Mickaël Ettori, interpellé samedi matin, vivait dans cette maison du bord de mer à Olmeto (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)
L'homme de 52 ans, condamné jeudi en son absence à 15 ans de prison dans l'affaire de l'assassinat de l'avocat Antoine Sollacaro, est actuellement en garde à vue après "une interpellation sans résistance", a précisé le procureur d'Ajaccio Nicolas Septe.
Lors de son interpellation à § heures ce samedi matin dans une petite maison qui louait sous un faux-nom non loin de la mer, qui s'inscrivait dans le cadre d'une commission rogatoire émanant d'un juge d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, le GIGN l'a arrêté non armé. Les gendarmes ont également retrouvé à son domicile une dizaine de téléphones portables ainsi que près de 5.000 euros en espèces, selon une source judiciaire citée par Corse Matin.
Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, a sur X apporté ses "félicitations aux gendarmes du GIGN et de la section de recherches Corse" pour cette interpellation.
Mickaël Ettori était en cavale depuis septembre 2020, mais faisait l'objet de recherches après avoir été lourdement condamné à deux reprises cette année.
Le 28 septembre 2020, il avait échappé à son arrestation à Ajaccio, tout comme Pascal Porri et André Bacchiolelli, autres membres présumés de la bande criminelle du Petit Bar.
Considéré par les enquêteurs comme "proche lieutenant" de Jacques Santoni, suspecté d'être à la tête de cette bande criminelle corse, Mickaël Ettori a été condamné jeudi à 15 ans de réclusion criminelle en son absence, pour association de malfaiteurs en récidive par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône.
Il a été reconnu coupable d'avoir participé à des actes préparatoires dans le cadre de l'assassinat de l'avocat Antoine Sollacaro à Ajaccio, en 2012, mais aussi de la tentative d'assassinat contre Charles Cervoni la même année.
André Bacchiolelli, considéré comme le tireur qui a abattu l'ancien bâtonnier du barreau d'Ajaccio, a lui été condamné à une peine de 30 ans de réclusion criminelle sur la base, en partie, des déclarations d'un repenti, Patrick Giovannoni. Celui-ci a été condamné à cinq ans de prison avec sursis dans le cadre de la tentative d'assassinat contre Charles Cervoni.
Les avocats d'André Bacchiolelli ont annoncé leur intention de faire appel.
Le 28 mai 2025, Mickaël Ettori avait également été condamné à une peine de 12 ans par le tribunal correctionnel de Marseille dans le dossier dit des finances du Petit Bar, un tentaculaire dossier de blanchiment des fonds occultes de cette bande criminelle.
Considéré comme le "bras droit" de Jacques Santoni, il avait également écopé d'une amende de 1,5 million d'euros et de l'interdiction de gérer une société.
Lors de son interpellation à § heures ce samedi matin dans une petite maison qui louait sous un faux-nom non loin de la mer, qui s'inscrivait dans le cadre d'une commission rogatoire émanant d'un juge d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, le GIGN l'a arrêté non armé. Les gendarmes ont également retrouvé à son domicile une dizaine de téléphones portables ainsi que près de 5.000 euros en espèces, selon une source judiciaire citée par Corse Matin.
Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, a sur X apporté ses "félicitations aux gendarmes du GIGN et de la section de recherches Corse" pour cette interpellation.
Mickaël Ettori était en cavale depuis septembre 2020, mais faisait l'objet de recherches après avoir été lourdement condamné à deux reprises cette année.
Le 28 septembre 2020, il avait échappé à son arrestation à Ajaccio, tout comme Pascal Porri et André Bacchiolelli, autres membres présumés de la bande criminelle du Petit Bar.
Considéré par les enquêteurs comme "proche lieutenant" de Jacques Santoni, suspecté d'être à la tête de cette bande criminelle corse, Mickaël Ettori a été condamné jeudi à 15 ans de réclusion criminelle en son absence, pour association de malfaiteurs en récidive par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône.
Il a été reconnu coupable d'avoir participé à des actes préparatoires dans le cadre de l'assassinat de l'avocat Antoine Sollacaro à Ajaccio, en 2012, mais aussi de la tentative d'assassinat contre Charles Cervoni la même année.
André Bacchiolelli, considéré comme le tireur qui a abattu l'ancien bâtonnier du barreau d'Ajaccio, a lui été condamné à une peine de 30 ans de réclusion criminelle sur la base, en partie, des déclarations d'un repenti, Patrick Giovannoni. Celui-ci a été condamné à cinq ans de prison avec sursis dans le cadre de la tentative d'assassinat contre Charles Cervoni.
Les avocats d'André Bacchiolelli ont annoncé leur intention de faire appel.
Le 28 mai 2025, Mickaël Ettori avait également été condamné à une peine de 12 ans par le tribunal correctionnel de Marseille dans le dossier dit des finances du Petit Bar, un tentaculaire dossier de blanchiment des fonds occultes de cette bande criminelle.
Considéré comme le "bras droit" de Jacques Santoni, il avait également écopé d'une amende de 1,5 million d'euros et de l'interdiction de gérer une société.










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