L'ambiance
Les fidèles du CAB sont tours là, mais l'ambiance, hélas, n'est pas de celle qui peut inciter 22 acteurs à se surpasser sur une pelouse, quand bien même serait-elle celle de Furiani. Le CAB mérite certes ce cadre, propice aux joutes profssionnelles, mais force est de reconnaître qu'il semble actuellement surdimensionné pour l'équipe d'Antoine Emmanuelli dont l'environnement n'est pas celui qui devrait être à ce niveau de compétition…
Le match
Vaincre pour ne pas perdre confiance : c'était le message d'avant-match de Stéphane Rossi. Mais, comme face à Angers il fallut, un bon moment au CAB pour entrer dans le match. 34 minutes exactement. Après que Baradji, le Dijonnais, au terme d'un second corner, ait contraint , Sébastien Lombard à sortir le grand jeu sur une superbe frappe du gauche.
Furiani et le CAB avaient eu chaud. Mais la main du gardien bastiais n'avait pas tremblé.
Une minute plus tard, le danger changeait de camp. Avec Mandrichi qui "chipait" le ballon dans le pied de l'adversaire puis ouvrait devant lui pour Pastorelli. Longue course vers le but adverse et frappe au ras du montant droit de Leconte. Le coup était passé près. Peut-etre parce que le meilleur buteur du championnat de France de National de la saison dernière, comme cette équipe du CAB, n'affiche toujours pas la sérénité qui était la sienne il y a quelques mois encore. Furiani en eut une nouvelle preuve au cours des secondes qui suivirent avec une autre belle opportunité. Et la même conclusion.
Bref, à la pause, la confiance n'était toujours pas là.
Et, à la reprise, Philippoteaux, mis sur orbite par l'impressionnant Paye, ne fit rien pour l'instaurer. Mais fort heureusement il enlevait trop son tir. Lombard pouvait souffler.
Et des deux gardiens - devinez quoi ?- ce fut le bastiais qui, par la suite, fut le plus sollicité. Et si bien des fois les visiteurs n'ont pas réussi à cadrer leur tir, la main droite de Lombard fut encore bien utile au CAB pour détourner en corner la frappe de Mulumba.
Dijon avait à ce moment-là la main sur le match et le CAB devait, dès lors, subir plus qu'à son tour.
C'est ce qui incita, sans doute, Stéphane Rossi, en proie à une cascade de forfaits pour blessures au cours de la semaine, a rappeler quelques-uns de ses "cadres" - Grimaidi et Pastorelli notamment - sur le banc.
Mais malgré de belles vélléités ce fut encore Dijon qui se créa la plus belle occasion après un cafouillage de Camara devant Malumba. La frappe, appuyée, n'abusait pas toutefois Lombard une fois encore décisif.
Et on resta là…
Le CAB
Le CAB, c'est encore plus évident depuis vendredi soir, doit apprendre à se décomplexer. Tout le monde s'accorde à le dire : Il y a de la qualité dans cet effectif. Il y a état d'esprit. Et la d'aller de l'avant. Mais il manque incontestablement à l'équipe ce petit soupçon de folie, à même de faire basculer un match. Peut-être parce que justement la confiance n'habite pas encore cet ensemble qui donne l'impression de vouloir davantage respecter les consignes que de provoquer ce grain - de folie - qui pourrait faire exploser l'adversaire.
L'adversaire
On ne peut pas dire que Dijon fait dans le génie. Certes, c'est une bonne équipe de Ligue 2 qui possède elleaussi qiuelques belles individualités, mais il lui faudra montrer autre chose au cours des semaines à venir s'il veut aller se mêler à la lutte pour les places du haut du tableau.
Le bilan
Toiujours pas de victoire donc pour le CAB dernier de la classe ce Vendredi soir avec Le Havre et Laval. Maintenant, pour essayer de ne pas se faire "décrocher" par les équipes qui sont devant elle, l'équipe bastiaise est condamnée à aller faire des résultats, coup sur coup, à Brest et Auxerre.
Et si impossible n'était pas aussi… cabiste ?
Les fidèles du CAB sont tours là, mais l'ambiance, hélas, n'est pas de celle qui peut inciter 22 acteurs à se surpasser sur une pelouse, quand bien même serait-elle celle de Furiani. Le CAB mérite certes ce cadre, propice aux joutes profssionnelles, mais force est de reconnaître qu'il semble actuellement surdimensionné pour l'équipe d'Antoine Emmanuelli dont l'environnement n'est pas celui qui devrait être à ce niveau de compétition…
Le match
Vaincre pour ne pas perdre confiance : c'était le message d'avant-match de Stéphane Rossi. Mais, comme face à Angers il fallut, un bon moment au CAB pour entrer dans le match. 34 minutes exactement. Après que Baradji, le Dijonnais, au terme d'un second corner, ait contraint , Sébastien Lombard à sortir le grand jeu sur une superbe frappe du gauche.
Furiani et le CAB avaient eu chaud. Mais la main du gardien bastiais n'avait pas tremblé.
Une minute plus tard, le danger changeait de camp. Avec Mandrichi qui "chipait" le ballon dans le pied de l'adversaire puis ouvrait devant lui pour Pastorelli. Longue course vers le but adverse et frappe au ras du montant droit de Leconte. Le coup était passé près. Peut-etre parce que le meilleur buteur du championnat de France de National de la saison dernière, comme cette équipe du CAB, n'affiche toujours pas la sérénité qui était la sienne il y a quelques mois encore. Furiani en eut une nouvelle preuve au cours des secondes qui suivirent avec une autre belle opportunité. Et la même conclusion.
Bref, à la pause, la confiance n'était toujours pas là.
Et, à la reprise, Philippoteaux, mis sur orbite par l'impressionnant Paye, ne fit rien pour l'instaurer. Mais fort heureusement il enlevait trop son tir. Lombard pouvait souffler.
Et des deux gardiens - devinez quoi ?- ce fut le bastiais qui, par la suite, fut le plus sollicité. Et si bien des fois les visiteurs n'ont pas réussi à cadrer leur tir, la main droite de Lombard fut encore bien utile au CAB pour détourner en corner la frappe de Mulumba.
Dijon avait à ce moment-là la main sur le match et le CAB devait, dès lors, subir plus qu'à son tour.
C'est ce qui incita, sans doute, Stéphane Rossi, en proie à une cascade de forfaits pour blessures au cours de la semaine, a rappeler quelques-uns de ses "cadres" - Grimaidi et Pastorelli notamment - sur le banc.
Mais malgré de belles vélléités ce fut encore Dijon qui se créa la plus belle occasion après un cafouillage de Camara devant Malumba. La frappe, appuyée, n'abusait pas toutefois Lombard une fois encore décisif.
Et on resta là…
Le CAB
Le CAB, c'est encore plus évident depuis vendredi soir, doit apprendre à se décomplexer. Tout le monde s'accorde à le dire : Il y a de la qualité dans cet effectif. Il y a état d'esprit. Et la d'aller de l'avant. Mais il manque incontestablement à l'équipe ce petit soupçon de folie, à même de faire basculer un match. Peut-être parce que justement la confiance n'habite pas encore cet ensemble qui donne l'impression de vouloir davantage respecter les consignes que de provoquer ce grain - de folie - qui pourrait faire exploser l'adversaire.
L'adversaire
On ne peut pas dire que Dijon fait dans le génie. Certes, c'est une bonne équipe de Ligue 2 qui possède elleaussi qiuelques belles individualités, mais il lui faudra montrer autre chose au cours des semaines à venir s'il veut aller se mêler à la lutte pour les places du haut du tableau.
Le bilan
Toiujours pas de victoire donc pour le CAB dernier de la classe ce Vendredi soir avec Le Havre et Laval. Maintenant, pour essayer de ne pas se faire "décrocher" par les équipes qui sont devant elle, l'équipe bastiaise est condamnée à aller faire des résultats, coup sur coup, à Brest et Auxerre.
Et si impossible n'était pas aussi… cabiste ?
La fiche technique
A Furiani : CAB : Dijon : 0-0
Arbitre : M. Falcone
Avertissements : Di Fraya (79e) au CAB, Baradji (77e) à Dijon
Spectateurs : 1 821
CAB : Lombard, Truchet, Monfray, Camara, Salis, Assana, Moretti, Grimaldi puis Di Fraya (77e) Mandrichi puis Le Mat (82e), Pastorelli puis Vincent (69e) Cropanese (Philippon, Le Mat, Phojo)
Dijon : Leconte, Paye, Cissé, Diallo, Souprayen, Mulumba, Baradji puis Remy (77e), Berenguer puis Amalfitano (71e), Gastien puis Thil (87e) , Tavares, Philipoteaux (Perraud, Thil, Bamba)
Arbitre : M. Falcone
Avertissements : Di Fraya (79e) au CAB, Baradji (77e) à Dijon
Spectateurs : 1 821
CAB : Lombard, Truchet, Monfray, Camara, Salis, Assana, Moretti, Grimaldi puis Di Fraya (77e) Mandrichi puis Le Mat (82e), Pastorelli puis Vincent (69e) Cropanese (Philippon, Le Mat, Phojo)
Dijon : Leconte, Paye, Cissé, Diallo, Souprayen, Mulumba, Baradji puis Remy (77e), Berenguer puis Amalfitano (71e), Gastien puis Thil (87e) , Tavares, Philipoteaux (Perraud, Thil, Bamba)