et lui donner une majorité forte, aussi en Corse, comme il faudra la lui donner lors des élections législatives pour pouvoir mettre en mouvement son futur mandat ».
Francis Nadizi, secrétaire territorial et porte-parole du Front National : « On nous annonçait en tête au soir du premier tour mais le véritable sondage, c’est celui qui sort des urnes. Marine Le Pen réalise un très bon score et nous ne sommes en aucun cas déçus de ce résultat. Surtout au vu de la pluralité des candidats. La suite ? On nous dit que les dés sont jetés, je ne partage pas cette opinion puisque nous sommes face à des élections à surprise, on l’a, du reste, vu avec les différentes primaires. On peut encore créer la surprise et je suis persuadé que nous allons en surprendre plus d’un. »
Camille de Rocca Serra, député LR de Porto Vecchio, conseiller territorial, soutien de François Fillon, candidat sortant à l’élection législative dans la 2nde circonscription de Corse du Sud :
« Je suis déçu pour la France et pour ma famille politique. C’est une triste soirée. Nous devons nous retrouver pour les élections législatives. Il nous faut être unis, rassembler et défendre notre projet qui a été validé de façon assez large par les Français. En même temps, François Fillon s’est retrouvé dans le piège infernal des affaires qui a empêché un débat vrai et serein d’avoir vraiment lieu. Ce n’est pas la défaite des Républicains qui ont des bases très solides. C’est à nous de maintenir le cap de nos idées et de nos valeurs, retrouver au mois de juin cette dynamique qui nous a manqué. Avec un seul objectif : dégager une majorité parlementaire ».
Paul-Antoine Luciani, Front de gauche, soutien de Jean-Luc Mélenchon : « Si Jean-Luc Mélenchon arrive en troisième position, ce sera, déjà une très belle performance. Une nette progression par rapport à 2012. D’une manière générale, j’estime que l’on a, à la fois, des divergences et des similitudes avec 2002. Poussée très forte des idées extrémistes et aussi des idées pour lutter contre l’austérité. On note une relation très forte, voire violente contre ces politiques de lutte contre l’austérité imposées par l’Europe et les gouvernements successifs. C’est une grande défaite pour François Hollande mais également, d’une certaine manière, la continuité de cette politique. Dans quinze jours nous appellerons à voter contre le Front National, ce qui ne veut pas dire que nous adhérons au programme d’Emmanuel Macron. Nous songeons aux élections législatives avec un pacte important à gauche capable d’avoir la majorité à l’Assemblée Nationale. Des électeurs qui n’ont pas spécialement voté pour M. Macron pourraient se rassembler aux législatives. On est à la porte du succès… ».
Emmanuelle de Gentili, secrétaire nationale du PS, conseillère départementale et 1ère adjointe au maire de Bastia, soutien de Benoit Hamon, candidate à l’élection législative dans la 1ère circonscription de Haute-Corse :
« Il n’y a jamais eu de dynamique après les Primaires. Il faut se poser la question de savoir si les Primaires sont une bonne initiative. Force est de constater que cela n’a pas permis de rassembler, ni au sein du PS, ni l’ensemble de la gauche pour assurer la présence d’un candidat au 2nd tour. Tant à droite qu’à gauche, les Primaires ont montré leurs limites et ont dépossédé les militants du choix de leur candidat. Il y a eu, en Corse, pendant les Primaires, une grande mobilisation sur la candidature de Manuel Valls qu’on ne retrouve pas sur Benoit Hamon. Il va falloir que la gauche panse ses plaies et jette de nouvelles bases. Au 2nd tour, il faut défendre la démocratie et Marine Le Pen ne représente pas la démocratie. Son score à Bastia nous alerte. Il est très inquiétant parce qu’on sentait la volonté des habitants de voter contre la politique nationale. C’est un vote refuge ! ».
Jean Zuccarelli
"Je me réjouis des résultats qui ont placé Emmanuel Macron en tête du 1er tour, et donné à l'ensemble des candidats de gauche et progressistes la majorité des voix. Je salue leur engagement dans cette campagne. Ils ont porté notamment les exigences sociales face aux excès du libéralisme. Je regrette que le débat de second tour oppose Marine Le Pen au candidat d'En Marche. J'appelle à voter, comme je l'ai fait moi-même au 1er tour, Emmanuel Macron pour conforter sa démarche et faire obstacle au Front National."
« Nous sommes évidemment très satisfaits. La question, pour notre candidat, était de savoir s’il était en capacité d’être au second tour d’une élection présidentielle. Ce soir, il en a fait la démonstration. Nous sommes très contents. Ce résultat traduit une volonté, de la part des Français, de renouveler la classe politique. Une page du pays se tourne, même s’il ne faut pas encore crier victoire. Il faudra l’emporter dans quinze jours. Emmanuel Marcon incarne le renouveau, il est le candidat du rassemblement, il doit l’emporter pour faire avancer le pays. Ce qu’il réalise est exceptionnel, un an seulement après la création de son parti et face au PS et à la Droite républicaine. Il faudra, bien sûr, faire face au Front National. Il faut rester combatif pour permettre à Emmanuel Macron de réussir le grand rassemblement et d’être le président de la République. Emmanuel Macron a su dépasser le clivage droite-gauche et peut rassembler les forces de progrès pour que la France puisse se relever et avancer. Il est logique que l’ensemble des forces vives appelle à le voter. Emmanuel Macron est le meilleur candidat pour la Corse. Il faudra, dans deux semaines, transformer l’essai et lui donner une majorité forte, aussi en Corse, comme il faudra la lui donner lors des élections législatives pour pouvoir mettre en mouvement son futur mandat ».
Francis Nadizi, secrétaire territorial et porte-parole du Front National : « On nous annonçait en tête au soir du premier tour mais le véritable sondage, c’est celui qui sort des urnes. Marine Le Pen réalise un très bon score et nous ne sommes en aucun cas déçus de ce résultat. Surtout au vu de la pluralité des candidats. La suite ? On nous dit que les dés sont jetés, je ne partage pas cette opinion puisque nous sommes face à des élections à surprise, on l’a, du reste, vu avec les différentes primaires. On peut encore créer la surprise et je suis persuadé que nous allons en surprendre plus d’un. »
Camille de Rocca Serra, député LR de Porto Vecchio, conseiller territorial, soutien de François Fillon, candidat sortant à l’élection législative dans la 2nde circonscription de Corse du Sud :
« Je suis déçu pour la France et pour ma famille politique. C’est une triste soirée. Nous devons nous retrouver pour les élections législatives. Il nous faut être unis, rassembler et défendre notre projet qui a été validé de façon assez large par les Français. En même temps, François Fillon s’est retrouvé dans le piège infernal des affaires qui a empêché un débat vrai et serein d’avoir vraiment lieu. Ce n’est pas la défaite des Républicains qui ont des bases très solides. C’est à nous de maintenir le cap de nos idées et de nos valeurs, retrouver au mois de juin cette dynamique qui nous a manqué. Avec un seul objectif : dégager une majorité parlementaire ».
Paul-Antoine Luciani, Front de gauche, soutien de Jean-Luc Mélenchon : « Si Jean-Luc Mélenchon arrive en troisième position, ce sera, déjà une très belle performance. Une nette progression par rapport à 2012. D’une manière générale, j’estime que l’on a, à la fois, des divergences et des similitudes avec 2002. Poussée très forte des idées extrémistes et aussi des idées pour lutter contre l’austérité. On note une relation très forte, voire violente contre ces politiques de lutte contre l’austérité imposées par l’Europe et les gouvernements successifs. C’est une grande défaite pour François Hollande mais également, d’une certaine manière, la continuité de cette politique. Dans quinze jours nous appellerons à voter contre le Front National, ce qui ne veut pas dire que nous adhérons au programme d’Emmanuel Macron. Nous songeons aux élections législatives avec un pacte important à gauche capable d’avoir la majorité à l’Assemblée Nationale. Des électeurs qui n’ont pas spécialement voté pour M. Macron pourraient se rassembler aux législatives. On est à la porte du succès… ».
Emmanuelle de Gentili, secrétaire nationale du PS, conseillère départementale et 1ère adjointe au maire de Bastia, soutien de Benoit Hamon, candidate à l’élection législative dans la 1ère circonscription de Haute-Corse :
« Il n’y a jamais eu de dynamique après les Primaires. Il faut se poser la question de savoir si les Primaires sont une bonne initiative. Force est de constater que cela n’a pas permis de rassembler, ni au sein du PS, ni l’ensemble de la gauche pour assurer la présence d’un candidat au 2nd tour. Tant à droite qu’à gauche, les Primaires ont montré leurs limites et ont dépossédé les militants du choix de leur candidat. Il y a eu, en Corse, pendant les Primaires, une grande mobilisation sur la candidature de Manuel Valls qu’on ne retrouve pas sur Benoit Hamon. Il va falloir que la gauche panse ses plaies et jette de nouvelles bases. Au 2nd tour, il faut défendre la démocratie et Marine Le Pen ne représente pas la démocratie. Son score à Bastia nous alerte. Il est très inquiétant parce qu’on sentait la volonté des habitants de voter contre la politique nationale. C’est un vote refuge ! ».
Jean Zuccarelli
"Je me réjouis des résultats qui ont placé Emmanuel Macron en tête du 1er tour, et donné à l'ensemble des candidats de gauche et progressistes la majorité des voix. Je salue leur engagement dans cette campagne. Ils ont porté notamment les exigences sociales face aux excès du libéralisme. Je regrette que le débat de second tour oppose Marine Le Pen au candidat d'En Marche. J'appelle à voter, comme je l'ai fait moi-même au 1er tour, Emmanuel Macron pour conforter sa démarche et faire obstacle au Front National."