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Municipales : Francois Filoni soutenu par l’ancien Sarkozyste Thierry Mariani ? « Ma candidature n’a aucune étiquette politique »


Pierre BERETTI le Mardi 3 Décembre 2019 à 19:08

Ce lundi 2 décembre l’euro-député Thierry Mariani a annoncé à la presse nationale le retour de son mouvement pour les municipales de mars. Sous l’étiquette « Droite Populaire », l'ancien ministre sarkozyste promet une union de la droite et extrême droite pour et soutient une vingtaine de listes conduites par le Rassemblement national dont celle de l’ancien conseiller municipal et vice-président de la CAPA.
Contacté par notre rédaction, Francois Filoni a clarifié la question.



Un  air de campagne commence à flotter dans les rues ajacciennes. Rumeurs, dissidences et alliances émergent peu à peu. Et François Filoni en fait aujourd’hui les frais dans un journal parisien. En effet,  il apparaît comme étant soutenu par Thierry Mariani, euro-député issu du Rassemblement National, ancien LR (Voir l’article).
Dans l’article il est toutefois toutefois précisé que  François Filoni ne fait pas partie « des rangs RN ».

La question demeure donc, sera t-il le candidat de cette droite populaire alliant RN et LR ? 

« Je dois être très clair sur le sujet, ce n’est pas Paris qui fait le bonheur ni le malheur des Ajacciens, je n’attends donc rien du national, a expliqué  François Filoni à CNI. Ma démarche est de rassembler au niveau municipal autour de projets. Je suis sans étiquette et j’appelle au rassemblement pour ma ville. Je ne peux, ni ne veux empêcher des gens d’adhérer à cette démarche. Autour de moi, il y a des sarkozistes, des gaullistes ou d’autres sensibilités. J’ai voulu une liste plurielle. Que M. Mariani s’inscrive dans une démarche RN, cela le regarde et le concerne, pour ma part, on m’a effectivement appelé afin de me dire que j’avais le soutien de la droite populaire au même titre que je suis soutenu par plusieurs courants. Ce qui m’importe aujourd’hui ce ne sont pas les partis ni les étiquettes, c’est la campagne à mener que j’ai commencée dans les quartiers. Je ne pars donc sous aucune autre bannière que celle de « Ajaccio change de visage ».