«Sans fausse modestie, cette 4e édition a été un succès », souligne Élodie Tisserand, membre du collectif, soprano elle-même, organisatrice de cet Opéra déconfiné en Corse. Une édition ciblée sur le Cap Corse pour la 3e année consécutive alors que Bastia et Erbalonga, présentes lors des 3 premières, ont jeté l’éponge pour des raisons budgétaires. Dommage pour leurs habitants.
Débutée le 8 juillet, la version cap corsine s’est clôturée ce 26 août à Luri après 8 représentations, gratuites, tous les mardis soirs à Sisco, Cagnano, Meria et Luri. « Les mairies ont vraiment joué le jeu », souligne E. Tisserand, elle-même de Sisco. «Au fil de ses mini- concerts, on a eu la joie de retrouver un public fidèle, mais aussi des nouveaux, des enfants aussi. Certains nous ont confié que, désormais "accrocs' à l’opéra, ils se rendaient souvent à Vérone ou dans d’autres villes pour assister à des concerts d’opéra. On sème des graines et notre mission d’éduquer le public fonctionne plutôt bien.».
Elodie… tisse tout un programme avant l’été et jongle avec les disponibilités des artistes insulaires : Marion Giansily, Guy Luciani, Anne-Laure Allegre, Cecilia Aubert, Anne-Marie Calloni, Anais Gaggeri, Antoine Maestracci, Maryline Leonetti, Amelie Tatti, Remi Chiorboli, Julia Knecht, Pierre-Jean Didier, Marine Costa, Marie-Elsa Picciocchi. Les artistes étaient accompagnés au piano par Martine de Barros, François Colin et Olivier Cangelosi. Au menu, les grands airs de Mozart, Verdi, Bizet, Delibes, Puccini, Gounod ….
« Depuis l’année dernière, je fais une présentation assez fouillée des airs avant leur interprétation. Ces airs sont chantés en langues étrangères et donc peu souvent compris. Le public perçoit ainsi l’enjeu. Ces airs sont d’ailleurs très souvent d’actualité, contemporains. Il y a des mélodrames, mais aussi des choses plus légères ». Au fil des années, « Opéra déconfiné » est devenu une famille. « Tous les artistes, de toutes générations, jouent le jeu. Cécilia Aubert n’a que 18 ans, est encore au conservatoire, et découvre la scène aux côtés de professionnels plus aguerris comme Guy Luciani. Tous ont des voix superbes. Faire descendre l’opéra dans la rue est une nécessité, car il traverse une crise. Il y a eu un avant et un après-COVID. Durant le confinement, le public s’est déshabitué. Aujourd’hui, il faut le rééduquer, en trouver un autre et ça passe par des interventions dans les écoles ou des opérations comme Opéra déconfiné ».
Preuve que cette opération porte ses fruits, le public vient y assister de plus en plus nombreux. À Luri, il avoisinait la centaine. Autre retombée, le CALMS aura désormais une antenne en Corse, à Sisco.
Débutée le 8 juillet, la version cap corsine s’est clôturée ce 26 août à Luri après 8 représentations, gratuites, tous les mardis soirs à Sisco, Cagnano, Meria et Luri. « Les mairies ont vraiment joué le jeu », souligne E. Tisserand, elle-même de Sisco. «Au fil de ses mini- concerts, on a eu la joie de retrouver un public fidèle, mais aussi des nouveaux, des enfants aussi. Certains nous ont confié que, désormais "accrocs' à l’opéra, ils se rendaient souvent à Vérone ou dans d’autres villes pour assister à des concerts d’opéra. On sème des graines et notre mission d’éduquer le public fonctionne plutôt bien.».
Elodie… tisse tout un programme avant l’été et jongle avec les disponibilités des artistes insulaires : Marion Giansily, Guy Luciani, Anne-Laure Allegre, Cecilia Aubert, Anne-Marie Calloni, Anais Gaggeri, Antoine Maestracci, Maryline Leonetti, Amelie Tatti, Remi Chiorboli, Julia Knecht, Pierre-Jean Didier, Marine Costa, Marie-Elsa Picciocchi. Les artistes étaient accompagnés au piano par Martine de Barros, François Colin et Olivier Cangelosi. Au menu, les grands airs de Mozart, Verdi, Bizet, Delibes, Puccini, Gounod ….
« Depuis l’année dernière, je fais une présentation assez fouillée des airs avant leur interprétation. Ces airs sont chantés en langues étrangères et donc peu souvent compris. Le public perçoit ainsi l’enjeu. Ces airs sont d’ailleurs très souvent d’actualité, contemporains. Il y a des mélodrames, mais aussi des choses plus légères ». Au fil des années, « Opéra déconfiné » est devenu une famille. « Tous les artistes, de toutes générations, jouent le jeu. Cécilia Aubert n’a que 18 ans, est encore au conservatoire, et découvre la scène aux côtés de professionnels plus aguerris comme Guy Luciani. Tous ont des voix superbes. Faire descendre l’opéra dans la rue est une nécessité, car il traverse une crise. Il y a eu un avant et un après-COVID. Durant le confinement, le public s’est déshabitué. Aujourd’hui, il faut le rééduquer, en trouver un autre et ça passe par des interventions dans les écoles ou des opérations comme Opéra déconfiné ».
Preuve que cette opération porte ses fruits, le public vient y assister de plus en plus nombreux. À Luri, il avoisinait la centaine. Autre retombée, le CALMS aura désormais une antenne en Corse, à Sisco.
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