Il a commencé par rappeler que "inévitablement, indubitablement, e projet de Loi de Finances 2015 adopté en première lecture le 18 novembre par l’Assemblée Nationale, comportera le prélèvement de 500 millions sur les Fonds de Roulement des CCI, ainsi qu’une réduction conséquente de la ressource fiscale sur les trois années à venir, de l’ordre de 37 % à échéance 2017 et de 18 % dès l’année prochaine."
Cela se traduira, en l’état du processus d’adoption du PLF 2015, pour ce qui nous concerne par un prélèvement de 823 450 € sur les réserves de notre service général et par une contraction de notre ressource fiscale annuelle de 642 700 € en 2015."
Mais pour autant la CCI de Haute-Corse n'a pas été prise au dépourvue. " Pour ce qui nous concerne, forts de notre préparation, nous avons plutôt choisi de nous adapter, d’optimiser nos décisions de gestion et de redoubler d’efforts pour agir mieux avec moins au bénéfice de nos entreprises et de nos territoires" a souligné le président de la CCI.
"il est plus que jamais nécessaire de créer les conditions pour libérer les énergies et conduire une stratégie de reconquête et de redéploiement de nos moyens, mener un travail auprès de nos partenaires institutionnels et privés, et enfin continuer de jouer un rôle moteur dans le soutien à notre économie, à nos entreprises, et à nos commerces. La réalité du terrain nous a appris à réagir et à anticiper" a rappelé justement Paul Trojani en citant l'exemple du « plan d’urgence », fort de cinq mesures de 350 000 €, mis en place par la CCI dans le sillage des conséquences, négatives, du conflit de la SNCM.
Prise en charge des frais de dossier et des prêts relais de trésorerie
Aujourd'hui la chambre de commerce et d'industrie veut continuer dans cette même voie avec un second volet de ce plan d'urgence "destinée à anticiper sur les difficultés des entreprises qui risquent de voir le jour et de poindre à l’occasion de la préparation de la saison 2015".
La CCI engagera donc prochainement une opération visant à prendre en charge intégralement les frais de dossier et les intérêts des prêts relais de trésorerie consentis par les banques au bénéfice des entreprises et des commerces, dont le coût sera assuré à parts égales entre la CCI et l’ADEC, qui sera sollicitée "parce que la conjoncture économique exige la solidarité" a expliqué Paul Trojani.
Cela se traduira, en l’état du processus d’adoption du PLF 2015, pour ce qui nous concerne par un prélèvement de 823 450 € sur les réserves de notre service général et par une contraction de notre ressource fiscale annuelle de 642 700 € en 2015."
Mais pour autant la CCI de Haute-Corse n'a pas été prise au dépourvue. " Pour ce qui nous concerne, forts de notre préparation, nous avons plutôt choisi de nous adapter, d’optimiser nos décisions de gestion et de redoubler d’efforts pour agir mieux avec moins au bénéfice de nos entreprises et de nos territoires" a souligné le président de la CCI.
"il est plus que jamais nécessaire de créer les conditions pour libérer les énergies et conduire une stratégie de reconquête et de redéploiement de nos moyens, mener un travail auprès de nos partenaires institutionnels et privés, et enfin continuer de jouer un rôle moteur dans le soutien à notre économie, à nos entreprises, et à nos commerces. La réalité du terrain nous a appris à réagir et à anticiper" a rappelé justement Paul Trojani en citant l'exemple du « plan d’urgence », fort de cinq mesures de 350 000 €, mis en place par la CCI dans le sillage des conséquences, négatives, du conflit de la SNCM.
Prise en charge des frais de dossier et des prêts relais de trésorerie
Aujourd'hui la chambre de commerce et d'industrie veut continuer dans cette même voie avec un second volet de ce plan d'urgence "destinée à anticiper sur les difficultés des entreprises qui risquent de voir le jour et de poindre à l’occasion de la préparation de la saison 2015".
La CCI engagera donc prochainement une opération visant à prendre en charge intégralement les frais de dossier et les intérêts des prêts relais de trésorerie consentis par les banques au bénéfice des entreprises et des commerces, dont le coût sera assuré à parts égales entre la CCI et l’ADEC, qui sera sollicitée "parce que la conjoncture économique exige la solidarité" a expliqué Paul Trojani.
Plus d'un million de passagers à Poretta
Au cours cette même intervention Paul Trojani a souligné "la hausse des plateformes aéroportuaires sur Bastia comme sur Calvi, ceci dans une conjoncture difficile".
A Poretta, l’augmentation de trafic sur ne s’est pas démentie, avec 1 090 540 passagers (+35 500 par rapport à l’an dernier), "un résultat positif généré essentiellement par les nouvelles destinations saisonnières hexagonales, et bien entendu par la multiplication des liaisons internationales".
Calvi est aussi "sur une belle progression" depuis le début de l’année avec 316 000 passagers (+ 23 000). Au National bien entendu, mais surtout sur les liaisons internationales compte tenu de leur multiplication, a indiqué Paul Trojani.
S'agissant en particulier des ports, "les grands indicateurs de l'activité arrêtés à la fin octobre sont toujours d’actualité, avec une orientation de trafic à la baisse, mais une baisse limitée sur nos deux concessions grâce au dynamisme des autres compagnies et ce principalement pour la Corsica Ferries mais avec une hausse de la fréquentation notamment sur Gênes avec l'élargissement de la période d'exploitation de la MobyLines" a poursuivi le président de la CCI
L'actualité de la SNCM a, également, été évoquée par Paul Trojani pour lequel "la décision du Tribunal de Commerce de Marseille du 28 Novembre, qui vient de constater la cessation de paiement et placer la Compagnie en redressement judiciaire pour 6 mois, même si elle était attendue, marque un tournant historique dans la desserte maritime de la Corse".
Pour Paul Trojani s'ouvre "dorénavant s’ouvre la période de tous les enjeux, mais de tous les dangers, nous serons très attentifs aux différentes solutions qui viendront en discussion dans les prochaines semaines afin de préserver les intérêts de l’économie de la Corse, qui passe chacun le sait, par une desserte fiable, équilibrée et socialement apaisée."
"J’en appelle donc, une nouvelle et dernière fois, de manière solennelle à tous les acteurs du dossier et à toutes les autorités tant locales que nationales, l’économie de la Corse ne survivra pas à une nouvelle interruption prolongée du service public maritime. "
Après quoi l'assemblée a adopté le budget rectificatif de 2014 ainsi que le budget prévisionnel de 2015 présentés tous les deux par Philippe Albertini, le directeur de la CCI.
A Poretta, l’augmentation de trafic sur ne s’est pas démentie, avec 1 090 540 passagers (+35 500 par rapport à l’an dernier), "un résultat positif généré essentiellement par les nouvelles destinations saisonnières hexagonales, et bien entendu par la multiplication des liaisons internationales".
Calvi est aussi "sur une belle progression" depuis le début de l’année avec 316 000 passagers (+ 23 000). Au National bien entendu, mais surtout sur les liaisons internationales compte tenu de leur multiplication, a indiqué Paul Trojani.
S'agissant en particulier des ports, "les grands indicateurs de l'activité arrêtés à la fin octobre sont toujours d’actualité, avec une orientation de trafic à la baisse, mais une baisse limitée sur nos deux concessions grâce au dynamisme des autres compagnies et ce principalement pour la Corsica Ferries mais avec une hausse de la fréquentation notamment sur Gênes avec l'élargissement de la période d'exploitation de la MobyLines" a poursuivi le président de la CCI
L'actualité de la SNCM a, également, été évoquée par Paul Trojani pour lequel "la décision du Tribunal de Commerce de Marseille du 28 Novembre, qui vient de constater la cessation de paiement et placer la Compagnie en redressement judiciaire pour 6 mois, même si elle était attendue, marque un tournant historique dans la desserte maritime de la Corse".
Pour Paul Trojani s'ouvre "dorénavant s’ouvre la période de tous les enjeux, mais de tous les dangers, nous serons très attentifs aux différentes solutions qui viendront en discussion dans les prochaines semaines afin de préserver les intérêts de l’économie de la Corse, qui passe chacun le sait, par une desserte fiable, équilibrée et socialement apaisée."
"J’en appelle donc, une nouvelle et dernière fois, de manière solennelle à tous les acteurs du dossier et à toutes les autorités tant locales que nationales, l’économie de la Corse ne survivra pas à une nouvelle interruption prolongée du service public maritime. "
Après quoi l'assemblée a adopté le budget rectificatif de 2014 ainsi que le budget prévisionnel de 2015 présentés tous les deux par Philippe Albertini, le directeur de la CCI.